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Vous enchaînez plusieurs séries d’un même mouvement en aquabiking, vous pensez que c’est bon pour votre santé et que cela améliorera vos performances. Votre coach vous l’a conseillé. Vos copines font pareil. C’est la tradition. Pourtant, une étude, plusieurs études, toutes les études prouvent que c’est inutile !

Pour étayer cette assertion provocatrice, nous allons, pour le plaisir, vous citer tous les auteurs et les dates de ces recherches : LEIGHTON 1967, BERGER 1972, OSTROWSKI 1997, LARSHUS 1997, POLLOCK 1998, CURTO 1999, HASS 2000.

En parcourant ces références, vous avez constaté que les scientifiques sont intrigués depuis 1967. N’osant pas y croire, ils ont renouvelé maintes fois l’expérience… pour obtenir à chaque fois le même résultat !

En l’an 2000, ils semblent enfin convaincus !… Mais visiblement, cette évidence scientifique n’a pas atteint les salles de sport ! Dommage, car elle recèle de nombreux avantages pour votre santé et vos performances !

Des études simples et efficaces

Chacun de ces protocoles est voisin. En pratique, on réunit des sportifs amateurs, le plus souvent adeptes du renforcement musculaire. Pendant plusieurs semaines, ils réalisent un ou plusieurs mouvements de renforcement musculaire : simulation de côtes, montés/descentes, etc. Un groupe fait une seule série, l’autre en effectue 3 ou plus, séparées d’une longue récupération. Les résultats sont unanimes et déstabilisant.

Quel que soit le nombre de séries, les gains de force et de masse musculaire sont identiques !

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Pourquoi une seule série est-elle suffisante ?

Si la dernière répétition est très difficile ou incomplète, l’organisme semble suffisamment agressé pour enclencher les processus d’adaptation. Localement, il stimule les processus de synthèse en protéines musculaires. Globalement, il est probable qu’il active autant la sécrétion des substances anabolisantes : hormones sexuelles et de croissance.

Au sein du système nerveux, il affine le réseau de neurones programmant le bon geste. La coordination progresse. L’épuisement profond aurait plutôt tendance à automatiser des compensations nuisibles.

En effet, une étude montre même une diminution de la force au sein du groupe réalisant 3 séries au lieu d’une seule. La réflexion est comparable à celle menée en sport d’endurance (aquabiking). Dans cette discipline, il est difficile d’affirmer qu’augmenter le nombre de séries au sein des entraînements fractionnés accroît la progression ! Parfois même, cette stratégie se révèle efficace pour basculer vers le… surentraînement !

Bon pour la santé et les performances !

Profitez de cette donnée physiologique inattendue pour améliorer votre santé et vos performances !

Si vous êtes pressé, après un court échauffement, contentez-vous d’une série à chaque séance. Si vous souhaitez réinvestir le temps gagné, entraînez-vous plus souvent, plus assidûment, au moins 3 fois par semaine.

En renouvelant les sollicitations après avoir récupéré, vos performances s’améliorent plus rapidement et votre risque de blessure diminue. Mieux encore, variez les mouvements. Trouvez des exercices complémentaires. Surpris, l’organisme multiplie les adaptations et progresse. Les contraintes tissulaires sont plus réparties et l’appareil locomoteur s’abîme moins.

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Encore un argument pour les parcours de musculation !

Souvenez-vous « L’essentiel de l’aquabiking » a fréquemment vanté les mérites du « parcours de musculation », pour le cœur mais aussi pour les muscles. Il consiste à enchaîner de nombreux exercices différents sans s’arrêter. Un groupe musculaire récupère pendant qu’un autre travaille. Les exercices sont faciles et sont réalisées 30 à 40 fois.

Pour optimiser la performance, la dernière répétition est très difficile ou incomplète. La progression est aisée, on augmente le nombre de répétitions avant d’accroître la difficulté.

Les instituts de prévention proposent un « programme santé » répondant au principe de la série unique. Il suggère de 10 à 12 exercices différents incluant 10 à 12 répétitions.

Compatible avec l’aquabiking traditionnelle !

Si vous êtes adepte de l’aquabiking traditionnelle, si vous avez besoin d’une période de transition pour intégrer cette information cruciale, je me permets de vous glisser quelques petites idées bénéfiques.

Changez la difficulté à chaque série. Ainsi, vous réalisez déjà un exercice différent qui stimule les adaptations. Pour vous rassurer, remarquez que cette astuce ressemble étrangement à l’entraînement dit « pyramidal » ou plus exactement « triangulaire ».

N’hésitez pas à varier très nettement les résistances, les sollicitations sont très complémentaires et favorisent la progression. En cas de courtes séries très dures, le système nerveux déclenche une contraction simultanée des fibres musculaires. Lorsque vous enchaînez de nombreuses répétitions faciles, vos fibres musculaires apprennent à entrer en action en alternance. Elles s’épuisent chacune leur tour.

En fin de série, les fibres puissantes et « rapides » habituellement dévolues aux exercices très difficiles viennent suppléer les fibres endurantes dites « lentes ». Avec cette méthode, tout le muscle travaille et progresse alors que la coordination s’améliore considérablement.

Un soupçon plus novateur : pour un même groupe musculaire, diversifiez les mouvements. Au lieu d’enchaîner 3 séries de « va et vient », n’en conservez qu’une et poursuivez avec un « selle/bas » et un «selle/haut ». Tous les faisceaux de vos cuisses sont mis à contribution de façon suffisante, vous prenez plus de muscle et plus de force !

Vous pouvez également travailler en « surfatigue » les muscles impliqués dans un mouvement global. Au lieu de 4 séries de « monté/descente », n’en gardez qu’une et enchaînez avec un exercice de « simulation de côte », un exercice de « va et vient » et un dernier de « renforcement musculaire avec élastique ».

Référez-vous au chapitre « Catalogue d’exercices » de « L’essentiel de l’aquabiking », en vente sur www.lessentieldelaquabiking.fr

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Cet article m’a été inspiré par Stéphane CASCUA, médecin du sport

Un Français sur deux ne sait pas que l’activité physique peut aider à prévenir l’apparition de nombreuses maladies telles que l’hypertension ou l’ostéoporose. L’aquabiking a pourtant de nombreux bienfaits comme améliorer les conditions physiques et mentales. Faisons une synthèse des 90 articles écris par « L’essentiel de l’aquabiking ».

Depuis plus de 20 ans, la science reconnaît les bienfaits du sport sur la santé. Une grande enquête menée auprès de 8 000 personnes a été réalisée à ce sujet par le Journal des Femmes et Santé-Médecine. Les Français connaîtraient en fait les effets de l’activité physique sur le poids mais beaucoup moins sur la santé. Les médecins sont quant à eux peu nombreux à prescrire du sport à leurs patients reconnaissant eux-mêmes un manque d’information !

Le risque de développer une maladie est pourtant diminué avec la pratique d’exercices réduisant ainsi les frais de santé qui peuvent être très élevés en cas de maladies chroniques.

Les bienfaits de l’aquabiking

Ostéoporose

L’aquabiking est un élément de prévention essentiel pour garder des os solides et prévenir ainsi l’ostéoporose.

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Hypertension artérielle

L’aquabiking diviserait par deux le risque d’hypertension chez les patients ayant une pratique régulière.

Votre cœur est comme vous : plus il s’exerce et plus il s’améliore. Ainsi, l’aquabiking met le cœur en activité pour améliorer sa puissance et son efficacité. Le sang est mieux distribué et contribue à garder votre organisme en bonne santé !

De même, l’aquabiking, en mettant vos poumons en activité, augmente leur capacité, pour favoriser une meilleur ventilation de votre organisme.

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Obésité

L’aquabiking est aussi utile pour lutter contre diverses pathologies. Même si l’activité physique ne permet pas d’éviter le surpoids, elle peut aider à maintenir un poids normal. Elle contribue par ailleurs à maintenir une perte de poids et à prévenir une reprise.

L’aquabiking sculpte votre silhouette

Comme vous le savez, l’aquabiking sollicite particulièrement vos muscles. En résulte un effet raffermissant et modelant pour affiner votre silhouette. Pendant la pratique de l’aquabiking, vos muscles se mettent au travail ce qui a pour effet de les raffermir et ainsi de modeler votre corps et votre silhouette.

Cependant attention ! L’aquabiking n’est pas toujours synonyme de perte de poids : la masse musculaire pesant plus lourd que la masse graisseuse, vous pouvez affiner votre silhouette tout en pesant plus lourd sur la balance ! Bien sûr, pour l’obtention de bon résultats, nous vous recommandons une alimentation équilibrée !

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Lombalgies et maladies musculo-squelettiques

Pour traiter et prévenir les lombalgies, il est conseillé d’avoir un quotidien aussi actif que possible et donc de pratiquer l’aquabiking. Cela permet également de prévenir la récurrence des symptômes. Le renforcement musculaire occasionné lors des exercices physiques est aussi bénéfique pour les rhumatismes inflammatoires chroniques.

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Dépression et anxiété

L’aquabiking a également des conséquences positives d’ordre psychologique. Elle atténue ainsi les dépressions et les anxiétés.

L’aquabiking est aussi bon pour votre moral !

Parce qu’être en bonne santé, c’est aussi être bien dans sa tête ! Alors trouver dans ce sport du plaisir : cette sensation de plaisir vient de substances hormonales qui s’appellent les endorphines. Le cerveau libère ces substances et crée ainsi une sensation de bien-être.

Cela contribue ainsi à diminuer le stress et l’anxiété d’une journée bien chargée ! Pour finir, l’aquabiking vous apporte une bonne bouffée de confiance, car les efforts paient à coup sûr, et quoi de plus valorisant que de voir vos efforts porter leurs fruits ?

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Maladie d’Alzheimer

Dans la maladie d’Alzheimer, l’aquabiking joue aussi un rôle auprès des malades qui voient leur taux de mortalité et leur risque de chutes diminuer.

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Chez les adolescents

L’aquabiking influe sur l’état de santé en ralentissant par exemple l’évolution des facteurs de risque responsables des maladies chroniques. Durant l’adolescence, il permet d’avoir une meilleure estime de soi, une réduction du stress et de l’anxiété.

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Augmentation de l’espérance de vie

Augmenter la longévité est un des atouts de l’aquabiking en diminuant notamment la mortalité due à différentes maladies chroniques. Vieillir en bonne santé et garder des fonctions immunitaires efficaces plus longtemps font partie des avantages des exercices de l’aquabiking.

La sexualité

La sexualité bénéficie aussi des bienfaits de l’aquabiking. Bonne endurance du muscle cardiaque et bonne fonction érectile, l’activité physique a un rôle dans le maintien de la bonne qualité des rapports dans le temps.

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Quelle est la cadence de pédalage idéale ? Parmi les coach en aquabiking, les avis divergent. Du côté des médecins, on sait que « ­tourner vite les jambes », c’est bon pour la santé des articulations et du cœur… sans oublier la performance !

Les débutants pédalent aux alentours de 50 à 60 tours par minute. Ce rythme spontané est insuffisant ! Il faut apprendre à mouliner jusqu’à 80 ou 90 tours par minute. Initialement, comme à chaque modification d’un geste technique, il existe une phase d’inconfort et d’essoufflement. Les muscles ne parviennent pas à alterner si rapidement contraction et décontraction. Ils se raccourcissent alors que ceux réalisant le mouvement inverse ne sont pas suffisamment relâchés.

On dit que « les agonistes et les antagonistes manquent de coordination intermusculaire »cycle de pédalage

Cette concurrence mécanique accroît la dépense énergétique. Mais, en quelques séances, le système nerveux s’adapte, le rendement s’améliore ! Il faut insister ! Ça en vaut la peine !

pedalage muscles agonistes antagonistes

Moulinez : vos articulations adorent !

Le cartilage, c’est la substance lisse qui recouvre les os au niveau des articulations. Lorsqu’il s’use, il ne se répare pas… ou très peu ! Cette dégradation mène à l’arthrose. Protéger ce tissu précieux se révèle essentiel ! Le cartilage a pour particularité de ne pas être traversé par des vaisseaux sanguins. Il absorbe ses éléments nutritifs en les pompant dans l’os sous-jacent. On parle de « nutrition par imbibition ». Pour cela, il a besoin de variations de pression. Plus ces dernières s’enchaînent rapidement, mieux le processus fonctionne.

Ainsi, «­tourner vite les jambes » se montre très efficace pour alimenter le cartilage !

C’est vrai au niveau de la hanche et du genou. Notez de surcroît que pédaler mobilise ces deux articulations sur de grandes amplitudes, sans les contraintes de poids du corps ! C’est excellent pour entretenir les mobilités articulaires mises à mal par l’arthrose. Quand vous moulinez, les pièces articulaires glissent rapidement les unes sur les autres. À l’interface, le liquide articulaire lubrifiant, la «­synovie », fuse à toute vitesse.synovie

Le théorème de BERNOUILLI nous indique alors que la pression diminue. Le cartilage est poli… comme vos chaussures sont lustrées par les coups de chiffon énergiques. Les petites irrégularités disparaissent et la surface devient plus lisse ! Prenons l’exemple de la rotule. Quand le quadriceps, le puissant muscle situé à l’avant de la cuisse, se contracte, elle est plaquée sur le fémur. Si le mouvement est lent et puissant, elle s’écrase et vient raboter, elle s’use ! Si vous moulinez tout en roulant à la même vitesse, à chaque tour de pédale, vous contractez moins puissamment votre quadriceps, les pressions diminuent, le polissage est parfait ! Voilà pourquoi, on dit que « la rotule peut attendre de l’aquabike le pire ou le meilleur ».

Optez pour le meilleur : moulinez !

Moulinez : votre cœur et vos vaisseaux adorent !

Mouliner réduit le risque d’hypertension artérielle et participe à son traitement. Cette maladie, c’est l’excès de pression dans les artères. Dix millions de Français en sont victimes et nous sommes tous concernés par sa prévention. Elle est responsable de l’érosion de la paroi des vaisseaux et de la constitution de cicatrices épaisses et grasses. Ces dernières obstruent peu à peu les artères, notamment celles qui entourent le cœur, les coronaires.

Ainsi, l’hypertension augmente le risque de mauvaise oxygénation des tissus et de crise cardiaque. Les brusques poussées d’hyper-pression artérielle peuvent même provoquer la rupture de petits vaisseaux dans le cerveau. C’est l’accident vasculaire cérébral (AVC), principale cause de handicap en France !

Si vous envoyez lentement des gros coups de pédale, vos muscles se contractent puissamment et longuement. Les vaisseaux qui les traversent sont écrasés. Le cœur doit se contracter fortement pour espérer y faire passer un peu de sang. La pression sanguine augmente dans les grosses artères, notamment celles menant au cerveau. Votre tension artérielle déjà élevée à l’effort peut devenir excessive. Pire encore, si vous persévérez dans cette mauvaise habitude, vos artères perdent l’habitude de s’ouvrir quand le débit augmente, comme si elles revoyaient les normes de pression à la hausse ! Une hypertension de repos peut s’installer insidieusement.

À l’inverse, quand vous moulinez, vos muscles se contractent moins vigoureusement, les vaisseaux qui les parcourent sont moins aplatis. Le sang passe plus facilement. Mieux encore, l’alternance rapide de contractions et de relâchements réalise un effet pompe qui aspire le sang. Tous ces phénomènes s’associent pour soulager le cœur. Il se contracte moins fort et la pression dans les grosses artères est plus modérée ! Comme pour les articulations, « les vaisseaux peuvent attendre de l’aquabike le pire et le meilleur ».Optez pour le meilleur, moulinez !

moulinerMais que les aquabikeurs(euses) se rassurent : «­tourner vite les jambes », c’est excellent pour la performance ! Ouverture des petits vaisseaux et aspirations sanguines contribuent à accroître l’apport en oxygène au plus profond des muscles en action ! Les grands pros ont une cadence de pédalage élevée. Lance AMSTRONG atteignait 100­ tours par minute. Miguel INDURAIN a battu son record de l’heure en tournoyant à 120 tours par minute !

L’exception qui confirme…

La règle qui consiste à dire que « mouliner protège les articulations» doit être modulée. En effet, une étude a été réalisée en observant des IRM du genou. Statistiquement, il a été montré que l’épaisseur du cartilage était corrélée au volume musculaire. Cette constatation suggère que plus le muscle est fort, plus il guide harmonieusement l’articulation, plus il protège le cartilage. Ainsi, prendre de la puissance musculaire en emmenant parfois de gros braquets pourrait se révéler bénéfique.

Bref, réaliser quelques séries de musculation spécifiques, c’est bon aussi ! Voilà qui se montre cohérent avec les réalités de terrain. Lors de votre prochaine séance d’aquabiking, moulinez mais n’ayez pas peur d’appuyer fort de temps en temps… vous avez le droit d’appuyer ou de tirer fort pour atteindre le sommet !

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Cet article m’a été inspiré par Stéphane CASCUA, médecin du sport

Un aquabikeur et une aquabikeuse doivent-ils manger la même chose ? Des muscles en moins, … un peu de graisse en plus, des règles chaque mois, des os à préserver, autant de pistes qui nous incitent à adapter l’assiette des deux conjoints !

homme jemmeLa grande étude SUVIMAX (supplémentation en Vitamines, minéraux et antioxydants) a été menée de 1994 à 2002 sur 13 000 volontaires. Elle a notamment montré que les hommes qui prenaient les compléments nutritionnels voyaient leur risque de cancer diminuer … mais pas les femmes ! Pour expliquer cette constatation, les scientifiques ont émis l’hypothèse que, vous, mesdames, vous ingériez suffisamment de fruits, de crudités et de légumes pour bénéficier d’une protection naturelle et alimentaire ! Continuez ! De surcroît, les végétaux contiennent aussi beaucoup de fibres qui stimulent le transit. Ils luttent contre la constipation plus volontiers féminine …

Moins de muscles, moins de calories !

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Mesdames, votre gabarit est différent de celui de vos congénères masculins. Admettez-le, ils sont souvent plus grands et plus musclés que vous. De fait, vous brûlez moins de calories pour faire fonctionner votre corps, notamment pour entretenir et réparer votre masse musculaire. Ce tissu est très actif même au repos. Ainsi, on considère qu’un homme sédentaire a besoin de 2500 kilocalories par jour contre 2000 pour une femme. Cette différence représente l’équivalent d’une tartelette aux pommes …

Heureusement l’aquabiking vous aide à réduire en partie cette injustice. Si vous êtes gourmande, n’hésitez pas à faire de l’aquabiking et un peu de renforcement : gym d’entretien, abdo-fessiers ou musculation légère sont les bienvenues.

Des cycles à préserver, des calories à conserver

6 à 10 % des sportives assidues voient disparaître leurs règles. Elles subissent une ménopause précoce avec tous ses méfaits sur la solidité de l’os et la santé cardiovasculaire. De nombreuses hypothèses ont tenté d’expliquer ce phénomène : stress physiologiques et psychologiques ou maigreur. Les dernières études sont unanimes.

C’est un apport énergétique inférieur aux dépenses qui met la fonction reproductrice au repos.

L’évolution de l’espèce nous aide à comprendre cette régulation. Face aux aléas climatiques, les grandes migrations du paléolithique imposaient de longues marches et une disette alimentaire … une grossesse aurait été malvenue, probablement mortelle ! Il fallait sauver l’individu et reporter à plus tard la perpétuation de l’espèce ! Mesdames pour préserver votre santé, si vous n’êtes pas en sur-poids, mangez autant de calories que vous en dépensez !

Plus de graisse, une normalité à maîtriser

Oui ! L’adiposité féminine est normalement supérieure à celle des hommes. Une femme en bonne santé est constituée d’environ 25% de graisse contre 15% pour son homologue masculin. Il en va de sa santé ! Ce tissu adipeux, notamment celui des hanches, spécifiquement féminin, participe à la sécrétion des hormones sexuelles, favorisent la régularité des cycles. Chez l’aquabikeuse passionnée, on peut descendre sans risque jusqu’à 20%. Pour cela, accompagnez systématiquement vos féculents de beaucoup de légumes. Continuez à mettre l’accent sur les fruits et les crudités. Mais n’oubliez pas les lipides pour mincir !

N’OUBLIEZ PAS LES GRAISSES POUR MINCIR, NOTAMMENT LES OMÉGAS 3.

Une étude menée par MORI a montré qu’en ajoutant des omégas 3 à la ration d’individus obèses, ils perdaient 600 grammes de masse grasses en 3 semaines. Pas de miracle, juste de la «nutrigénomique » !

En clair, notre alimentation influe sur l’expression de nos gènes. Les graisses indispensables viennent stimuler les gènes codant pour les enzymes brûlant les lipides. Tout se passe comme si les acides gras essentiels présents en quantité suffisante, autorisaient la combustion des lipides. Alors mangez des bonnes graisses ! On trouve des omégas 3 dans les huiles de colza et de noix. Utilisez-les pour vos salades. Prenez soin de ne pas les chauffer et de les conserver à l’abri de la lumière. Ces acides gras fragiles se dénatureraient et deviendraient toxiques. Les poissons gras (thon, saumon, maquereau, hareng, sardine) sont également riches en oméga 3. N’en n’abusez pas, 2 à 3 fois par semaine suffit. Préférez la sardine. En début de chaine alimentaire, elle concentre moins les PCB (Poly chloro biphenyl) et le mercure reconnus comme cancérigène.

Une règle : une alimentation riche en fer !

Les règles provoquent une perte mensuelle de sang. Ce dernier contient beaucoup de fer, situé dans l’hémoglobine. De fait, mesdames, vos besoins sont presque deux fois supérieurs à ceux des hommes. Les études épidémiologiques mettent en évidence qu’environ 90% d’entre vous avez des apports inférieurs aux recommandations.

Dans ces conditions, l’altération du transport de l’oxygène provoque une réduction des aptitudes à l’endurance avec essoufflement précoce et accélération prématurée de la fréquence cardiaque. Mais les conséquences d’un manque de fer ne s’arrêtent pas là. L’activité de nombreux enzymes est perturbée, vos défenses immunitaires sont amoindries et vos performances intellectuelles régressent. Malheureusement, l’enquête SUVIMAX montre que 85% de votre fer alimentaire provient des végétaux … et il est 5 fois moins bien absorbé. Le fer animal est particulièrement présent dans la viande rouge, les abats, le boudin mais aussi la volaille et le poisson. Il a pour particularité d’être entouré d’une structure chimique voisine de l’hémoglobine. Cette caractéristique lui évite d’être altéré pendant la digestion et améliore sa fixation puis son entrée dans les cellules de l’intestin.

Plus encore que les hommes, mesdames, mangez 3 à 4 fois de la viande rouge par semaine. Ne diabolisez pas ! Cette quantité n’augmente pas le risque de cancer, n’acidifie pas votre corps. Elle vous apporte du fer pour produire des globules rouges et des protéines de qualité pour reconstruire vos muscles ! Savourez cette réconciliation et variez les plaisirs : tartare, grillés ou mijotés.

De l’os à densifier

Jusqu’à 25 ans vous devez vous constituer un capital osseux. Au-delà il faut l’entretenir puis freiner son érosion. A partir de la ménopause, vos os se fragilisent, c’est l’ostéoporose. Votre pratique sportive met en contrainte votre structure osseuse. En réaction, habituellement, elle se renforce. Mais attention, en cas d’excès, elle peut se fissurer insidieusement, c’est la fracture de fatigue. Pire encore, vous le savez, une pratique intensive associée à une alimentation insuffisante peut faire disparaitre vos règles. Vous vous installeriez dans une ménopause précoce particulièrement dangereuse pour vos os.

Tout au long d’une vie de sportive, l’apport en calcium est essentiel. Il est d’usage de proposer 800 milligrammes par jour, voir 1200 à l’adolescence et après la ménopause. Cette quantité correspond respectivement à 3 ou 4 produits laitiers. Cependant vous pouvez trouver aussi ce précieux élément dans certaines eaux minérales (TALIANS, HEPAR, CONTREX, VITTEL) et dans les végétaux. Si l’apport en produits laitiers chez l’homme d’âge mûr semble favoriser le cancer de la prostate, ces aliments restent vivement conseillés chez la femme ménopausée.

La vitamine D se révèle indispensable pour absorber et fixer le calcium. On la trouve principalement dans les poissons gras (thon, saumon, maquereau, hareng, sardine), un peu dans les œufs, le foie et le beurre. Mais 80% est formée dans la peau lors de l’exposition … raisonnable … au soleil !

Le soja et les sportives

Le soja est très riche en protéines. Il peut remplacer la viande ou le lait pour reconstruire le muscle. Attention, il ne contient ni fer, ni calcium ! Cette plante renferme aussi des phyto-œstrogènes, étymologiquement des « œstrogènes végétaux ». Ces substances ressemblent aux hormones féminines. Dans le corps, elles se fixent sur les mêmes récepteurs mais elles déclenchent des réactions moins puissantes.

De fait, avant la ménopause, elles prennent la place des œstrogènes et limitent leur action. Les multiplications cellulaires dans les organes cibles diminuent. Le risque de cancer du sein est réduit, c’est démontré !

Après la ménopause, les phyto-œstrogènes remplacent en partie les hormones naturelles et préservent une stimulation à minima. La consommation de soja paraît atténuer les bouffées de chaleur et surtout lutter contre l’ostéoporose. Étonnamment, les études montrent que ce bénéfice est surtout présent au sein des vertèbres et beaucoup moins dans les membres. Quoi qu’il en soit, après 50 ans, n’hésitez pas à boire un bon verre de lait de soja après votre séance d’aquabiking …

 

Cet article m’a été inspiré par Stéphane CASCUA, médecin du sport

Augmenter son métabolisme avec l’aquabiking

La pratique de l’aquabiking constitue un complément indispensable au régime alimentaire pour perdre des graisses.L’aquacycling augmente le métabolisme sur le moment, voire aussi après coup. Certaines activités complémentaires, comme la musculation, vont même augmenter le métabolisme basal de sorte qu’on dépensera davantage au repos.

Dépenser plus de calories au repos grâce à la musculation

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La musculation, en développant la masse musculaire, augmente le métabolisme de base. L’organisme doit en effet brûler plus de calories au repos pour apporter l’énergie supplémentaire que nécessite le surplus de muscles.

1 à 2 séances de 20 minutes de musculation par semaine suffisent pour obtenir en 2-3 mois des effets positifs sur le métabolisme.

En gagnant du muscle, vous brûlerez davantage de calories par jour, même au repos !

Attention, la prise de masse musculaire vous fera gagner un peu de poids, les muscles étant plus lourds que la graisse, mais votre balance impédance-mètre devrait logiquement afficher, après quelque temps, un pourcentage de graisse plus faible.

Les bienfaits du fractionné

Le fractionné, ou travail en intervalles, ou interval training (voir l’article Les bienfaits de l’interval training en aquacycling), consiste en une répétition d’accélérations (intensité forte ou maximale) et de pauses. Les pauses peuvent êtres actives (intensité faible) ou passives (intensité minimale). La durée des temps d’effort varie de quelques secondes à quelques minutes, selon l’objectif à atteindre (perte de poids, entraînement, développement de la puissance, etc.).

Le fractionné casse le rythme et demande à l’organisme de trouver rapidement l’énergie dont il a besoin.

Zumba : 500 kcal/h !

La Zumba est une activité cardio-vasculaire complète, au même titre que le footing, l’aquabiking ou la natation. Une séance d’une heure permet de brûler jusqu’à 500 kilocalories. De quoi perdre quelques kilos superflus.

Lors de vos sorties d’endurance (aquabiking, footing, natation,RPM, etc.), ajoutez à vos séances quelques sprints, par exemple en fin de parcours. Lors d’un footing ou d’une sortie vélo, faites 1 sprint de 5 à 10 secondes toutes les 5 minutes ou encore terminez votre séance par 3 ou 4 sprints de quelques secondes en vous reposant 2 minutes entre chaque sprint. Vous pouvez aussi programmer des séances dédiées au fractionné où vous alternerez allure normale (60 à 70 % de votre FC max) et accélérations (sprints).

Si vous aimez danser, la Zumba peut vous intéresser. Cette méthode de fitness s’apparente à du fractionné du fait de l’alternance qu’elle offre entre mouvements rapides et moments plus calmes.julie zumbahttps://www.facebook.com/july.zumba.40 http://julyfitdance.com/

L’activité physique régulière augmente le métabolisme de base

Lors d’une activité physique, nous dépensons des glucides et des graisses. Ce sont évidemment les graisses qu’il faut chercher à brûler pour perdre du poids. Or l’entraînement aide notre organisme à être plus efficace dans le déstockage des graisses. Pour une même dépense calorique, un sportif entraîné puise plus dans ses réserves lipidiques qu’une personne peu entraînée ou sédentaire. Cette dernière fera davantage utilisation des réserves en glycogène stockées dans les muscles et le foie. On estime que la dégradation des graisses peut être de 20 à 30 % supérieure avec l’entraînement !

Ainsi, plus on s’entraîne, plus il est facile de perdre des graisses lors des prochaines séances ! Dit autrement, vous perdrez plus de graisses pour un même effort.

Les activités de la vie quotidienne

Vous pouvez aussi bien vous dépenser sans pratiquer une activité sportive. Toute activité physique peut faire l’affaire pour augmenter temporairement son métabolisme. Les tâches ménagères (ménage, vaisselle, courses), le jardinage, le bricolage, l’entretien de sa voiture sont autant d’activités permettant de dépenser de l’énergie. Ne vous en privez pas !

Si vous ne pouvez pas sortir, levez-vous régulièrement de votre chaise, étirez vos bras et vos jambes, faites quelques pas. Étirez votre tête vers le haut comme pour vous grandir. Une posture bien droite stimule le métabolisme.

Voici à titre indicatif quelques activités de la vie quotidienne et les dépenses énergétiques correspondant :

Activité Dépenses (kcal/h)
Repos (référence) 60
Monter des escaliers 150
Passer l’aspirateur 190
Conduire 115
Faire les courses 250
Cuisiner 180
Jardiner 180
Travailler au bureau 150
Peindre 180
Jouer avec un enfant 250

On peut augmenter son métabolisme en adaptant son mode de vie !

Modifiez les habitudes quotidiennes

Le métabolisme augmente après un repas mais il ralentit énormément lorsqu’on dort. Un repas du soir pris juste avant de se coucher ne sera pas digéré de manière optimale et favorisera le stockage des graisses. C’est pourquoi vous devez éviter de dîner juste avant de vous coucher.

Il est préférable de prendre son dernier repas au moins 4 heures avant de dormir.

Votre repas du soir doit être léger. Pour le digérer plus rapidement, faites une activité modérée avant de vous coucher. Rien de tel qu’une marche tranquille de 30 minutes. D’une manière générale, il est recommandé de pratiquer une activité après tout repas. Cela accentue la hausse du métabolisme due à la thermogenèse.

Marcher pour aller au travail, garer loin sa voiture, courir pour attraper le bus, emprunter les escaliers plutôt que l’ascenseur sont autant de gestes simples à mettre en œuvre pour vous aider à vous dépenser davantage tout en vous maintenant en forme.

Le saviez-vous, mastiquer du chewing-gum aide à brûler des calories !

Selon des chercheurs américains de la Mayo Clinic à Rochester dans le Minnesota, mastiquer du chewing gum augmente la dépense énergétique basale d’environ 20 % (source : The New England Journal of Medicine, 30 décembre 1999, vol.341, n°27, 2100). Trois heures de mastication quotidienne (soit environ 40 kcal dépensées) permettraient ainsi de perdre près de un kilo de graisse corporelle par an !

Mise en garde : la mastication répétée peut avoir des effets néfastes sur l’articulation des mâchoires (usure des ménisques).

Pratiquez la respiration abdominale

L’oxygène est indispensable au processus métabolique. Sans oxygène, il ne peut y avoir consommation de graisses. Aérez-vous donc autant que vous le pouvez.

Entraînez-vous à respirer avec l’abdomen plutôt qu’avec le thorax. La respiration abdominale agit sur deux tableaux. D’une part, elle apporte beaucoup plus d’oxygène que la respiration thoracique. D’autre part, elle aide à se relaxer en éliminant les tensions nerveuses et le stress.

Le stress, en produisant des hormones ralentissant le métabolisme, favorise le stockage des graisses. Une respiration abdominale profonde et bien menée augmente le métabolisme et vous fera même transpirer.

Les effets de la lumière

Exposez-vous régulièrement à la lumière. La lumière agit favorablement sur le métabolisme en donnant à l’organisme un signal de passage à l’action, alors que l’obscurité l’invite au repos et l’incite à épargner ses réserves pour un besoin ultérieur.

Une douche froide fait dépenser des calories

Prenez des douches froides en été. Elles stimulent votre corps et votre métabolisme ! Le métabolisme basal augmente en effet de manière importante dans la lutte contre le froid et le chaud (voir graphe ci-contre), l’organisme s’activant pour maintenir la température corporelle constante. Sa valeur peut être multipliée par trois lorsque l’organisme est soumis à de hautes températures et par cinq lorsqu’il est soumis à de très basses températures (effets de la thermogenèse). En été, la chaleur contribue à vous faire dépenser plus de calories, tout comme les séances de sauna ou de hammam.

Sachez par ailleurs que boire de l’eau froide augmente aussi le métabolisme. Selon une étude allemande, boire deux grands verres d’eau froide (50 cl) augmenterait le métabolisme basal de 30 % durant 90 minutes, soit environ 30 kilocalories dépensées sans rien faire !

En répétant cette pratique quotidiennement, on pourra ainsi brûler plus de 10.000 kilocalories en un an, soit l’équivalent de un kilo de graisse !

Le métabolisme est le processus de transformation par lequel nous brûlons nos calories. Ce mécanisme joue un rôle essentiel dans notre capacité à perdre des graisses, donc du poids. Plus il est élevé, moins on stocke de réserves. Ce sont les différences de métabolisme qui expliquent que certaines personnes ont tendance à prendre du poids au moindre écart, là où d’autres restent sveltes. Il est par conséquent intéressant de le stimuler, d’autant plus qu’il diminue avec l’âge. Explications et astuces pour augmenter son métabolisme.metabolisme1

Stimulez votre métabolisme pour rester svelte !

Qu’est-ce que le métabolisme ?

Le terme métabolisme vient du grec « metabolismos » qui signifie changement ou encore transformation. Le métabolisme est l’ensemble des réactions se produisant dans les cellules de notre organisme. Il fait intervenir :

  • Le catabolisme, un processus de destruction, qui produit de l’énergie à partir des nutriments absorbés en dégradant les molécules relativement grosses et complexes en molécules plus petites et plus simples (effort effectué pour l’utilisation et le stockage)
  • L’anabolisme, un processus de construction, qui synthétise les éléments dont nos cellules ont besoin pour fonctionner (déstockage des réserves par exemple)

Le terme est souvent employé pour parler des dépenses énergétiques d’une personne.

Le métabolisme est influencé par 3 facteurs :

  • Le métabolisme de base ou métabolisme basal
  • L’activité physique ou intellectuelle
  • La digestion

On pourra augmenter son métabolisme en agissant sur ces trois paramètres et tout particulièrement sur les 2 derniers.

D’autres facteurs tels que la lutte contre le froid ou le chaud, le tabagisme, le caféisme affectent le métabolisme. Ce dernier est également influencé par les hormones thyroïdiennes dont le niveau peut faire varier sa valeur de plus ou moins 10 %.

Le métabolisme de base, ou métabolisme basal

Le métabolisme de base (MDB), ou métabolisme basal, correspond à l’activité minimale nécessaire à notre organisme pour survivre. Dans la pratique, on associe le métabolisme basal à la quantité d’énergie que nous dépensons au repos, éveillé, à jeun, à température normale (pas de lutte contre le chaud ou le froid), pour assurer les fonctions vitales : fonctionnement des organes, maintien de la température corporelle, renouvellement des cellules, activité musculaire, etc…

Le métabolisme de base dépend de plusieurs paramètres : le sexe, la taille, le poids, l’âge. Plus on est grand et fort, plus le nombre de cellules à alimenter est élevé et plus l’énergie dépensée est grande. Les hommes consomment en général plus de calories que les femmes du fait de leur musculature plus importante.

A ces paramètres de base pris en compte dans les formules empiriques de calcul du métabolisme basal d’une personne, s’en ajoutent d’autres tels que les conditions climatiques, l’état physiologique (émotions, grossesse par exemple), les habitudes alimentaires. Il n’est par conséquent pas facile d’altérer sa valeur de façon significative. Nous verrons comment une activité physique régulière ainsi que la musculation augmentent le métabolisme de base.

A titre d’exemple, le métabolisme basal d’un homme de 35 ans pesant 70 kilos et mesurant 1 m 75 est d’environ 1665 kcal. Celui d’une femme du même âge pesant 60 kilos et mesurant 1 m 65 est d’environ 1370 kcal.

Le métabolisme de base chute assez rapidement pendant la jeunesse pour se stabiliser à l’âge adulte (vers 20 ans chez la femme, 30 ans chez l’homme). Il baisse ensuite de 2 % tous les 10 ans dès l’âge de 40 ans du fait de la fonte musculaire.Le métabolisme de base représente environ 60 à 75 % des dépenses énergétiques d’un individu peu actif physiquement.

L’activité physique ou intellectuelle

Nos gestes quotidiens, le fait de penser, de parler, de nous mouvoir sont autant d’actions consommatrices d’énergie qui s’ajoutent au métabolisme de base. Ces activités représentent environ 15 à 30 % des dépenses totales. Bien évidemment, plus on se dépense physiquement, plus le métabolisme augmente. Une activité sportive ou un travail très physique vont booster les dépenses !

La digestion et la thermogenèse ou comment dépenser des calories pour en stocker !

Notre corps dépense de l’énergie et produit de la chaleur pour digérer. C’est ce qu’on appelle la thermogenèse post prandiale. Environ 10 % des dépenses quotidiennes sont dues à la digestion. En gros, il faut dépenser de l’énergie pour pouvoir en stocker ! Ce sont autant de calories emmagasinées en moins ! De là à brûler plus de calories qu’on en absorbe, il ne faut quand même pas rêver ! Certains aliments cependant requièrent plus d’énergie que d’autres pour être assimilés. Nous verrons lesquels plus bas.

La thermogenèse est un mécanisme par lequel le corps produit de la chaleur en augmentant son métabolisme. Elle intervient dans la digestion nous l’avons vu (thermogenèse post prandiale) et dans le maintien de la température corporelle. Sachez que le métabolisme augmente de manière importante dans la lutte contre le froid et le chaud, jusqu’à 5 fois sa valeur !

Répartition des dépenses énergétiques, pourquoi et comment augmenter son métabolisme ?

Perdre du poids : une question d’équilibre

Lorsque le nombre de calories absorbées par l’alimentation est supérieur à la valeur du métabolisme, c’est à dire au nombre de calories dépensées, il y a stockage du surplus sous forme de graisses. Pour rester svelte, voire perdre du poids ou plus précisément des graisses, il faut trouver le bon équilibre, soit en diminuant les calories absorbées soit en augmentant son métabolisme, soit en faisant les deux à la fois !

Augmenter son métabolisme revient à accroître ses dépenses énergétiques, en d’autres termes à brûler plus de calories.

L’activité physique ainsi qu’une alimentation ciblée aident à augmenter le métabolisme

Une activité physique augmente naturellement le métabolisme : pour subvenir aux besoins du moment, l’organisme puise en effet dans ses réserves pour alimenter les cellules musculaires. C’est le processus de catabolisme. L’activité physique, sur un plus long terme, augmente aussi le métabolisme de base.

Le fait de manger n’apporte pas juste des calories : la digestion a un coût énergétique plus ou moins grand selon les aliments absorbés. Nous passerons en revue quelques règles à suivre pour augmenter efficacement son métabolisme par l’alimentation.

Perdre des graisses au repos !

Augmenter son métabolisme de base revient à brûler davantage de calories au repos, sans rien faire, par exemple en dormant ! C’est d’ailleurs au repos que notre corps brûle le plus de graisses en proportion des substrats dégradés. Une augmentation de 1 % de sa valeur permettrait de dépenser, selon l’âge, le poids et le sexe, entre 10 et 20 kilocalories de plus par jour, soit 3600 à 7300 kilocalories ou encore 350 à 700 grammes de graisse !

Astuces pour augmenter son métabolisme

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Concrètement, et c’est l’objet des sections qui suivent, on peut augmenter son métabolisme par :

  • Un changement des habitudes alimentaires;
  • La pratique d’une activité physique appropriée;
  • Une adaptation du mode de vie.

 

L’influence de l’alimentation sur le métabolisme

Je mange, donc je maigris !

Moins manger pour diminuer le nombre de calories absorbées part d’un bon principe mais ne suffit pas pour perdre des graisses car le corps adapte le métabolisme en conséquence, un peu comme s’il s’économisait. On perdra certes quelques kilos les premières semaines de régime mais cela deviendra plus difficile par la suite. Par ailleurs, les kilos perdus seront vite rattrapés une fois les privations terminées, l’organisme stockant les calories excédentaires dont il avait réussi à se priver jusque là.

Des aliments à privilégier

Certains aliments sont plus difficiles à dégrader que d’autres. C’est le cas des glucides complexes (farines, etc.) et des protéines. Notre corps dépense plus d’énergie à digérer ce type d’aliments que les lipides par exemple, simples de structure et stockées presque telles quelles. Ainsi, la valeur énergétique seule d’un aliment est à prendre avec prudence puisqu’au final, le nombre de calories emmagasinées dépend aussi du type d’aliment. Pour prendre un exemple, un steak de 100 kcal fera moins grossir qu’une portion de beurre de 100 kcal car notre organisme dépensera beaucoup plus à assimiler la viande qu’à stocker les lipides apportées par le beurre.

Voici à titre indicatif le pourcentage d’énergie consommée pour assimiler les nutriments :

  • Protéines: 18 à 25 %
  • Glucides: 4 à 7 %
  • Lipides: 2 à 4 %

Selon ces chiffres, notre organisme brûle 18 à 25 kilocalories pour digérer 100 kilocalories de viande maigre. Cette énergie se retrouve en partie sous forme de chaleur, les 70 à 80 kilocalories restant sont stockées ou utilisées pour le fonctionnement de notre corps. Seulement 2 à 4 kilocalories sont dépensées pour digérer 100 kilocalories de lipides.

Mangez plus souvent !

Cette idée semble marginale mais elle est tout à fait sérieuse, à condition évidemment de ne pas manger plus en quantité ! En augmentant la fréquence des repas, on répartit plus équitablement les calories ingérées permettant une plus grande thermogenèse. Planifiez 4 à 5 repas par jour à heure fixe en intercalant, entre les repas principaux, 1 à 2 breaks où vous mangerez des protéines maigres de préférence (viande de la mer, jambon maigre, produit laitier) ou des glucides complexes (céréales à grains entiers, fruits). Évitez de garder votre estomac vide : cela ralentit énormément le métabolisme.

Ne sautez aucun repas, en particulier le petit déjeuner

Ce dernier est très important car il réveille l’organisme et relance le métabolisme ralenti par une nuit de sommeil. Évitez les graisses et préférez des glucides complexes, moins caloriques mais favorisant la thermogenèse. Privilégiez les fibres (céréales, complètes de préférence) plus longues à digérer et qui vous permettront de tenir plus longtemps.

Respectez l’équilibre glucides, protéines, lipides

Si les protéines favorisent la thermogenèse, il ne faut cependant pas en abuser. Mangez équilibré en respectant les proportions de nutriments dont l’organisme a besoin pour bien fonctionner, soit 30 % de lipides, 55 % de glucides et 15 % de protéines.

En règle générale et en dehors de séances de musculation réclamant plus de protides, il est recommandé de ne pas consommer plus de 0,8 g de protides par kilo et par jour, soit 55 grammes pour une personne de 70 kilos ou encore 180 à 280 grammes de viande par jour (sur la base de 20 à 30 % de protides dans la viande). Évitez les viandes grasses (porc, saucisse, etc.).

Hydratez-vous ! Une carence en eau ralentit le métabolisme.

Hydratez-vous en buvant de l’eau régulièrement, tout au long de la journée, surtout si vous faites de l’aquabiking !

L’eau est indispensable aux activités liées au métabolisme, notamment à la lipolyse (dégradation des graisses). Si vous n’en buvez pas suffisamment, votre métabolisme ralentira. Par ailleurs, en remplissant l’estomac, l’eau donne une sensation de satiété. Elle nettoie et draine les impuretés. Elle est indispensable à l’élimination des toxines et de l’acide lactique fabriqués lors des efforts et responsables des courbatures et des crampes !

Favorisez les aliments augmentant le métabolisme

Certains aliments sont reconnus pour augmenter le métabolisme, c’est le cas des méthylxanthines, dont la caféine (café, cola, etc.), de l’extrait de thé vert connu aussi pour ses propriétés anti-oxydantes et très utilisé dans les programmes de régime alimentaire. Le vinaigre de cidre de pomme, l’ail, le miel, les fruits secs, les huiles de poisson sont également intéressants. On peut aussi trouver dans le commerce des produits favorisant le métabolisme. C’est le cas par exemple de la L-carnitine vendue en magasins spécialisés ou de la coenzyme Q10 (CoQ10). Attention aux contre-indications, l’avis de votre médecin est nécessaire !

timeL’ interval training est une méthode d’entraînement aussi appelée “cardio par intervalle” très efficace notamment pour améliorer le physique et brûler les graisses rapidement.

L’effort sera donc court et intense pour pouvoir brûler efficacement les graisses une fois au repos, avec des séances allant de 30 a 60 minutes. Ce mode d’entraînement très pertinent pour perdre du poids demande toutefois la connaissance de quelques règles élémentaires avant d’être pratiqué.

En effet, pour les personnes qui ne sont pas habituées à faire de l’exercice physique, l’interval training peut constituer un danger s’il est pratiqué sans préparation au préalable !

Les précautions à prendre avant de pratiquer l’interval training

Ainsi, pour pratiquer l’interval training en toute sécurité et en tirer les bénéfices sur votre organisme de manière rapide, il est indispensable de faire un peu de sport avant de vous lancer dans ce type d’entraînement. Vous pouvez aussi pratiquer votre séance internal training, en aquabiking, à faible allure afin de commencer votre exercice physique en douceur.

De même, lorsque vous avez terminé votre séance d’interval training en aquabiking, il est conseillé de ne pas stopper votre effort de manière brutale, préférez arrêter en douceur puis des étirements afin que votre cœur puisse progressivement retrouver un rythme normal.

Enfin, il faut savoir que deux séances d’interval training par semaine sont efficaces pour brûler de la graisse et affiner sa silhouette de manière importante.

Les avantages de l’interval training par rapport aux autres modes d’entraînement classique

Contrairement aux entraînements classiques en aquacycling, l’interval training permet d’accélérer de manière significative le métabolisme (lire les articles Comment augmenter son métabolisme et brûler plus de graisses, 1/2 et 2/2) en vous faisant brûler des calories pendant toute la durée de votre séance puis de revenir ensuite à la normale.

Les exercices courts et intenses ont aussi l’avantage de ne pas épuiser toutes vos ressources d’énergie. Les risques de blessure pour vos muscles et vos articulations sont donc aussi réduits !

Les conseils pour bien pratiquer l’interval training

Un entraînement pertinent d’interval training est composé de cardio par intervalle couplé avec de la musculation. Ce type d’exercice fractionné vous donnera la possibilité d’avoir un métabolisme élevé et donc de brûler des calories durant les 24 heures suivant l’arrêt de l’effort.

L’aquabiking est une pratique sportive tout à fait adaptés dans le cadre de l’interval training.

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La séance idéale d’interval training se compose de 4 à 6 minutes d’échauffement en pédalant lentement puis en intensifiant l’effort le plus vite possible durant 1 minute avant de revenir pendant 2 minutes à un rythme normal. Un cycle dure donc 3 minutes et est composé d’une minute d’effort intense et de deux minutes à allure modérée.

Une séance d’interval training peut comprendre une dizaine d’exercices, chacun prenant de 3 à 5 minutes. Ceci permettra de faire travailler différentes parties du corps pour une pratique optimale. Pour finir votre séance d’interval training, prenez 5 minutes pour reposer votre corps.

Enfin, l’interval training va vous surprendre par son étonnante faculté à accélérer le métabolisme en un temps très court. Vous pourrez ensuite observer les résultats visibles de la perte de graisse sur des zones comme le ventre et les cuisses, avec une silhouete plus athlétique.

Vous trouverez page 50, 85 et 87 du livre « L’essentiel de l’aquabiking » davantage de renseignements sur la mise en application de cette méthode d’entraînement !

http://www.androidpit.fr/fr/android/market/applications/application/com.analogstoper.interval/Chronometre-Intervalletimer IT

Mesdames, vous revendiquez votre différence ! Vous avez raison ! Vos besoins et vos envies sportives sont différents de ceux des hommes. Voici quelques pistes pour conjuguer sport, entraînement et santé au féminin.

Dans votre sang, circulent des hormones différentes. Elles influent sur le fonctionnement de la plupart de vos organes. Depuis le paléolithique, l’évolution a façonné différemment le corps des femmes et des hommes afin qu’il s’adapte aux différentes missions qui lui incombaient. Depuis beaucoup moins longtemps, des contraintes sociales et médiatiques tentent de sculpter une silhouette féminine idéale ; elles influent sur les pratiques sportives !

4 fois moins de crises cardiaques !

La crise cardiaque est la destruction d’une partie du cœur suite à l’obstruction brutale d’une des artères lui apportant du sang et de l’oxygène. Elles sont favorisées par l’épaississement des parois des vaisseaux par des cicatrices épaisses et pleines de graisses.

Heureusement, vos hormones féminines vous protègent en grande partie des crises cardiaques.

crise cardiaqueCes messagers sanguins provenant de vos ovaires sont envoyés vers tous vos organes. Ils ont notamment pour mission d’assouplir vos tissus. Grâce à la laxité de vos ligaments, au moment de l’accouchement, le sacrum situé en bas de la colonne bascule pour laisser passer la tête du bébé. Vos artères sont également plus élastiques. Elles s’abîment moins avec les années lorsque le flux sanguin vient raviner leurs parois. Elles se bouchent moins et votre cœur est moins souvent victime d’infarctus. Attention, cet avantage disparaît peu à peu avec la ménopause.

 

À partir de 51 ans en moyenne, votre probabilité de crise cardiaque augmente. À 70 ans, vous êtes enfin à égalité avec les hommes !

L’activité sportive d’endurance est tout aussi efficace chez la femme que chez l’homme, elle divise par 2 à 3 les risques de maladies cardiovasculaires. Puisque vous êtes moins touché par cette pathologie, il est envisageable de réduire l’entraînement dit « aérobie ». Si le consensus propose 3 activités d’endurance, vous pouvez probablement vous contenter de 2 séances de footing, de natation ou d’aquabiking. Prenez soin de réorienter votre pratique vers d’autres disciplines… compensant vos petites faiblesses !

Néanmoins, puisqu’à la ménopause, votre cœur et vos artères perdent de leur superbe, il faut renouer avec 3 séances d’endurance par semaine ! Vraiment, les seniors doivent garder la forme !

2 fois plus de fractures du col du fémur !

  • À la maturité, 1 femme sur 3 sera victime d’une fracture du col du fémur contre 1 homme sur 6 !
  • Dans 25 % des cas, cette lésion sonne le glas de l’autonomie et impose le placement de la victime en institution.
  • Dans 25 % des cas, elle décède des complications !

fractures du col du fémurBien évidemment, cette blessure est amplement favorisée par la fragilité osseuse nommée « ostéoporose ». Cette dernière survient progressivement à la ménopause, lorsque les hormones féminines absentes n’entretiennent plus la structure osseuse. Elle touche 50 % des femmes dès 60 ans. Le sport soumet le squelette à des micro-traumatismes. En réaction, les os se densifient et s’enrichissent. De surcroît, il oriente leur architecture microscopique dans l’axe des contraintes mécaniques. La jeune fille a jusqu’à 25 ans pour accumuler de l’os.

La femme adulte et surtout la senior freine l’érosion lente puis rapide du capital ! Les sports à impacts, ceux qui incluent de la course et des sauts, sont essentiels pour renforcer les os. Ils tiennent une place de choix au sein du programme des enfants et des adolescentes. À l’âge adulte, continuez le footing ou le step 1 à 2 fois par semaine.

Après la ménopause, le trottinement n’est pas interdit, il est même conseillé ! Pratiqués après la ménopause, les « ateliers équilibre », la gym d’entretien et surtout le taï-chi sont efficaces pour limiter les fractures du col.

L’enfance et l’adolescence sont les moments clés des acquisitions psychomotrices.

Il est fort probable que les disciplines techniques apprises durant cette période favorisent l’équilibre pour de longues années ou constituent une excellente base pour relancer ce type d’apprentissage. Travailler sa coordination dès le plus jeune âge, l’entretenir toute la vie, notamment après la ménopause, se révèle essentiel pour réduire les fractures du col du fémur et leurs graves complications.

Les sportives jeunes et moins jeunes sont invitées à pratiquer la danse, les cours de fitness chorégraphiques ou les arts martiaux. Toutes ces disciplines constituent de très bonnes écoles de posture. Les sports collectifs ou de raquettes enseignent aussi la gestion du déséquilibre. Notez que la composante cardiovasculaire de ces séances est telle que, pour la santé du cœur, elles peuvent remplacer sans scrupule un entraînement d’endurance. Une fois encore, sachez que les activités aquatiques et cyclistes ne semblent pas adaptées tant le contrôle de la stabilité se révèle spécifique.

2 fois plus d’entorses

croisé antérieurUne entorse est une distension ou une rupture des ligaments, ces cordelettes fibreuses qui relient les os au niveau des articulations. La plus célèbre est celle du « croisé antérieur ». Chez les femmes, elle survient surtout au ski où elle est deux fois plus fréquente que chez les hommes. Rappelez-vous, ces structures fibreuses sont plus laxes du fait de l’imprégnation hormonale féminine. De fait, les articulations sont moins bien maintenues et plus instables.

Par exemple, le genou se place trop facilement en hyper-extension, position dans laquelle le fameux ligament croisé est trop tendu, près à se rompre à la moindre bascule articulaire. De surcroît, Mesdames, vous êtes moins fortes que les hommes. Vos muscles soutiennent plus difficilement vos articulations… et votre cuisse a plus de difficultés à soutenir le genou en position fléchie, plus sécurisante pour le ligament croisé.

En pratique, Mesdames, vous avez l’interdiction de partir au ski sans préparation ! Les sports d’endurance et de coordination évoqués au paragraphe précédent participent activement à la prévention de l’entorse grave du genou. Ajoutez aussi du renforcement musculaire, c’est vivement conseillé pour tenir votre articulation en position correcte… d’autant que c’est également très utile pour retarder l’usure du cartilage !

2 fois plus d’arthrose

L’arthrose, c’est l’usure du cartilage, cette substance lisse qui recouvre les os au niveau des articulations. Comme la nacre de la coquille d’huître, le cartilage permet un glissement et un roulement fluide des pièces osseuses. Malheureusement, il s’use mais ne se répare pas !

Les femmes sont 2 fois plus souvent victimes d’arthrose.

Autrefois, on pensait que la texture du revêtement articulaire féminin était plus fragile. Mais une étude récente a déstabilisé le dogme. À l’aide d’IRM, elle a confirmé que l’usure du cartilage était plus prononcée chez les femmes mais a surtout montré qu’elle était corrélée au volume musculaire. En clair, une femme musclée a moins d’arthrose qu’un homme freluquet.

En pratique, Mesdames, il faut faire du renforcement musculaire pour protéger votre cartilage. La gym d’entretien, les cours collectifs avec haltères sont faits pour vous ! Et la salle de musculation, équipée de toutes ces grosses machines, vous est autorisée ! Faites de nombreuses répétitions avec des charges légères. Promis, vous ne ressemblerez pas à un bodybuilder. La course en intégrant un peu de relief et le vélo avec parfois de fortes résistances contribuent aussi à une bonne musculature bénéfique à la santé des articulations… et du cœur !

10 fois plus de magazines

Sans tomber dans les lieux communs, osons souligner que les médias proposent souvent une image de la silhouette féminine idéale pas toujours compatible avec la santé. Le sport en excès permet parfois de se rapprocher du morphotype de certains mannequins. Alors que la proportion du tissu adipeux normal est de 25 % chez la femme.magazines

A partir de 20 % les cycles menstruels deviennent irréguliers puis disparaissent. Comme pour économiser l’organisme, la fonction gynécologique se met au repos. La sportive bascule en ménopause précoce. Elle augmente rapidement son risque d’ostéoporose et de maladie cardiovasculaire.

Pour éviter l’arrêt de règles, les études montrent qu’il faut impérativement conserver une alimentation équilibrée et suffisamment copieuse pour compenser la dépense énergétique de l’exercice. Sans basculer dans la maigreur, le sport favorise l’amincissement.

Un cocktail d’endurance, de renforcement et de coordination se montre efficace.

L’endurance brûle des calories pendant l’activité, alors que le renforcement consomme de l’énergie entre les séances afin d’entretenir la masse musculaire. Les disciplines plus techniques notamment la danse, le Pilate, le yoga ou l’équitation enjolivent le maintien.

Pour améliorer le retour veineux et affiner les jambes, une fois n’est pas coutume, vantons les mérites de l’aquabiking !

Pour drainer les membres inférieurs, la pression et la fraîcheur de l’eau s’associent au pompage du sang provoqué par l’alternance des contactions et des décontractions musculaires en aquacycling. Pour limiter le risque de varices et d’œdèmes, mentionnons que la course et les sports comportant des sauts sont plutôt nuisibles car ils secouent et abîment les veines.

Un peu moins de cardio, plus de muscu et de coordination !

Mesdames, votre programme sportif idéal est légèrement différent de celui des hommes. Les instituts de prévention proposent de façon générale 3 activités cardiovasculaires par semaine et 2 séances de renforcement.

De fait, je vous invite à donner un peu de mixité à votre programme personnel !

La danse, les cours de fitness, les arts martiaux sont vraiment des disciplines bien panachées et adaptées aux femmes. Si vous aimez le jogging, un bon cours de rock ou un match de squash fera office de séance fractionnée tout en travaillant vos muscles et votre équilibre, c’est super ! Si vous faites beaucoup de cardio en salle, n’oubliez pas le tapis. Aventurez-vous dans l’espace musculation, tentez le cours de body combat. Si vous enchaînez natation et aquabiking avec les copines, votre équilibre et vos os ont toujours été soutenus par la poussée d’Archimède. C’est insuffisant. Il est grand temps qu’ils se confrontent à Newton. Progressivement, baladez-vous, trottinez, courez, sautez, dansez la salsa, jouez au tennis. N’oubliez pas la gym d’entretien et la musculation !

Programme Spécial Femme

OPTION « JOGGING »

MARDI : Jogging : 30 à 45 minutes essoufflement léger

JEUDI : Squash, fitness collectif, salsa ou rock … votre séance mixte : cardio fractionné, équilibre et renforcement

ou Natation facile, 1 fois par mois pour récupérer

DIMANCHE : jogging 1 H aisance respiratoire

… et si vous le pouvez

MERCREDI : Tai chi ou Pilates ou Yoga … une séance très « équilibre »

SAMEDI : Gym d’entretien, musculation en salle ou collective … une séance très « renforcement »

OPTION « SALLE DE FITNESS »

MARDI : Cardiotraining 30 mn dont 10 mn de tapis + 20 minutes de musculation légère sur appareils

JEUDI : Cours de fitness chorégraphique

DIMANCHE : Cardiotraining 30 minutes dont 10 minutes de tapis+ cours collectif de musculation

Et si vous le pouvez

SAMEDI : Aquabiking … votre séance « anti jambes lourdes » et silhouette

OPTION «SANTÉ SILHOUETTE »

MARDI : Gym d’entretien + danse à domicile 30 mn

JEUDI : Aquabiking 45 mn

DIMANCHE : Footing 1h00

Et si vous le pouvez

MERCREDI : Cours de step … pour le cardio plus intense, la densité osseuse et la posture

SAMEDI : Balade à vélo 1h30 … une séance longue pour brûler les graisses

 

 

Par Stéphane CASCUA, médecin du sport

S’entraîner régulièrement en aquabiking nécessite de l’énergie et ouvre l’appétit. Finalement, mincir alors que l’on est déjà sportif, c’est difficile ! Voici quelques clés pour vous aider !

L’humilité et la progressivité constituent les premières règles d’or. En effet, il est impossible d’effectuer une séance longue ou intense avec la faim qui vous tenaille, à la limite permanente de la défaillance. En pratique, pour mener à bien votre préparation et mincir, la réduction des apports énergétiques ne peut être que modérée.

Et c’est mieux ainsi puisque maigrir progressivement facilite considérablement la stabilisation !

Les études le montrent : le plus difficile n’est pas de perdre du poids mais d’éviter de le reprendre ! En pratique, si vous faites du sport assidûment et que vous souhaitez vous affûter, limitez vos prétentions à un amincissement de 2 kilos par mois.

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Vous connaissez vos erreurs !

Vous avez des « péchés mignons ». Vous adorez le fromage. Quand vous commencez un camembert, vous le terminez. Vous aimez le pain. Au restaurant, vous attaquez la corbeille avant l’arrivée de l’entrée. Parfois même, vous y mettez du beurre. Vous avez un faible pour la charcuterie. En rentrant du travail, quelques tranches de saucisson et un peu de rillettes sont indispensables à votre sérénité. Vous êtes plutôt bec sucré. Chocolat, gâteaux secs et confiture occupent vos papilles après le dîner. à moins que ce ne soit ces bonbons ou confiseries que vous grignotez trop souvent ! Vous connaissez l’adage : « Quand on a soif, on boit de l’eau ». Pourtant, vous vous désaltérez à grands coups de sodas ou de jus de fruits pleins de sucre. Peut-être prenez-vous systématiquement un verre de vin à table… ou alors quelques apéritifs trop fréquents accompagnés de leurs incontournables cacahuètes et olives.

Le plus souvent, vous connaissez vos erreurs. Alors, ciblez votre effort ! Ne renoncez pas totalement. Mais limitez vos excès ! Ce sera très efficace.

Et si vous mangiez trop ?

Comme de nombreux aquabikeurs(euses), vous mangez équilibré. Cependant, votre appétit impressionne votre petite famille et vos amis. Et, souvent, vous terminez votre assiette avant tout le monde. Vous ingurgitez de grandes plâtrées, à toute vitesse. Vous mangez trop !

Vous faites de l’aquacycling mais vous n’êtes pas un cycliste pro sur le tour de France ! Restez raisonnable. Vous mangez trop rapidement. Vous êtes atteint du « syndrome du labrador ».

Il faut 20 minutes pour que votre cerveau commence à être informé de ce que vous avez avalé. Pendant ce temps, vous pouvez engloutir tout ce que vous voulez, sans percevoir aucune sensation de satiété ! Vous comprenez désormais pourquoi la simple traduction de l’expression fastfood révèle déjà sa dangerosité.

Alors, prenez le temps !

Posez vos couverts toutes les trois bouchées. Mastiquez tranquillement et longuement. Soyons concret et trivial : avalez de la bouillie ! Chacun son métier : écraser, c’est le rôle des dents ; stocker pour étaler la digestion, c’est la mission de l’estomac. Une étude montre que la sensation de satiété est corrélée au temps de mastication… que les aliments soient déglutis ou pas ! Malgré les messages éducatifs, apprenez à ne pas finir votre assiette. Elle contient ce que vous avaliez trop vite autrefois ! Désormais, en mangeant lentement, votre sensation de faim a disparu. Vous n’êtes pas frustré et votre corps a ce dont il a besoin. La prochaine fois, vous vous servirez moins copieusement !

Trop de féculents ? Au mauvais moment ?

Sous prétexte que vous faites de l’aquabiking, vous avalez une grosse quantité de « sucres lents » à quasiment à tous les repas. Les pâtes, le riz, les pommes de terre prédominent toujours dans votre assiette. Vous avez basculé dans un dogmatisme excessif !

Réduisez les féculents. Conservez une alimentation variée.

Pour fournir autant d’effort, votre corps d’aquabikeur a besoin d’énergie bien sûr, mais aussi de tous les autres nutriments :

  • des protéines pour faire du muscle,
  • des graisses pour les séances longues,
  • des vitamines et des minéraux issus des fruits,
  • des légumes pour faire tourner les nombreuses réactions chimiques nécessaires de l’exercice.

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repas pateSi les féculents envahissent votre intestin, vos muscles ne parviennent plus à stocker tout le glucose qui passe dans le sang et se transforment en acides gras. Ce processus est plus marqué si vous mangez trop de pâtes avant l’effort. Oui, la pasta party est une usine à graisses ! En effet, manger des féculents à distance d’un entraînement, quand les masses musculaires ont déjà reconstitué une part de leur stock, aggrave le phénomène.

En revanche, dans les heures qui suivent une séance, vos muscles sont vides. Ils ont épuisé leurs réserves de sucre, ils sont avides de glucose ! Si vous ingérez des féculents… et même quelques friandises, le glucose est aisément absorbé par le muscle. Il reconstitue le fameux stock de glycogène aisément utilisable à l’exercice. Il ne se transforme pas en graisse !

En pratique, pour limiter la prise de poids, pour être forme, n’abusez pas des féculents. Accompagnez-les systématiquement d’un même volume de légumes. Contentez-vous parfois de ces derniers après une journée de repos.

Prenez vos pâtes après l’effort… et pas avant !

N’oubliez pas la musculation !

Vous faites de l’aquacycling régulièrement, vous brûlez des sucres et des graisses pendant l’exercice. C’est bien. Mais vous pouvez faire mieux ! Il vous est possible de consommer des calories sans rien faire ! Juste en entretenant votre masse musculaire. En effet, les muscles sont des tissus nobles. Au repos, leur fonctionnement requiert beaucoup d’énergie. Ils se réparent sans cesse et reconstituent leurs fibres en permanence. On parle de « turn over métabolique ». Alors n’oubliez pas le renforcement musculaire ! Si vous souhaitez mincir et vous affûter, c’est le moment d’associer à votre entraînement une bonne dose de préparation physique généralisée (PPG) sous forme de musculation. D’autant plus qu’en cas de réduction des apports alimentaires, l’organisme puise dans les graisses mais aussi dans les muscles. Tous les deux sont utilisés pour fournir l’énergie manquante !

C’est ce qui justifie « l’effet yoyo » de bon nombre de régimes. Vous vous restreignez, vous perdez du muscle. Quelques semaines plus tard, vous reprenez vos vieilles habitudes alimentaires… alors que votre masse musculaire a diminué et que vous consommez moins de calories au repos. Vous reprenez plus de poids que vous n’en avez perdu ! En période de régime, la musculation s’impose.

En bref

Vous connaissez bon nombre de vos erreurs alimentaires.

  • Corrigez-les !
  • Mangez moins.
  • Mangez juste à votre faim.
  • Mangez lentement.
  • Mastiquez bien.
  • Posez vos couverts.
  • Ne finissez pas votre assiette !
  • Réduisez les féculents.
  • Prenez-les surtout après vos entraînements.
  • Accompagnez-les toujours de légumes.
  • Faites de l’aquacycling et de la musculation.
  • Préservez votre dépense énergétique de repos

mincir

Cet article m’a été inspiré par Stéphane CASCUA, médecin et nutritionniste du sport

Repas copieux et gras à noël, quelques verres d’alcool en trop au nouvel an, galettes des rois puis crêpes et moins de sorties sportives ! Voilà ce qui caractérise généralement la période des fêtes. À la reprise, la culpabilité s’impose à nous. Cette année, nous allons prendre la résolution de suivre les conseils de Christophe Jennequin, coach sportif, référent dans le monde de l’aquabiking et auteur du livre « L’essentiel de l’aquabiking », « Essential of aquacycling ».

Tous les ans, les mêmes questions reviennent lors des périodes de fêtes :

  • Comment retrouver la ligne après les fêtes ?
  • Faut-il suivre un régime ?
  • Puis-je manger ce que je veux le soir du réveillon si le lendemain je jeune ?

Oui, la période des fêtes est associée aux repas riches et répétés, aux aliments gras et protéinés, ainsi qu’à une diminution de la pratique sportive. Un changement de rythme brutal qui perturbe l’organisme !

Il est toutefois possible de profiter des fêtes avec un maximum de plaisir et peu de contraintes pour être de nouveau d’attaque début mars. Pour cela, il va falloir respecter quelques règles.

Sans culpabiliser !

Lors de vos différents repas, les plats vont se succéder entre décembre et mars, et vous aurez souvent le choix dans les aliments.

Pensez à favoriser les bons et à limiter ceux dont l’excès est néfaste.

repas de noel

Profitez du homard, de la langouste et des crustacés, riches en protéines et faibles en lipides. Le saumon fumé est généreux en oméga-3, qui est essentiel, mais limitez sa consommation car il est très gras. Idem pour le foie gras, n’hésitez pas à vous faire plaisir avec une tranche mais évitez d’en prendre une seconde. Au dessert, faites attention à la classique bûche de noël riche en beurre, ainsi qu’en chocolat. Dans votre verre, privilégiez des alcools à faible taux comme le champagne.

Vous l’avez remarqué, les règles alimentaires ne changent pas, même en période de fêtes. Mais les fêtes ne servent-elles pas à faire une petite entrave aux règles habituelles ? Alors écoutez-vous !

Continuez à privilégier le fait-maison. Favorisez les aliments qu’offre la nature.

Votre corps sait ce qui est bon pour lui et ce qu’il ne faut pas. Et n’oubliez pas qu’il s’agit de jours particuliers. Il est donc bon de profiter de ces grands repas en famille ou entre amis. Ces petits excès aident aussi à savoir se tenir au quotidien… Alors profitez sans culpabiliser !

Limitez les écarts !

Avant et après les fêtes, il va toutefois falloir être un peu strict et limiter les écarts.

Tout d’abord, il est important de garder un rythme alimentaire correct. Ne cumulez pas les gros repas très riches. Continuez à manger 3 fois par jour, ou 5 petits repas, comme les nutritionnistes conseillent aujourd’hui.

Évitez « le mauvais snacking à base de gâteaux, biscuits apéritifs… » mais privilégiez les fruits secs ou les légumes en tranche. Ensuite, pensez à manger de petites quantités, assis et tranquille. Si vous êtes en vacances ou même au travail, profitez de cette période plus douce pour ne pas vous précipiter et manger sur le vif. Le calme aide aussi à la digestion surtout après une raclette !

Enfin, jeûner n’est pas forcément conseillé. Les excès ne sont pas à compenser par une suppression de la consommation. Le jeûn peut être générateur de carences. Donc, même si vous le pratiquez, limitez-en la période.

Finalement, écoutez votre corps, il sait généralement ce qui est bon pour lui !

Après les fêtes, mangez plus léger. Favorisez la digestion et éliminez les toxines en consommant des aliments riches en fibres et en sucres lents. Suivez la recommandation « 5 fruits ou légumes par jour », soit l’équivalent de 600 g quotidien. Cet apport en vitamines et minéraux est le minimum journalier. Remplacez le pain blanc par du pain complet. Enfin, augmentez votre apport en protéines afin de reconstruire les cellules musculaires, d’autant plus pour les sportifs. N’hésitez pas à prendre des compléments alimentaires à base de vitamines ou fibres pour vous aider à affronter cette période.

Mettez un peu d’eau dans votre vin !

eau minérale

Les règles d’hydratation s’imposent encore plus lors de cette période, alors que l’on consomme une nourriture plus riche et que l’on boit plus d’alcool. Après les fêtes, favorisez l’eau minérale, le thé et les infusions.

Si vous reprenez une activité physique, n’oubliez pas d’augmenter votre consommation d’eau, et répartissez-la tout au long de la journée, dès votre réveil jusqu’au couché.

Une bonne hydratation vous aidera à éliminer les toxines et facilitera le transit. Vous récupérerez plus facilement de tous les excès !

Sommeil : Gardez le rythme !

Il ne faut pas oublier que le sommeil est une structure importante de récupération. Il est donc essentiel, et notamment pour les aquabikers, de gérer son sommeil comme son assiette. Et encore une fois, pas d’originalité. Privilégiez au maximum le « bon » sommeil. Un adulte a besoin de 8 heures de sommeil, si possible coucher avant minuit. Faites le maximum pour garder ce rythme, votre corps vous en remerciera.

N’oubliez pas l’aquabiking !

« Il est très important de poursuivre son activité physique régulière ou d’aller prendre un bol d’air même s’il s’agit seulement d’une marche de 30 minutes ». N’hésitez pas à diminuer l’intensité si vous vous sentez lourd, ballonné ou peu en forme. Ce qui est tout à fait normal en hiver et lors de périodes de fêtes.

Pensez à un entraînement léger ou à une séance de récupération.

pédalage

Les personnes très sportives se connaissent généralement bien. Elles font d’elles-mêmes attention. Une petite période de réathlétisation progressive vous permettra de reprendre en quelques jours l’aquabike intense. Favorisez toutefois le travail d’étirement pour compenser les consommations excessives.

Pour les personnes pratiquant peu de sport, il faudra être plus prudent. La période de réathlétisation devra être progressive et si possible encadrée par un professionnel. Privilégiez l’aquabiking dans lequel vous pouvez régler aisément votre intensité. Puis augmentez sur la durée cette intensité.