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De nombreuses idées reçues sont véhiculées dans le monde de la sclérose en plaques (S.E.P.). L’une des plus répandues est qu’il ne faut plus pratiquer d’activité physique au risque d’augmenter la fatigue liée à la maladie. Nous souhaitons ici rassurer les patients : l’aquabiking et la maladie ne sont pas incompatibles, bien au contraire !

À l’heure actuelle on ne guérit malheureusement pas de la sclérose en plaques, il faut donc apprendre à vivre avec et faire le nécessaire afin de retarder au maximum l’apparition des premiers troubles handicapants. L’un des principaux symptômes de la S.E.P. est la fatigue qui devient rapidement handicapante car elle entraîne une réduction de la vie sociale, des activités quotidiennes et professionnelles… Des difficultés locomotrices sont également observées, secondaires à l’apparition d’une faiblesse motrice, une rigidité des membres (spasticité), à des troubles de l’équilibre ou de la coordination.

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L’arrêt du sport aggrave le handicap

Une enquête réalisée par le réseau de santé alSacEP a mis récemment en évidence que la principale cause d’arrêt du sport pour les personnes atteintes de S.E.P. était la maladie elle-même. Ainsi, près de 50 % des patients, préalablement sportifs, interrompent toute activité sportive au moment du diagnostic. De fait, les personnes atteintes se sentant fatiguées, évitent de pratiquer un sport ou une activité physique de peur d’accentuer encore plus la fatigue créée par la maladie. Et suite à l’annonce du diagnostic, difficile à surmonter, beaucoup passent par une phase d’acceptation délicate et nombreux sont ceux qui stoppent toute activité physique.

Depuis plusieurs années et notamment grâce aux travaux menés au Canada, nous constatons que ce manque d’activité physique est délétère, entraînant la personne dans ce que l’on appelle une spirale de sédentarité. Or, dans la plupart des cas, la fatigue est au contraire accentuée par le déconditionnement à l’effort. Et la fatigue est un symptôme apparaissant, dans la majeure partie des cas, bien avant les premiers troubles handicapants. Elle sera donc en partie responsable de la persistance de ces troubles si le malade ne maintient pas une activité physique régulière pour limiter l’apparition d’un handicap.

Plus fort comme les poussées

Photo_ruban_HDDepuis le milieu des années 1980, de nombreuses études ont démontré que les activités d’endurance avaient des effets positifs sur la fatigue. Le déconditionnement est donc possiblement réversible et faire travailler le système cardio-pulmonaire pourrait permettre de diminuer l’impact de la fatigue voire même retarder l’apparition de celle-ci lors d’un effort.

Les différentes études nous montrent que les exercices d’aérobie renforcent non seulement la santé cardiovasculaire et la capacité des membres, mais permettent également de diminuer la dépression et la fatigue. De ce fait, lorsqu’une poussée* intervient, la force musculaire acquise grâce à l’exercice physique fournit un terrain solide pour le rétablissement. Il n’est donc pas impossible, voire même recommandé, de pratiquer un sport ou une activité physique lorsque l’on est atteint d’une pathologie telle que la S.E.P.

Le pratiquant devra éventuellement adapter son activité en fonction des difficultés qu’il peut éprouver : informer les responsables de l’association sportive ou bien s’orienter vers les clubs et structures adaptés bénéficiant d’une section handisport. Avant de reprendre un sport, faire plusieurs séances de ré-entraînement à l’effort est recommandé pour se remettre en forme et connaître ses limites. Il faut aussi préférer une activité régulière échelonnée sur la semaine plutôt que concentrée en une seule séance.

Pratiquer une activité physique permet aussi de penser à autre chose pendant quelques heures et d’ajouter ainsi aux bienfaits physiologiques des effets positifs sur son état psychologique.

À la recherche de nouveaux repères

Nous préconisons aux patients souhaitant commencer ou continuer une activité physique de s’orienter vers un nouveau sport dans lequel aucun repère n’a déjà pu être établi dans un passé proche. De ce fait, les comparaisons ne se feront plus sur les aptitudes passées mais bien sur les évolutions d’une séance à l’autre.

Une étude pilote a été réalisée récemment par le réseau alSacEP en partenariat avec le groupe associatif SIEL Bleu, spécialisé dans l’activité physique adaptée, sur un groupe de 3 patients atteints de S.E.P. Réalisé sur une période d’un mois, le programme comprenait une heure de ré-entraînement à l’effort et une heure de stretching et équilibre par semaine. Sur une aussi courte période, nous avons observé des évolutions significatives chez les pratiquants : la fréquence cardiaque en course a été réduite, la vitesse de course ou de marche et la distance de marche ont été augmentées, la souplesse a été améliorée et les temps d’équilibre ont évolué avec des augmentations variant de 122 à 532 %.

Une étude complémentaire lancée à l’automne permettra de mieux comprendre les mécanismes physiopathologiques mis en jeu lors de l’entraînement et ainsi de mieux argumenter de l’intérêt de l’exercice chez les patients atteints de SEP.

L’activité physique permet de développer ses capacités énergétiques, de reculer le seuil d’arrivée de la fatigue et ainsi de maintenir l’autonomie dans les activités quotidiennes. En permettant aux personnes de réinvestir leurs corps ou par son action de vecteur de lien social, elle a également des effets bénéfiques sur le plan psychologique. Avec sa marque sportive Solidaires en Peloton, la Fondation ARSEP promeut depuis 2 ans déjà, l’activité physique comme un complément aux thérapeutiques et permet grâce à son réseau d’informer et de motiver les personnes touchées par la maladie dans toutes les régions de France.

La Sclérose en plaque

La sclérose en plaques (S.E.P.) est la première cause de handicap non traumatique chez les jeunes adultes âgés de 20 à 40 ans et touche plus de 80 000 personnes en France. Elle concerne majoritairement les femmes puisque deux tiers des personnes touchées sont de sexe féminin. La S.E.P. est une pathologie neurologique entraînant la disparition de la myéline entourant les fibres nerveuses du système nerveux central (cerveau, nerfs optiques et moelle épinière). Cette démyélinisation provoque un ralentissement de la transmission de l’influx nerveux ; l’information élaborée par le cerveau n’est plus ou mal envoyée aux différentes parties du corps, ce qui explique les signes de la maladie :

  • troubles moteurs
  • troubles oculaires
  • troubles sensitifs
  • troubles de l’équilibre
  • troubles urinaires et sexuels

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Solidaires En Peloton

Marque d’espoir et de solidarité, Solidaires En Peloton, grâce au sport, rassemble l’énergie et la combativité de tous, malades ou non, pour faire avancer la recherche sur la SEP avec la Fondation ARSEP. Vous aussi, vous pouvez participer : inscrivez-vous à un événement répertorié au calendrier Solidaires En Peloton (blog http://solidaires-en-peloton.blogspot.fr). Portez le maillot Solidaires en Peloton (en vente sur le blog ou le site de la Fondation : www.arsep.org). Proposez à votre entreprise, votre club de sport, de monter une action sportive en soutien à la Fondation. Vous pouvez aussi faire un don à la Fondation ARSEP. Plus de renseignements : 01 43 90 39 39 solidairesenpeloton@arsep.org La Fondation ARSEP, reconnue d’utilité publique, est agréée par le Comité de la Charte pour un don en confiance.

Références :

ZAENKER (P.), ZAENKER (A.), ONGAGNA (J.-C.), ZAENKER (C.), DE SEZE (J.), Évaluation de l’activité physique chez les patients atteints de sclérose en plaques, Revue neurologique, Tome 167 supplément 2, Elsevier Masson, avril 2011, p.A135

VAN DEN BERG (M.), DAWES (H.), WADE (D.T.), NEWMAN (M.), BURRIDGE (J.), IZADI (H.), et al. Treadmil training for individuals with multiple sclerosis: a pilot randomised trial. J Neurol Neurosurg Psy 2006;77:531–3.

GALLINE (P.) et al. Réentraînement à l’effort et sclérose en plaques, Annales de réadaptation et de médecine physique n°50, p.369-372

DEPIESSE (F.), GRILLON (J.C.), COSTE (O.), Prescription des activités physiques : en prévention et en thérapeutique, Paris, Masson, 2009.

Livre blanc de la sclérose en plaques, Comité de pilotage des États Généraux de la Sclérose en plaques, Édition et publication du Livre blanc de la Sclérose en plaques, avril 2006.

Par Pierre ZAENKER, Doctorant en STAPS sur les déficiences et les activités physiques adaptées et Professeur Jérôme DE SEZE, du service Neurologie au CHU Strasbourg.

Des professionnels se sont interrogé sur les nouvelles méthodes de coaching au sein des entreprises et sur la prise en charge du bien-être des employés. La société Procter & Gamble® présente son programme de bien-être, le Vibrant Living.

Depuis plusieurs années, des entreprises ont pris le contrepied de FORD et de ses méthodes de travail pour replacer l’Homme au centre de la production. Issu des États-Unis, le programme Corporate Athlete se sert des grandes recettes du sport pour former des leaders et modifier l’environnement corporate.

Entraînement, récupération, compétition, sommeil et nutrition, le quotidien du sportif est analysé pour en tirer une formation pour les athlètes des entreprises.

L’activité physique et le sport deviennent des outils pour le monde professionnel permettant de rendre les employés plus performants.

Et pour cela, le bien-être, la forme et la santé mentale des salariés sont devenus des préoccupations au sein des entreprises.

Depuis quatre ans, la société Procter & Gamble®, spécialisée dans les biens de consommation courante tels que l’hygiène et les produits de beauté, a développé son programme de formation bien-être, appelé Vibrant Living. De la simplification du travail à la prise en charge d’activités ludiques, intellectuelles et sportives pour les salariés de l’entreprise, rien n’est laissé au hasard.

Hervé GENTIEU, DRH de Procter France®, y voit un moyen d’aider les individus à s’épanouir dans la vie professionnelle mais aussi dans la vie personnelle en activant leur curiosité et en mettant à leur disposition les outils nécessaires.

La thématique sportive et l’hygiène de vie prennent alors tout leur sens.

La pratique d’activité physique ou sportive, regroupée dans le programme « body, mind, agility », semble permettre aux employés de se sentir bien dans leur tête et dans leur corps. Un programme Corporate Athlete d’un coût de 30 000 € par an. Mais la santé n’a pas de prix !corporate athlete

Afin de mettre en place cette philosophie du sport et de la forme dans l’entreprise, la société Procter & Gamble® a mis à disposition de ses salariés différents outils et une communication interne. Des structures sportives telles que des salles de sport, des terrains de football, de jorkyball, de squash… sont accessibles aux employés à certaines heures de la semaine. Une partie des inscriptions à des clubs de sport ou des salles de sport est remboursée par la société. Des conférences sur le sommeil, la nutrition… ou l’intervention de professionnels, sont organisées par le service des ressources humaines.

Un programme de nutrition a aussi été mis en place au sein de la société. On trouve, par exemple, une signalétique de couleurs à la cantine afin de pouvoir équilibrer ses repas. Des campagnes d’affichage sur une bonne alimentation et la performance physique décorent de manière éphémère les murs de la cantine. Des journées sont dédiées au sport et à la forme avec des petits déjeuners énergétiques servis à l’entrée du bâtiment.

Enfin, la direction aide et incite ses employés à participer à des événements sportifs. En 2002, un groupe de « Proctériens » a participé au Marathon de New York soutenu et encouragé par la société. Et depuis 2009, l’EcoTrail de Paris® avec son Challenge Entreprise est devenu un rendez-vous incontournable !

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L’EcoTrail de Paris® est l’événement le plus corporate chez Procter & Gamble®. Tout a commencé en 2009 avec la participation à l’événement d’une petite équipe de « Proctériens ». L’engouement s’est vite installé au sein de l’entreprise. Le groupe de participants a grossi en quelques années et l’esprit de compétition a pris place. Comme le définit Nicolas MACÉ, responsable RH de la division prestige, « cet événement a créé une émulsion dans l’équipe. L’objectif est maintenant de rallier le plus grand nombre et de grappiller des places dans le Challenge Entreprise ». Et comme dans toute compétition, des champions apparaissent. « L’année dernière, nous avons eu un héros qui a fini le trail 80 km. Il a gagné en reconnaissance et a eu droit à sa standing ovation pendant un de nos meetings ». Cette pratique au siège de Procter & Gamble®, a aussi influencé d’autres lieux d’activité de la société comme à l’usine de Sarreguemines où des initiatives locales se développent en reprenant une partie du programme Vibrant Living.

Les résultats d’un programme tel que le Corporate Athlete ou le Vibrant Living de la société Procter & Gamble® restent flous. Mais pour Hervé GENTIEU et Nicolas MACÉ, ce programme a ses effets : il permet non seulement d’obtenir une population en bonne santé mais aussi de limiter les risques psychosociaux. Aujourd’hui, l’ambiance au sein de Procter & Gamble® est saine, les employés ont l’esprit de compétition. Pour Hervé GENTIEU, on peut désormais observer « une ADN de l’entreprise : le challenge au quotidien ».

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La vitamine D est indispensable à la solidité des os. Elle intervient aussi dans la force musculaire et la santé du cœur. Elle est essentielle pour l’aquabikeur(euse) ! Elle est produite à 80% dans la peau sous l’influence des rayons solaires. En hiver, la majorité des sportifs sont carencés !

Vitamine D03Selon les études, 50 à 100% de la population vivant en climat tempéré manque de vitamine D. Autrefois, chasse, cueillette et agriculture nous permettait de passer un maximum de temps à l’extérieur.

Désormais, notre vie recluse dans les maisons et les bureaux nous prive des bienfaits du soleil. Une étude menée chez les sportifs illustre bien l’influence de ce phénomène. CONSTANTINI constate que 94% des danseurs et des basketteurs sont carencés en vitamine D. Ils ne sont que 48% parmi ceux qui font du sport à l’extérieur dans les pays ensoleillés. De surcroît, en hiver, la durée et l’intensité de l’ensoleillement sont insuffisantes et les peaux sombres produisent moins de vitamine D. Bref, il est probable que vous en manquiez !

La vitamine D, c’est essentiel pour les os !

La vitamine D stimule l’absorption du calcium par l’intestin puis son entrée dans le tissu osseux. En effet, le calcium relie entre elle les protéines de l’os et confère sa rigidité à tout l’édifice. On peut comparer ce montage à du béton armé. Les tiges métalliques correspondent aux protéines et le béton, issu de monde minéral, au calcium. En cas de carence profonde en vitamine D, l’os est mou. Il se déforme sous l’effet des contraintes mécaniques et du poids. On parle d’ostéomalacie chez l’adulte, de rachitisme chez l’enfant.

Dans un contexte d’insuffisance moins marquée, telle qu’on la rencontre chez les sportifs, on constate souvent une réduction de la densité osseuse et une «sensibilité des os». Les tibias, les talons, soumis aux impacts de la course à pieds, se montrent parfois douloureux.

Dans le sang, on note l’augmentation des déchets en provenance de l’os. En effet, pour maintenir un taux de calcium sanguin constant, l’organisme carencé en vitamine D n’hésite pas à grignoter sa propre structure osseuse !

Chez l’aquabikeur assidue, ce tableau s’associe souvent à une alimentation insuffisante, une maigreur, un manque d’hormone féminine et une absence de règles. Tous ces facteurs se cumulent pour altérer la construction et la réparation des os. Ainsi, la carence en vitamine D pourrait favoriser les fractures, notamment les fractures de fatigue !

La vitamine D, c’est important pour les muscles

La vitamine D active la production des protéines des muscles. Elle stimule l’ouverture des petites citernes musculaires contenant le calcium. Cette libération massive de minéraux chargés électriquement déclenche une contraction plus vigoureuse. Vous comprenez pourquoi la vitamine D améliore la force et la puissance musculaire. C’est démontré chez le jeune adulte ! Chez le sénior, la carence en vitamine D est associée à une démarche chancelante. Cette faiblesse concoure sûrement tout autant que la fragilité osseuse à la survenue des célèbres « fracture du col du fémur ».

La vitamine D, un élément clé pour le cœur et les vaisseaux

La vitamine D participe à la régulation de la pression artérielle et réduit l’hypertension. Elle influe sur la production des hormones qui remplissent, ouvrent et ferment les vaisseaux. Là encore le calcium intervient dans la contraction des petits muscles qui entourent les artères. Ces processus se révèlent essentiels aux cours de l’effort. Globalement, il semblerait que la vitamine D diminue la probabilité de crise cardiaque. Elle limite aussi le risque de diabète caractérisé par l’excès de sucre dans le sang. En effet, elle favorise la pénétration du sucre dans les muscles et son stockage sous forme de glycogène. Là encore, vous le savez, c’est primordial pour l’aquabiker.

La vitamine D pour booster l’immunité

La vitamine D module l’action des globules blancs, les cellules chargées de nous débarrasser des microbes, des déchets tissulaires ou des cellules anormales. Grâce à cette substance, notre système immunitaire reconnait et mémorise plus aisément les microbes. Elle réduit le risque d’infection hivernale chez le sportif qui s’entraîne dans le froid.

La vitamine D participe au nettoyage des lésions et à l’activation des processus de reconstruction. Cette régulation de l’inflammation se révèle essentielle pour la guérison des courbatures et des blessures de l’aquabiker.

La vitamine D active également l’autodestruction des cellules cancéreuses. Les carences en vitamine D paraissent associées à une nette augmentation du risque de cancer du sein et du côlon.

Vitamine D, comment éviter les carences ?

En hiver, profitez du soleil ! Le sport peut vous aider ! Entraînez-vous à l’extérieur au moins 2 fois par semaine, pendant plus de 30 minutes. Essayez de réaliser vos séances aux heures les plus ensoleillées, idéalement au moment du déjeuner. Dès que vous êtes bien échauffé, enlevez vos gants, remontez vos manches. Mettez un bonnet plutôt qu’une casquette afin de profiter des UV sur votre visage. Si vous le pouvez, partez en vacances au soleil plutôt qu’au sport d’hiver.Vitamine D01

Mangez des poissons gras : saumon, maquereaux, hareng, anchois, sardine ou thon, deux à trois fois par semaine. Si vous êtes courageux et adepte des traditions, optez pour l’huile de foie de morue, 10 fois plus riche en vitamine D! Il est d’usage de proposer 1 cuillère à café par jour pendant 1 mois chaque année. Le jaune d’œuf et les produits laitiers gras notamment le beurre, contiennent de la vitamine D mais en faible quantité.

Parlez-en à votre médecin. Selon votre profil, il renouvellera ces conseils ou vous proposera un complément médicamenteux. S’il suspecte une carence profonde ou, au contraire, s’il craint de dépasser les concentrations utiles, il peut procéder à un dosage sanguin. Classiquement, le traitement préventif comporte une ampoule en début d’hiver. La vitamine D est soluble dans les graisses et n’est pas éliminée dans les urines ; elle se stocke dans le foie, la graisse et les muscles. Elle peut s’y accumuler en excès. C’est pourquoi, en France, la vitamine D n’est disponible que sur ordonnance. L’hypervitaminose D peut provoquer des maux de tête, des crampes ou des calculs rénaux voir des calcifications des vaisseaux si elle se prolonge. Heureusement, cette situation est exceptionnelle car la concentration toxique est très élevée.

 

Par Stéphane CASCUA, médecin et nutritionniste du sport.

Tous les sportifs vous le diront, on ne reprend pas une activité sportive n’importe comment !

Apprenez à connaitre votre corps pour reprendre un sport

Pour débuter une activité sportive et notamment l’aquabiking, il faut tout d’abord connaître votre corps car un bon sportif est un sportif intelligent qui connaît son corps, ses limites et sait ce qu’il fait.

Si vous débutez ou si vous reprenez le sport,
adoptez
l’hygiène de vie qui va avec !

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Rendez-vous chez le médecin

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Lorsque l’on débute l’aquabiking ou que l’on reprend une activité sportive, il est important de réaliser une visite médicale chez son médecin traitant afin de déceler une éventuelle contre-indication à ce type de pratique physique.

Celui-ci pourra vous prescrire une prise de sang à effectuer dans un laboratoire d’analyses médicales dans le cadre d’un bilan nutritionnel, afin de palier à d’éventuelles carences en fer, en calcium, ou même en magnésium qui pourraient altérer vos capacités physiques (anémie, tétanie, spasmophilie, crampes…). Selon vos objectifs sportifs, une visite médicale complète d’aptitude est souhaitable et fortement conseillée ; un test d’effort à la médecine du sport afin d’avoir votre électrocardiogramme (ECG) de départ ainsi que votre pression artérielle (PA), votre test de Ruffier* et votre bilan morphologique.

Sportivement.

 


* Test de Ruffier : Il permet une évaluation de l’adaptation cardiovasculaire à l’effort physique. Le principe est d’effectuer trente flexions des membres inférieurs en 45 secondes, thorax droit, les fesses venant toucher les talons. On mesure le rythme cardiaque avant le test (P0), une minute après le test (P1) et deux minutes après (P2). Le but est d’obtenir l’indice de Ruffier qui évalue l’adaptation cardiovasculaire à l’effort.

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