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La musculation pour être belle ! Oui mais pas seulement, associée à l’aquacycling, elle soulage aussi vos articulations et entraîne votre cœur !

Vous savez que les instituts de prévention vous invitent à faire fonctionner votre cœur. Ils vous proposent de marcher 30 minutes par jour ou bien de trottiner 3 fois 20 minutes chaque semaine. Désormais, ils vous suggèrent d’y associer 2 séances de renforcement musculaire hebdomadaires.

Plus musclé, moins douloureux !

colonne vertébrale

Quand vos muscles sont plus forts, plus endurants et mieux coordonnés, ils mobilisent plus harmonieusement vos articulations et votre colonne vertébrale tout au long de la journée. Les contraintes mécaniques sur les cartilages et les disques diminuent et vous souffrez moins !

Vous savez bien que le renforcement musculaire est un vrai traitement ! Les kinésithérapeutes l’utilisent systématiquement pour vous aider à récupérer après un traumatisme ! En cas de douleur chronique, ils peuvent aussi vous enseigner les bons exercices. Mais rapidement, pour plus de plaisir, vous devenez autonome !

C’est démontré, la musculation participe à la prise en charge des douleurs vertébrales ; celles du haut entre les omoplates ou celles du bas juste au dessus du bassin !

Elle aide au soulagement des douleurs de genoux, notamment celle situées en avant, au niveau de la rotule.

Plus musclé, moins gras !

Le muscle est un tissu très actif. Pour son entretien, sa réparation après l’effort et sa croissance, il s’y produit énormément de synthèse en protéines. Son état de contraction basal assure le maintien de notre température corporelle.

Tout cela est couteux en calories !

musculationLe muscle est en grande partie responsable de notre dépense énergétique de repos, on parle de « métabolisme basal ». Plus vous êtes musclé, plus vous consommez de calories à ne rien faire … juste à entretenir votre masse musculaire !

On dit que les sports d’endurance brûlent de l’énergie pendant l’entraînement alors que la musculation consomme des calories entre les séances !

Plus vous êtes musclé, plus vous consommez de calories au repos !

Les hommes ont le droit de manger un peu plus que les femmes car la nature les a pourvus d’une masse musculaire légèrement supérieure. Madame, après votre régime, vous avez repris plus de poids que vous n’en avez perdu car vous avez perdu des muscles !

Dès que vous limitez votre apport alimentaire pour mincir, si vous souhaitez garder la ligne, il est indispensable de faire de la musculation pour préserver votre masse musculaire et votre dépense énergétique de repos.

Plus musclé, plus jeune !

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Le vieillissement se caractérise par une perte insidieuse de muscle. Cette érosion commence dès l’âge de 30 ans ! Elle s’accélère vers 40 ans pour atteindre 1,5% par an.

Dès que les hormones, assurant l’entretien musculaire, commencent à faire défaut, les petits ventres apparaissent, le moindre écart alimentaire se paie comptant et des douleurs articulaires se manifestent.

A 80 ans, 30% de votre masse musculaire aura disparu et de la graisse l’aura remplacé !

Vous perdrez du muscle à partir de 30 ans !

La musculation associée à l’aquabiking peut vous aider à freiner efficacement cette érosion ! Les études montrent qu’il n’est jamais trop tard pour reprendre de la masse musculaire et de la force ! Les quadras retrouvent des muscles plus volumineux et plus efficaces, les personnes âgées institutionnalisées renouent avec des aptitudes fonctionnelles améliorant considérablement leur mode de vie.

Calculez votre IMC

L’Indice de Masse Corporelle (IMC) est une grandeur qui permet d’estimer la corpulence d’une personne. Cet indice se calcule en fonction de la taille et de la masse.

L’Organisation mondiale de la santé a défini en 1997 cet indice de masse corporelle comme le standard pour évaluer les risques liés au surpoids chez l’adulte. Il a également défini des intervalles standards (maigreur, indice normal, surpoids, obésité) en se basant sur la relation constatée statistiquement entre l’IMC et le taux de mortalité.

Cet indice est surtout utile pour mettre en évidence l’augmentation des facteurs de risques. Il n’a pas vocation à déterminer précisément la valeur de la masse grasse et encore moins de la masse musculaire et osseuse.

L’IMC est corrélé avec une hausse de la mortalité toutes causes confondues pour la très grande obésité (à partir d’un IMC de 35), avec une hausse des décès dus aux maladies cardio-vasculaires, aux cancers, au diabète, aux accidents. En 2013, une méta-analyse de 97 études couvrant 3 millions d’individus dans le monde et 270 000 décès, montre que le taux de mortalité des individus en léger surpoids (IMC de 25 à 30) est 6 % moindre que ceux pesant un poids normal, celui des individus souffrant d’une obésité modérée (IMC entre 30 et 35) est 5 % plus bas et celui des obèses (IMC > 35) augmente de 29 % comparativement aux sujets normaux. Plusieurs hypothèses sont proposées pour expliquer ces contrastes : les personnes en surpoids sont mieux suivies par leurs médecins qui peuvent ainsi plus facilement prévenir et traiter leurs maladies ; les excès de tissus adipeux fourniraient des réserves d’énergie aidant à lutter contre certaines maladies.

\mathrm{IMC}=\frac{\mathrm{masse}}{\mathrm{taille}^2}

Prenons mon corps en exemple, je mesure 1,64 cm et mon poids est de 55 kg :

IMC = 55 /1,642 = 55/2,6896 = 20,45

Tableau_imc

Il est important de garder à l’esprit que l’IMC n’est qu’un indicateur, non pas une donnée absolue. Du fait de leur masse musculaire, certains sportifs ont un indice de masse corporelle supérieur à 25 kg/m2, sans qu’ils n’encourent de danger. De plus, selon la morphologie d’une personne, son IMC de bonne forme varie. Une personne peut être trapue sans être grasse (par exemple Bixente Lizarazu, Mike Tyson ou Jonah Lomu), et une autre peut être longiligne mais avoir une masse graisseuse trop importante.

Par ailleurs, il faut garder à l’esprit les limites des seuils recommandés par l’OMS. S’ils sont pratiques à utiliser, ces seuils devraient idéalement varier selon le sexe, l’âge et l’origine ethniqueet ces derniers ne doivent s’appliquer qu’avec prudence au diagnostic individuel.

L’interprétation de l’impact de l’IMC sur le risque de mortalité est donc à nuancer car il ne prend en compte ni le sexe, ni l’âge, ni la répartition des graisses dans le corps (les graisses localisées au niveau de l’abdomen sont celles qui ont le plus d’impact sur la santé et la forme physique de l’individu).

Le jugement de son poids au moyen de l’indice de masse grasse doit donc se faire avec l’aide d’un médecin et la consultation d’un médecin nutritionniste ou d’un diététicien diplômé est recommandée.

Un cœur prêt pour le quotidien !

Un programme de renforcement musculaire progressif adapte votre système cardiovasculaire aux contraintes inhérentes au travail de force.

Quand un muscle se contracte, il écrase les vaisseaux qui le traversent. Le cœur doit pousser plus fort. Si vous abusez de ce type d’entraînement, il est possible de développer une hypertension artérielle. Voilà pourquoi, la musculation traditionnelle n’a pas toujours bonne réputation auprès des cardiologues !

En revanche, si vous pratiquez progressivement et modérément, vous vous préparez sans hypocrisie aux contraintes d’une vie quotidienne normale ! Vous portez plus facilement vos bagages, vous déplacez plus aisément une commode et vous parvenez à pousser la voiture en panne !

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La musculation traditionnelle, c’est bien !

Les institutions de prévention proposent de réaliser à chaque séance, une dizaine d’exercices différents de 10 à 15 répétitions. En musculation traditionnelle, on précise souvent que la charge doit être suffisamment lourde pour que la dernière répétition soit incomplète. Il est d’usage d’y effectuer plusieurs séries de chaque mouvement pour atteindre la fatigue maximum. Elle se révèle très efficace pour entretenir la force et la masse musculaire.

Mais, pratiquée en excès, elle peut aggraver ou favoriser la survenue d’une hypertension artérielle !

La musculation endurance, c’est mieux !

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Le bon compromis entre efficacité et tolérance cardiovasculaire, c’est la «musculation endurance» !

Enchaînez des séries de 30 à 40 répétitions, en mobilisant des charges suffisamment légères pour avoir l’impression de pouvoir réaliser 5 à 10 mouvements supplémentaires. Ne faites pas de pause entre les séries mais changez d’exercice.

Classiquement, alternez :

  • membres supérieurs
  • membres inférieurs
  • abdominaux
  • dos

En salle, n’hésitez pas à utiliser tous les appareils à charges guidées à votre disposition. Vous obtenez un travail équilibré de tous les groupes musculaires tout en limitant les contraintes articulaires.

La prise de volume est limitée et les femmes adorent cette méthode !

Ce «parcours de musculation» constitue un véritable «jogging musculaire». L’alternance de contractions modérées et de relâchement pompe le sang vers les muscles. Les vaisseaux s’ouvrent et votre cœur est sollicité en douceur. La tension artérielle reste raisonnable !

 

Alors, pour votre santé et votre bien-être, devenez encore plus beau et plus belle

en associant la musculation à vos séances d’aquabiking !

 

Par Stéphane CASCUA, médecin et nutritionniste du sport

Certains intellos pensent que l’aquabikeur(euse) n’est pas très malin et qu’il a remplacé son cerveau par des muscles. Des études récentes inversent l’idée reçue ! L’essentiel de l’aquabiking vous explique pourquoi et vous donne des pistes pour muscler votre cerveau et booster votre intelligence !

L’intelligence, ce n’est pas ce que l’on sait mais ce que l’on fait quand on ne sait pas !

Elle se mesure en analysant la pertinence et la rapidité d’une réaction. Elle s’évalue devant l’adaptation et la planification d’une réponse face à une information nouvelle. La justesse de l’action programmée dépend bien sûr de la bonne intégration de ces éléments récents, c’est la mémoire de travail.

Ces derniers viennent modifier les comportements automatisés appelés « mémoire procédurale ». Pour se bonifier, cette réaction passe par le filtre des connaissances théoriques : on parle de « mémoire explicite » car elle pourrait « s’expliquer » de façon rationnelle. C’est une réflexion.

La réponse est aussi – peut-être même surtout – modulée par la mémoire implicite, ces acquis inconscients issus de nos expériences émotionnelles. Ce processus neurologique est parfois appelé « intuition » !

La zone antérieure du cerveau, le cortex préfrontal, est le siège de l’intelligence, c’est lui qui synthétise toutes ces données et élabore la réponse. En profondeur, une structure en corne appelée « hippocampe » assure la navette entre ce secteur cérébral et les aires associatives où sont stockés, reliés, conceptualisés tous nos acquis. L’hippocampe transforme ainsi l’information en mémoire et en connaissance, puis en souvenir et en expérience !

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L’aquabiking… une école d’intelligence !

L’aquabiking sollicite tous les mécanismes neurologiques de l’intelligence. Pour utiliser au mieux l’aquabike on sollicite sa mémoire de travail. On intègre très rapidement l’emplacement des autres pratiquants et du coach. On va moduler ses automatismes gestuels, sa mémoire procédurale. On met à contribution sa mémoire explicite, on réfléchit à toute vitesse et se remémore les consignes des séances précédentes. On recherche dans sa culture aquabiking les éléments pertinents concernant la pratique qu’on connaît bien. On sollicite sa mémoire implicite.

Les sports, comme l’aquabiking, imposant une réaction rapide face à une multitude d’informations sont aussi des entraînements à l’intelligence. Les réseaux neuronaux sollicités sont les mêmes que ceux utilisés par le manager qui doit répondre à la question déstabilisante d’un gros client lors de la présentation d’un projet. Il module ses arguments habituels issus de la culture de sa propre entreprise. Il adapte sa réponse aux contraintes économiques de son acheteur. Il cherche dans sa mémoire implicite les éléments permettant de mieux réagir face à la psychologie de cet individu.

Image conceptuelle de synthèse sur le réseau neuronal cérébral.

C’est démontré !

KubotaKisou-sachkhaitamKISOU KUBOTA de l’université de Nihon Fukushi à Handa au Japon a réalisé une expérience significative. Il a effectué un test d’intelligence au 14 individus inactifs. Sept d’entre eux sont restés sédentaires, les autres ont couru 3 fois par semaine pendant 3 mois. à l’issue, les sportifs avaient significativement amélioré le nombre de bonnes réponses et réduit le temps consacré à la réflexion. Les résultats retrouvaient leurs valeurs initiales quand ils cessaient de pratiquer le jogging. KRAMER a réuni 120 personnes de 55 à 80 ans. La première moitié débutait un protocole d’étirements, la seconde commençait un programme de marche active ou de course. En 1 an, le groupe « stretching » voyait le volume de son hippocampe diminuer de 1 à 2 % comme tous les sédentaires. Chez les sujets bénéficiant de l’entraînement cardiovasculaire, la taille de cette structure essentielle à la mémorisation avait augmenté de 2 % !

MARK DAVIS en Caroline du Sud aux États-Unis étudie les mitochondries des neurones. Ces petits éléments sont spécialisés dans la production d’énergie cellulaire en présence d’oxygène. Il a constaté qu’elles étaient plus nombreuses chez les souris courant sur tapis !

Comment ça marche ?

Vous aviez bien admis le transfert de performance entre la gestion d’un comportement sportif complexe et l’élaboration d’une stratégie intellectuelle. Mais comment un geste sportif aussi simple que le pédalage peut-il améliorer votre réflexion et votre mémoire ? Les explications sont multiples et complémentaires !

La pratique sportive régulière limite les maladies cardiovasculaires. Les artères et les petits capillaires du cerveau sont en meilleur état. Le risque de dégradation cérébrale est réduit, la probabilité de maladie d’Alzheimer diminue !

Pendant l’effort aussi, votre cerveau bénéficie d’un débit élevé de sang bien oxygéné. Il peut produire plus d’énergie. Pour programmer un geste répétitif votre système nerveux s’active. Il sécrète des facteurs de croissance et de multiplication des neurones, notamment le N.G.F. ou nervous growth factor.

L’aquabiking impose la production de messagers chimiques stimulants, particulièrement l’adrénaline et toute sa famille appelée « catécholamine ». Ces substances sont aussi celles de la vigilance et de l’éveil cérébral. Lorsqu’un effort répétitif se prolonge, votre cerveau sécrète des endorphines, de puissants antidouleurs sources de bien-être !

Vous gagnez en sérénité et les situations complexes se décantent. Désinhibé, votre esprit vagabonde. Les « aires associatives » de votre cerveau se connectent plus aisément entre elles… et favorisent les associations d’idées. Vous êtes plus créatif ! Comme par hasard, vous mettez au point un concept ingénieux. Parfois même, vous faites une découverte ! On parle de « sérendipité ». De façon plus comportementale, la pratique de l’aquabiking régulière constitue une « véritable école d’organisation ». Les études sociologiques montrent que ceux qui font le plus de sport sont également ceux qui font le plus d’activités culturelles… on parle d’ « effet cumulatif » ! Ce sont aussi ceux qui regardent le moins la télévision : ça aussi, c’est bon pour le cerveau !

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Quels sports complémentaire à l’aquabiking pour booster votre intelligence ?

Optez pour un programme sportif proposant des stimulations cérébrales complémentaires. Une part de ces acquis est transférable dans votre vie quotidienne, sociale et professionnelle. Malgré un geste simple et répétitif, les sports d’endurance activent, oxygènent et entretiennent les neurones.

Alors nagez, pédalez, courez, faites du cardiotraining 2 à 3 fois par semaine.

Bien sûr, si vous y ajoutez la gestion de vos séances d’entraînement ou d’une stratégie compétitive les effets sont décuplés.

Complétez avec des activités mixtes imposant des mouvements plus complexes, vous mettrez à contribution plus largement votre cerveau. Le fitness chorégraphique, la danse voire le golf sont de bons exemples. On parle de « ­coordination fermée » lorsque le mouvement ne dépend que de vous.

Enfin, n’omettez pas une dose de disciplines nécessitant la prise rapide d’informations variables et la programmation d’une réaction dépendant de nombreux paramètres. Il s’agit cette fois de « coordination ouverte » lorsque votre geste varie en fonction d’un adversaire. Le tennis et le squash sont caractéristiques. Le foot, le rugby et les autres sports collectifs démultiplient les données à traiter et incluent la prise en compte psychologique des interactions sociales au sein d’un groupe.

Par le docteur CASCUA, médecin du sport et le docteur CHERMANN, neurologue.

Arrivé au cœur de la vie active, à mi-chemin entre la jeunesse insouciante et la vieillesse invalidante, le sénior aquabikeur(euse) doit-il manger différemment ? Une alimentation ciblée peut-elle contribuer à lutter contre la prise de graisse, la perte de muscle et les maladies d’usure ?

Le «sénior fédéral» se définit par un âge supérieur à 18 ans. Le «sénior sociologique» est un jeune retraité, il intègre cette catégorie entre 60 et 65 ans … les avis divergent … le débat rage ! Le «sénior médical» a plus de 40 à 45 ans, le consensus scientifique est plus serein ! A partir de ce moment charnière, il prend de la graisse sur le ventre, il perd du muscle, ses usures articulaires se manifestent, ses maladies du cœur s’expriment plus volontiers. Heureusement, mieux se nourrir peut limiter le processus !

Après 45 ans, 40 % des hommes prennent du ventre. A 80 %, il s’agit d’un phénomène génétique !

Une tendance accrue à prendre du poids !

Les chiffres sont à la fois durs et formels ! Après 45 ans, sans rien changer à leur alimentation, 40% des hommes présentent une tendance accrue à fabriquer du gras, notamment sur le ventre. En même temps, des anomalies biologiques commencent à poindre. On attribue l’une et les autres aux conséquences d’éventuels excès de table cumulés depuis l’âge de 20 ans.

Or, à 80%, il s’agit d’un phénomène génétique que les spécialistes désignent sous l’expression «syndrome X» ou encore «syndrome métabolique», voire « syndrome du gros ventre ».

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Les femmes en sont relativement préservées, du moins avant la ménopause. La proportion qui y est confrontée passe de 6% en période d’activité génitale à 26% deux ans après l’arrêt des cycles. Cet état résulte d’une efficacité diminuée de l’insuline, se traduisant par une propension accrue à fabriquer des graisses au niveau des cellules grasses du ventre, puis à les y stocker. Ce phénomène se fera principalement à partir des sucres.

Autrement dit la consommation de produits sucrés, voire de riz ou de pâtes blanches, de pain et de farines raffinées va favoriser, à distance des séances d’aquabiking, la fabrication de graisses. Bien plus que les graisses alimentaires c’est le sucre qui va poser problème.

Après 45 ans, les produits sucrés ingérés a distance d’un effort se transforment plus facilement en graisse au niveau du ventre !

Un curieux paradoxe

A colorful table set with plate, knife, fork and napkinOn se trouve alors confronté à un curieux paradoxe. D’un côté, on répète au sportif qu’il doit manger « des sucres lents », et de l’autre on suspecte de plus en plus une mauvaise réponse aux glucides de faire le lit du surpoids et des anomalies métaboliques. Alors ?

Une première remarque ; si on se met (ou qu’on se remet) a l’aquabiking pour perdre du poids et « brûler des graisses », quel est le sens d’une consommation massive de sucres ?

Les glucides constituent le carburant principal de nos muscles dans le contexte d’efforts intensifs, qui sont minoritaires relativement à ceux effectués dans un registre plus doux. La plupart du temps, l’organisme consume un mélange, en proportions variables, de sucres et de graisses. Un relatif équilibre reste nécessaire. D’autre part, juste après l’activité, nos tissus notamment les muscles conservent une forte avidité pour les glucides, qu’ils vont stocker de manière privilégiée. Sur ce court laps du temps, le processus de détournement vers le tissu adipeux sera minimal. A l’inverse, plus on s’éloigne de la période d’activité, plus le détournement et la transformation des sucres deviennent prépondérantes.

Concrètement deux conseils en découlent :

– A) mieux vaut faire 4 fois 30 min de sport par semaine que deux fois une heure. En effet, dans le premier cas de figure, on va bénéficier deux fois plus de ces périodes « privilégiées » où on court-circuit le tissu adipeux.

– B) On privilégiera les sources de glucides (y compris ceux qu’on surnomme abusivement les « sucres lents »), au cours des repas immédiatement situés après les exercices. Par exemple si la séance d’aquabiking est effectuée le matin ou le midi, le riz ou les pâtes seront consommés le midi, alors que le soir seulement des légumes accompagneront la viande ou le poisson.

Moins de sel et plus de végétaux pour protéger les os

A l’approche de la ménopause on s’inquiète de plus en plus pour ses « vieux » os. L’alimentation peut jouer un rôle relativement protecteur à l’encontre de ce processus défavorable. C’est relativement connu, et si deux nutriments devaient être cités à l’occasion d’un sondage par micro-trottoir, nul doute qu’on évoquerait le calcium et la vitamine D.

Pour ce qui est du calcium, sa place est prépondérante jusqu’à 20 ans, âge où le capital osseux s’est constitué. Mais au-delà, la richesse en calcium de la ration n’influe que très peu sur la densité de l’os. Ce qui compte plus que tout, c’est le niveau des pertes urinaires en calcium. C’est-à-dire ? Cela revient à pointer du doigt deux erreurs majeures : l’excès de sel et le trop-plein d’acidité.

Le trop plein de sel doit être éliminé par le rein, il emmène avec lui du calcium ! Dommage ! Dans l’os le calcium est stocké sous forme de bicarbonate de calcium. Le bicarbonate est une puissante substance antiacide. Alors, pour tamponner l’acidité chronique du sang, l’os se délite et perd son calcium. Dommage !

Concernant le sel (sodium) ce n’est pas l’ajout systématique sur les plats qui est en cause. Le souci provient plutôt du sel déjà présent dans certains aliments (pain, fromage, charcuterie, plats industriels), et de l’insuffisance d’apport en potassium, issu des fruits et légumes. En ce qui concerne l’excès d’acidité, l’évolution de notre ration industrialisée, avec toujours plus de produits d’origine animale et de céréales et trop peu de végétaux frais, va dans le sens d’une acidose excessive. Or, cette dernière favorise les pertes urinaires de divers minéraux, en particulier celles du calcium.

Remettre au gout du jour, légumes, poissons, fruits, soja, ira dans le sens d’une préservation du capital osseux.

Pour ce qui est de la vitamine D, la situation est plus compliquée, du fait que les déficits sont très répandus dans la population. L’une des raisons à cette tendance, retrouvée sous toutes les latitudes, tient sans doute à la restriction touchant ses meilleures sources, souvent bannies au prétexte qu’elles sont trop grasses (poissons bleus, abats, gibiers). Pensez aux Japonaises. Bien que ne consommant pas de laitages, elles souffrent très peu d’ostéoporose. Et leurs marathoniennes font moins de fracture de « fatigue » que leurs homologues occidentales !

Après 45 ans, l’apport en Calcium n’est pas l’élément essentiel à la protection de l’Os !

Des aliments clés contre la crise cardiaque et le cancer

Les accidents cardio-vasculaires ou la découverte de cancer augmente nettement à l’approche de la cinquantaine. La pratique régulière de l’aquabiking exerce un effet ambivalent vis-à-vis de ces maladies. La relation associant ces maladies à cette pratique sportive décrit une courbe en « U ». Trop ou trop peu sont deux situations tout autant défavorables.

La question qui se pose est de savoir quel est le niveau de pratique optimal pour un individu « x ». Cela va dépendre des facteurs « environnementaux », au premier rang desquels, outre le tabagisme et l’activité, figure l’alimentation.

De ce point de vue, il est aujourd’hui reconnu qu’une ration inspirée du modèle crétois, riche en acides gras «oméga 3» (huiles de colza, de noix, de cameline, lin, noix, poissons bleus, aliments « Bleu Blanc Cœur ») et en antioxydants (fruits et légumes, épices, aromates, vin rouge, thé vert) va conférer une protection maximale.

De plus, ce modèle est compatible avec la prévention du syndrome métabolique et de l’ostéoporose. A l’opposé de la malbouffe actuelle en fait !

Des protéines le matin pour le dynamisme et les muscles

L’une des caractéristiques propres à cette tranche d’âge est l’implication importante dans la vie active. Famille, travail, transport, il faut encore trouver du temps pour faire de l’aquabiking … parfois au détriment des repas ou sur les créneaux horaires qui leur sont habituellement consacrés.

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Pas moins de 30% des aquabikeurs(euses) quadra ou quinqua font du sport le midi. Cette habitude, qui leur permet de rester actifs, nécessite une réorganisation des repas. Celui du midi sera plus souvent réduit à portion congrue ou différée dans le temps. C’est l’une des raisons pour lesquelles on peut recommander l’ajout, au petit déjeuner, d’un aliment riche en protéines, œuf, jambon, bacon, fromage, ce qui va à la fois différer le retour de la sensation de faim, compenser un éventuel en-cas pris sur le pouce entre treize heures et treize heure trente, et apporter des nutriments stimulants le fonctionnement cérébral. Cet apport matinal en protéine contribuera également à préserver la masse musculaire qui décline insidieusement chez le sénior.

Il reste du chemin à parcourir. Plus de 50% des Français continuent à pratiquer un petit déjeuner dit « continental », l’une des plus belles aberrations nutritionnelles de notre époque !

Par M. RICHE, doctorat de nutrition humaine et diplômé de Micro-nutrition.

Comment l’utilisation de l’oxygène par le corps réagit aux changements des niveaux d’activité ? À quelle vitesse peut-on envoyer de l’oxygène aux muscles ? Quel est la quantité de baisse de VO2max en prenant de l’âge ? Se ne sont pas des questions que tous les aquabikeurs et aquabikeuses se posent mais tachons quand même d’obtenir quelques explications.

msseLe journal « Medicine & Science in Sports & Exercise » a publié deux graphiques assez intéressants sur le sujet. Ceux-ci ont comparé des volontaires de trois tranches d’âge différentes :

  • jeunes (moyenne d’âge 24 ans)
  • âge mûr (52 ans)
  • âgés (66 ans)

Dans chaque groupe d’âge, la moitié des individus n’était pas entraînée mais ils étaient actifs pendant leurs loisirs, tandis que l’autre moitié était composée de cyclistes très réguliers qui s’entraînaient plus de 300 km par semaine !

Le premier graphique montre le VO2max dans les six groupes :

 

Les résultats sont plutôt clairs. Le groupe entraîné est toujours plus haut que le groupe non-entraîné, et les deux groupes déclinent à un taux identique de 8% à 9% par décennie en vieillissant.

La quantité de baisse du VO2max

25Il y a eu un débat ces dernières années pour connaitre la quantité de baisse de VO2max en prenant de l’âge qu’il est possible d’attribuer au vieillissement en soi, et quelle quantité résulte du fait d’être de moins en moins actif en vieillissant. Dans cet ensemble particulier de données, il semble que le déclin soit surtout entièrement attribuable à l’âge, parce que les cyclistes perdent du VO2max aussi vite que le groupe non entrainé !

Bien entendu, ils partaient d’un niveau plus élevé, ainsi les cyclistes de 66 ans étaient aussi en forme que les participants de 24 ans non cyclistes, ce qui est plutôt rassurant.

La cinétique VO2

Mais l’objectif de cette étude est légèrement différent, il cible la cinétique VO2 – c’est-à-dire comment l’utilisation de l’oxygène par le corps réagit aux changements des niveaux d’activité.

Quand vous passez soudainement du repos à l’aquabiking intense (comme on peut le faire lors des entraînements par intervalles), vos muscles ont soudainement besoin d’une énorme quantité d’oxygène, et il faut un moment pour que le reste du corps – les poumons, cœur, vaisseaux sanguins ou enzymes – soient lancés à grande puissance.

On peut mesurer la rapidité de la réaction du corps à une augmentation soudaine de la demande en oxygène. C’est ce que montre le graphique ci-dessous pour les six groupes d’individus.

De nouveau, vous êtes dans de meilleures conditions (vous aurez une réaction plus rapide) si vous êtes entraîné plutôt que non entrainé, et ce quelque-soit l’âge que vous avez !

Mais l’effet le plus important qui saute aux yeux est le dramatique ralentissement du groupe âgé et non entrainé comparé à tous les autres groupes. Contrairement au changement de VO2max, il s’agit d’un changement qui résulte de l’inactivité plutôt que du vieillissement. Tous les groupes entraînés avaient essentiellement la même cinétique VO2, mais parfois après 60 ans, la cinétique VO2 commençait vraiment à s’effondrer si l’on n’est pas en forme physiquement !

Qu’est-ce que cela signifie ?

Les facteurs qui affectent la cinétique VO2 sont plutôt complexes, mais l’une des clés est le réseau de distribution du sang.

Afin d’augmenter rapidement la distribution d’oxygène, il faut être en mesure de bien distribuer le sang ; les études ont montré que moins d’une année d’entrainement d’endurance augmente la capillarisation de 20% à 40%. Ceci peut être l’un des facteurs clé que l’on perd en vieillissant si on ne reste pas en forme physiquement.

Ce n’est sans doute pas la raison déterminante pour laquelle on se met au sport (il est rare qu’on dise : « je me suis mis à l’aquabiking pour empêcher ma cinétique d’oxygène de décliner » !) , mais c’est un bel exemple des nombreuses façons subtiles par lesquelles le corps travaille si on le conserve en forme, et qui cesse si on est sédentaire.

Le sénior perd des muscles et de la force. Rapidement, les conséquences sportives et esthétiques sont visibles. Plus tard, la perte d’autonomie et les chutes menacent. Une prévention précoce est indispensable, l’aquabiking est essentiel !

L’origine de la réduction de la masse musculaire est multifactorielle : les hormones, la nutrition, l’oxydation, la mort des cellules musculaires ou de neurones moteurs. Mais la réduction insidieuse de l’activité joue un rôle crucial ! C’est une bonne nouvelle ! Il suffit de s’y mettre ! A vos aquabikes !

Pourquoi tant de dégâts ?

Les études sont unanimes, la force et le volume des muscles régressent avec les années !

  • Entre 30 ans et 80 ans, on assiste à une perte de 30% de la masse musculaire.
  • La force diminue de 1,5% par an à partir de 50 ans et de 3 % par an à partir de 70 ans.

Le fonctionnement du muscle est encore plus altéré que son volume. Les fibres microscopiques utilées à la contraction sont peu à peu remplacées par du tissu fibreux et de la graisse. La réduction des hormones sexuelles est en partie responsable de cette involution. Les courbatures et les claquages se réparent moins bien. Les cellules de réserves appelées «satellites» sont moins nombreuses. Elles se multiplient de moins en moins. Parfois même, elles s’autodétruisent, on parle d’apoptose. Les hormones produites par les glandes sexuelles diminuent avec les années. Ce phénomène est relativement brutale chez la femme, c’est la ménopause ; Il est plus insidieux chez l’homme, c’est l’andropause.

Plus tôt, vers 35 ans, la fameuse DHEA voit son taux s’abaisser. Elle est produite par la glande surrénale, situé au-dessus du rein. Elle ressemble aux hormones sexuelles. Plus précocement encore, vers 18 à 25 ans, l’hormone de croissance diminue également.

Toutes ces substances ont des fonctions anabolisantes, elles stimulent la construction des tissus, notamment du muscle !

Dans le cerveau et la moelle épinière, bon nombre de neurones moteurs dégénèrent. Les faisceaux musculaires correspondants régressent à leur tour. Mais, le processus inverse aussi est très probable ! L’absence de sollicitation musculaire contribuerait à faire mourir les neurones ! Ce sont surtout les «fibres rapides» à l’origine des contractions puissantes qui diminuent … sûrement par manque de travail spécifique !

La diminution du nombre de petits vaisseaux présents entre les fibres engendre une réduction du volume et des performances musculaires. Avec le temps … et en cas d’effort excessif, les muscles «rouillent» et «s’inflamment». L’oxygène brûlant l’énergie nécessaire à la contraction oxyde aussi le tissu musculaire. Avec les années le système immunitaire se dérègle, il agresse le muscle et d’autres tissus vieillissant. Le nettoyage des courbatures est aussi à l’origine d’une inflammation. Les globules blancs fossoyeurs font parfois du zèle et éliminent trop de fibres musculaires. Même si la modération des entraînements s’impose, un entretien musculaire est indispensable.

Le manque de sollicitation est responsable de plus de 50% de la fonte musculaire du senior.

Perte de muscle : des conséquences tout azimut !

Bien avant de vous affaiblir, le manque de muscle vous fait grossir et favorise le diabète.paris_seniors_2012ok

40 à 50 % de notre corps est constitué de muscle. Près du quart des fibres musculaires se renouvellent chaque jour. Vous comprenez pourquoi ce tissu consomme autant d’énergie notamment de sucre … même au repos ! Ainsi, voir fondre sa masse musculaire, c’est laisser le sucre s’accumuler dans les vaisseaux et le diabète s’installer. C’est aussi brûler beaucoup moins de calories quotidiennement et stocker les graisses ! Autrefois, on pensait que seuls les sports d’endurance permettaient de lutter contre le diabète et le surpoids. On sait désormais que l’aquabiking y contribue tout autant !

Si vous êtes plus fort, vous assumez aisément les contraintes du quotidien : porter les courses, déplacer un meuble. Un vrai confort ! Plus tard, cette aisance devient un facteur d’autonomie et de maintien à domicile ! La mise en institution est reportée voir inutile !

De surcroît, il est démontré qu’être plus musclé réduit le risque de chute.

Mieux encore, si vous tombez, vous vous fracturez moins souvent le fémur. C’est logique, l’aquabiking, en tirant sur les os, a contribué à les rendre plus solide. Des muscles plus volumineux se comportent aussi comme des amortisseurs. En se contractant à l’impact, ils diffusent l’onde de choc à la manière d’un casque !

Quand on sait que 30% des victimes de fracture du col du fémur décèdent de leur complication et qu’une même proportion perdent leur autonomie, capitalisons du muscle au plus vite !

Musclez-vous ! … dès que possible !

Il a été mis en évidence que la vitesse de marche à un âge avancé était corrélée à la force quelques dizaines d’années plus tôt !

Investissez pour votre retraite, faites de l’aquabiking !

aquabike seniorS’il est conseillé de réaliser ce bon placement le plus précocement et le plus assidûment possible, il n’est jamais trop tard ! Quel que soit votre âge, vous pouvez augmenter votre force musculaire. Un programme d’aquacycling de 3 à 4 mois permet de doubler la force des seniors. Au cours des premières semaines, une amélioration rapide est obtenue grâce à une meilleure coordination. Ce phénomène neurologique passe par une synchronisation des fibres du muscle sollicité et un plus grand relâchement des muscles opposés. Dans les mois suivant, le nombre de fibres s’accroît de 30% et les muscles augmentent leur volume de 10%. Un apport supplémentaire en protéines améliore encore un peu le résultat.

Bien évidemment cette progression n’est pas acquise définitivement, il faut poursuivre l’entraînement pour stabiliser la musculature. L’activité physique stimule la production des fibres musculaires en réponse aux micro-lésions. L’aquabiking provoque aussi une libération d’hormones sexuelles et anabolisantes. L’entraînement cardiovasculaire fractionné stimule la sécrétion d’hormone de croissance. Ces réactions naturelles permettent, à l’issue des séances, de reconstruire un muscle encore plus fort.

Le travail en endurance permet aussi de prendre de la masse musculaire car il augmente le calibre et la quantité de vaisseaux sanguins traversant les muscles.

L’aquabiking pour la force des séniors ?

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Les entraînements d’aquabiking se montrent très efficaces. La séance doit comporter 5 à 10 mouvements. Pour chacun d’eux, il faut réaliser 2 à 3 séries de 10 à 12 répétitions séparées de 2 à 3 minutes de récupération actives (pédalage souple). Les charges doivent se situer entre 60 et 80% de la force maximum, c’est-à-dire suffisamment importante pour que la dernière répétition soit très difficile ou incomplète. Ce type de séance se révèle très contraignant sur le plan locomoteur et cardiovasculaire notamment en cas d’hypertension. Il est parfois contre-indiqué ou doit être alterné avec des entraînements moins pénibles.

«L’aquabiking endurance» réalise un excellent compromis. Cette fois, il s’agit d’enchaîner sans récupération de nombreux mouvements différents et complémentaires. Les séries sont de 30 à 40 répétitions et les exercices pratiquées sont faciles techniquement. Il faut avoir la sensation de pouvoir effectuer 5 répétitions supplémentaires. Comme vous l’avez compris, la «l’aquabiking en endurance» est efficace pour entretenir la fonction et le volume musculaire, notamment grâce au maintien d’une vascularisation abondante. Ce type d’adaptation peut aussi être obtenu à l’occasion d’activité foncière.

Encore une fois, vous constatez que la variété des séances contribuent à entretenir votre force et votre volume musculaire … au grand bénéfice de votre santé !

 

Par Stéphane CASCUA, médecin du sport

Le corps humain comprend plus de 640 muscles dont la taille varie selon leur fonction. Ces muscles constituent en moyenne 43 % de la masse sèche du corps.

La contraction musculaire permet de mouvoir des parties du corps s’il s’agit de muscles squelettiques, ou de mouvoir des substances à l’intérieur du corps s’il s’agit de muscles lisses ou cardiaques.

Physiologie

Le bon fonctionnement des muscles nécessite une source d’énergie par l’apport de sucres issus de notre alimentation (combustible) et d’oxygène prélevé dans l’air ambiant par les poumons (comburant). La circulation sanguine permet de véhiculer ces produits dans le muscle et d’évacuer le gaz carbonique (CO2) ou les produits toxiques, résultant du catabolisme, dans le torrent circulatoire (circulation sanguine générale).

Tout travail musculaire doit également passer par une phase suffisante de repos physiologique pour permettre la régénération métabolique du système. À défaut de tout repos, le métabolisme musculaire produit de l’acide lactique (lactates, fermentation, métabolisme anaérobie) et le muscle passe par l’état douloureux d’une crampe. Ceci réduit ou stoppe l’activité musculaire, contraignant ainsi le muscle à transiter par une régénération métabolique salutaire, ou phase de repos physiologique.

L’énergie musculaire est principalement constituée d’ATP (Adénosine Tri-Phosphate) par le biais de la transformation du glucose (glycogène, glucides) via le cycle de Krebs (métabolisme aérobie).

L’exercice

L’exercice est souvent recommandé comme moyen d’améliorer les capacités motrices, l’agilité et la force musculaire.

L’exercice a divers effets sur les muscles, les tissus conjonctifs, les os, et les nerfs qui stimulent les muscles.

Les atouts de l’aquabiking

Le principal atout de l’aquacycling est de développer l’endurance cardio-vasculaire et musculaire.

Cette activité sollicite à la fois le muscle cardiaque et les muscles du corps de la tête aux pieds, en passant par les abdominaux, les pectoraux, les bras, le dos, les fessiers et surtout les membres inférieures permettant ainsi de les affiner et de les rendre plus toniques.

La cellulite

L’aquacycling est un excellent moyen de faire la chasse à la cellulite : le mouvement de flexion-extension de la jambe relance la circulation, fait travailler les muscles en profondeurs et améliore donc significativement la circulation sanguine.

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Un pédalage efficace

Malgré sa simplicité apparente, le pédalage aquatique est un mouvement qui doit s’apprendre. Ou du moins s’optimiser afin d’exploiter au mieux ses ressources biomécanique.

L’essentiel du travail technique porte sur l’orientation du pied sur la pédale pendant le cycle de pédalage, avant ou arrière, afin d’optimiser le couple de force.

Le mouvement de pédalage peut se décrire en 4 phases qui s’enchaînent les unes aux autres. Les études biomécaniques soulignent l’aspect dynamique (c-a-d participant à la propulsion) de ces 4 phases : on ne parle plus de point mort bas ou haut, mais de zones de moindre efficacité (ou zones de transition). Pour autant , le cycle de pédalage permet, pour chaque groupe musculaire, l’alternance de phases de travail et de récupération.

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Le but du jeux en aquacycling est de réduire au minimum les 2 phases de transitions afin d’effectuer un « pédalage rond » synonyme de meilleur rendement que se soit en pédalage avant ou arrière !

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