aquafitness

L’aquadynamique est une forme d’aquagym tonique dont le but est de modeler son corps et d’améliorer sa condition physique. Ce sport est intense et bien plus épuisant que l’aquagym classique.

 

 

aquabike 0Le principe de l’aquabiking est de pédaler, sur un vélo en inox, dans l’eau sans que celui-ci ne se déplace et surtout sans choc articulaire ! Le pédalage aquatique produit donc un massage continu sur les jambes, le bassin, les fessiers et sur la ceinture abdominale ; cela favorise l’élimination progressive de la cellulite !

 

Travailler les muscles dans la bonne humeur

Aussi dynamique et tonique que ludique et apaisante, l’aquadynamique n’exige pas de mettre la tête sous l’eau, ni d’être un bon nageur. Elle permet d’acquérir une bonne condition physique, à raison d’une à trois séances hebdomadaire d’environ 45 minutes pendant six mois à un an, à condition de ne pas sécher de cours !

Au programme des réjouissances, il y a un échauffement général pour vous mettre dans de bonnes conditions, pour démarrer votre séance, suivis d’une série d’exercices tels que le jogging, les ciseaux, des coups de pieds façon karaté ou des sauts. La vitesse et l’intensité augmentent au fur et à mesure de la cadence musicale. Des exercices qui font absolument tout travailler !

Pour intensifier cet effort dans la bonne humeur, on se sert d’accessoires comme des frites en mousse,des élastiques et/ou des aquasteps.

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C’est sûr, cette méthode remporte tous les suffrages !

 

Vous l’avez compris, l’aquadynamique est l’un des «MUST » des cours aquatiques. Celui-ci, utilise les techniques de suspension pour se déplacer et ainsi améliorer le renforcement musculaire général et le gainage dans l’eau.

Très peu de matériel, un engagement physique total pour brûler des calories et améliorer votre silhouette !

Les bienfaits de l’aquadynamique :

  • Améliore votre capacité cardio-vasculaire
  • Maîtrise des déplacements en appui dans l’eau
  • Tonification musculaire garantie
  • Brûle des calories

 

Les bienfaits de l’aquabiking :

  • Tonifie du corps dans son ensemble
  • Élimine les graisses et la cellulite
  • Augmente l’aisance cardio-respiratoire
  • Élimine progressivement les varices et l’effet jambes lourdes
  • Assouplie les articulations

6 bienfaits de laquabiking

Discussion avec Corinne

Corinne vient me voir pour renouveler son certificat d’aptitude trimestriel à l’aquadynamique. Elle en profite pour faire le point sur son programme : « Je fais beaucoup d’abdos-fessiers chez moi. Pourtant je n’arrive pas à maigrir des hanches ».

muscu fessiersMon avis n’est pas très encourageant : « Quand vous faites travailler un muscle, vous ne brûlez pas la graisse en regard. La circulation sanguine de ces deux secteurs est indépendante. Ça chauffe en dessous mais ça ne fond pas au-dessus ! Vos fessiers ne sont pas des poêles à frire, vos fesses ne sont pas des mottes de beurre ! Regardez les marathoniens de haut niveau, ils ont les bras tout maigres et courent avec les jambes ».

Corinne voudrait des solutions : « Alors comment faire ? ». Je me dois d’être objectif : « Pas facile ! La nature a emprisonné la graisse des hanches féminines dans un maillage fibreux et de l’œdème. Cette cellulite est réservée à un usage exclusivement féminin : l’allaitement et le troisième trimestre de la grossesse !

Mais, Corinne, rassurez-vous, un compromis est possible ! L’aquadynamique est bien adapté : ajoutez un peu de d’aquabiking !!!

Pensez à l’aquabiking pour l’effet drainant de l’eau. Faites du renforcement musculaire supplémentaires.

Et puis, vous l’avez compris, les « hanches » sont un incontournable de la santé et de la silhouette féminine. Elles participent à la sécrétion des hormones sexuelles… elles attirent l’œil… elles contribuent à perpétuer l’espèce. Corinne, soyez écolo ! Gardez des hanches ! »

Comment ajuster ses séances Aquadynamique/Aquabiking

Trois méthodes sont possibles :

  1. Aquadynamique de 1 à 3 fois par semaine et une séance d’aquabiking de temps en temps
  2. Aquadynamique un jour, aquabiking un autre jour
  3. Enchainer Aquadynamique puis aquabiking

Quelque soit l’option que vous prendrez, cela dépendra de votre emploi du temps et de votre possibilité de financement.

La première méthode (1.) vous permettra de diversifier votre activité principale afin de ne pas vous lasser tout au long de l’année et d’utiliser vos muscles différemment de temps en temps. Cela vous permettra aussi d’alléger le côté financier puisque l’une des deux activités sera occasionnelle.

La deuxième méthode (2.) dépend généralement de votre emploi du temps. Elle vous permettra d’associer tous les bienfaits de l’aquadynamique et de l’aquabiking tout au long de l’année. Néanmoins cette méthode nécessitera d’effectuer à chaque séance la phase de l’échauffement.

La troisième méthode (3.) est plus intéressante physiologiquement puisque vous passerez de 45′ à 2h d’entraînement ! Vous vous servirez de l’aquadynamique pour vous échauffer et commencer à bruler les petites molécules de graisses. Pendant le quart d’heure de transition, rester actif ! Hydratez vous, prenez une petite collation, voir même, aider le coach à placer les aquabikes. Enfin, avec les 45′ intense en aquacycling, raffermissez !

Les aptitudes de notre corps fluctuent au cours de la journée. Pour optimiser votre performance, pour progresser ou pour être en forme au quotidien, découvrez les meilleurs moments pour votre séance d’entraînement en aquabiking.

Depuis 3 milliards d’années, la vie sur terre a été cadencée par le cycle solaire. La photosynthèse rythme le fonctionnement énergétique des végétaux. L’activité des animaux s’est calée sur l’alternance jour/nuit au point que des gènes appelés CLOCK participent, eux aussi, à la programmation de nos rythmes biologiques.

Des expériences d’isolement ont été menées dans les grottes. Elles ont mis en évidence, qu’en l’absence d’information lumineuse, l’être humain suit un rythme de vie proche de 25 heures. Peu à peu cette période s’allonge démontrant que, malgré nos gènes, le soleil reste essentiel à notre synchronisation.

courbe de performance

Souvenir de sieste africaine

Au cœur de la nuit, dans l’obscurité, notre cerveau sécrète un maximum de «mélatonine». Sous l’influence de ce messager du sommeil, la vigilance et la performance s’effondrent vers 4 heures du matin. Elles remontent dans la journée mais présentent deux bosses. Un nouveau creux existe en milieu de journée, aux alentours de 14 heures. Lucy et ses cousins du paléolithique devaient se reposer aux heures chaudes du continent Africain. Depuis, nos gènes nous proposent de dormir un peu, environ 6 heures après notre lever. Voilà qui est conforme à l’étymologie latine de «sieste» : «sexta».

La nuit et le début d’après-midi ne sont vraiment pas propices à un entraînement efficace.

Un week-end au rythme des sportifs professionnels

Ainsi, la prestation athlétique atteint son sommet entre 9 et 11 heures puis entre 16 et 18 heures. C’est le moment rêvé pour s’entraîner ! Ce sont les horaires habituels des séances réalisées par les sportifs de haut niveau. Malheureusement, pour la plupart d’entre nous, c’est aussi une période de travail ! Tout le monde n’est pas sportif professionnel. En semaine, il faut trouver une autre solution.

En revanche, le week-end et pendant vos vacances, n’hésitez pas à vous caler sur les recommandations de votre horloge biologique. Vous progresserez plus ! Vous pouvez même affiner votre démarche …

Matinée, séance coordination et technique

Jacques REVEL, neurophysiologiste, manager médical à la NASA, nous indique que c’est surtout votre psychomotricité qui est au top entre 9 et 11 heures. La culture des sports collectifs propose souvent de réaliser les séances physiques, le matin, quand le sportif est «frais». C’est sûrement une erreur, c’est la coordination qui progresse plus rapidement.

Alors, sans hésiter, pour améliorer votre geste, travaillez votre technique en milieu de matinée.

Après-midi, séance force et endurance

A l’inverse, ce sont principalement la puissance musculaire et les aptitudes aérobies qui sont concernées par la deuxième bosse de la journée, entre 16 et 18 heures. Alain REINGERG, précurseur dans ce domaine de recherche, l’a démontré en étudiant l’évolution de la force tout au long de la journée. Il a mis à mal, la théorie de certains analystes qui prétendaient que les records étaient enregistrés à ces horaires car ils correspondaient à celui des compétitions.

Alors, pour progresser, faites votre musculation et réalisez vos séances cardiovasculaires en fin d’après-midi.

Une semaine de sportifs amateurs

Bien évidemment, une performance en aquacycling est un subtil cocktail de technique, de force et d’énergie. C’est évident au cours d’un match de football ou de basket. C’est vrai aussi, dans un sprint ou un marathon, où le rendement de la foulée intervient de façon incontestable ! Les deux sommets de la courbe de performance sont exploitables !

Malheureusement, le salarié traditionnel n’a pas accès à ces créneaux pour s’entraîner. Il doit faire son choix entre tôt le matin, l’heure du déjeuner ou tard le soir.

Le matin progressivement, efficacement

La vigilance et la performance s’accroissent peu à peu de 4 heures à 10 heures. Peu de temps après votre lever, vous n’êtes pas au meilleur niveau mais vous vous trouvez en phase ascendante, c’est suffisant pour progresser ! C’est excellent pour être en forme toute la journée.

Le sport matinal fait chauffer votre organisme :

  • Il active votre cerveau en imposant la programmation des mouvements
  • Il participe à votre éveil corporel et cérébral
  • Il vous cale sur vos rythmes biologiques naturels
  • Il contribue à faire monter la bosse de la vigilance

Vous serez plus performant au travail. En rebond, il accentue les creux ; vous dormirez mieux !

Attention, certaines études montrent que les coureurs matinaux se blessent plus volontiers. Ne chaussez pas vos «joggings» au saut du lit, prenez le temps d’émerger. Octroyez-vous un échauffement plus prolongé : marchez, trottinez et courez ! N’oubliez pas le vélo d’appartement ou la gym sur le tapis de salon !

Midi : bien mais pas idéal !

S’entrainer à l’heure du déjeuner, c’est pratique ! Attention néanmoins, votre vigilance et vos performances sont en phases descendantes !

La progression n’est pas aisée et vous vous opposez à vos rythmes biologiques. Vous risquez de décaler votre coup de fatigue vers l’après-midi et de l’accentuer ! Attention à ne pas trop empiéter sur le temps minimum nécessaire à un déjeuner bien équilibré, assimilé avec sérénité. Idéalement, une sieste de quelques minutes devrait compléter cette séance … ou la remplacer !

Soir : attention au sommeil !

Après 19 heures, la température corporelle s’abaisse et la vigilance diminue. Votre organisme se prépare au sommeil. Une fois encore, le sport peut venir perturber vos rythmes biologiques. L’adrénaline, l’endorphine et les autres hormones stimulantes sécrétées pendant l’effort risquent, elles aussi, de perturber votre endormissement ! Des solutions existent ! Commencez le plus tôt possible.

Optez pour l’endurance, la coordination, les étirements. Soignez le « retour au calme ». Enchaînez avec un peu de relaxation. Hydratez-vous, aspergez-vous, prenez un bain tiède et douchez votre tête avec de l’eau fraîche.

Mieux vaut tard que jamais !

En pratique, pas d’inquiétude, les grandes études montrent que l’entraînement du soir, au moins 4 heures avant le coucher, sans excitation compétitive, améliore la qualité du sommeil.

Alors n’écoutez pas les sédentaires malicieux vous dire : «J’ai lu qu’en dehors de 9 /11 heures et 16 / 18 heures, il est nuisible de faire du sport !» Nous n’avons pas du tout dit ça ! Quel que soit l’horaire dont vous disposez : Bougez ! Si vous ne pouvez pas vous caler aux horaires des sportifs professionnels, suivez nos conseils et nos astuces !

Sport matinal et performance

Les salles de fitness et les installations sportives ne sont pas très fréquentées le matin ! Le midi et plus encore le soir sont les périodes d’affluence ! C’est ce que nous apprennent les études de marché et les observations de terrain.

Selon le sociologue Julien PIERRE, le créneau matinal est plutôt celui des managers.

Deux questions complémentaires s’imposent :

  • Cet horaire est-il incontournable pour assumer une grosse charge de travail tout au long de la journée ?
  • L’entraînement matinal favoriserait-il autant la performance intellectuelle ?

En pratique, pour des raisons organisationnelles, l’entraînement avant le travail correspond plus volontiers à une activité réalisée à domicile (cardiotraining, musculation), à un footing ou un trajet sportif (aquafitness ou aquabiking).

 

Cet article m’a été inspiré par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport, avec la collaboration du Docteur Francois DUFOREZ, spécialiste des rythmes biologiques.

Pour prendre en charge votre blessure de sportif, pour vous guider dans vos activités physiques, rien ne vaut un médecin du sport ! Voici pourquoi.

Après avoir suivi le cursus des généralistes, votre médecin du sport a validé une « capacité de médecine du sport ».

Il sait que la « visite médicale d’aptitude » n’est pas une formalité administrative. Il réalise le bilan rigoureux et adapté à chaque pratique. Il vous donne de bons conseils afin que vous puissiez profiter de tous les bienfaits du sport tout en réduisant les risques. Il est souvent titulaire de nombreux « diplômes d’université » comme celui de « Nutrition du sport » ou de « Traumatologie du sport ». Au cours de ce dernier, il apprend à diagnostiquer et à soigner des blessures dont il ignorait jusqu’à l’existence !

Votre blessure est spécifique !

Bon nombre de lésions sont exclusivement sportives. Votre médecin du sport sait les reconnaître et les prendre en charge.

genoux douloureux

Exemple : vous avez mal au genou après 15 kilomètres de footing : vous êtes dans l’impossibilité de mener à bien votre projet de marathon qui vous tient tant à cœur ! Puisque cette blessure ne survient qu’en courant, elle n’est souvent connue que des thérapeutes spécialisés. Votre médecin du sport effectue un examen systématique et programmé. La procédure est aussi orientée vers les différentes hypothèses diagnostiques. Mais dans ce contexte, c’est souvent une « bursite du fascia lata ». Il ne s’agit pas d’une banale tendinite. Ce n’est pas de la « vieillerie ». Les anti-inflammatoires ne marchent pas ! Le traitement n’est pas le repos ! Votre médecin connaît la thérapeutique adaptée et vous donne des conseils pour conserver votre condition physique. Ne rayez pas ce marathon de votre agenda !

Le repos : un gros mot !

Alors qu’il est d’usage d’assener au sportif : « Vous n’avez qu’à vous reposer », vous serez heureux d’entendre :

« Inutile d’arrêter le sport, je vais vous concocter un programme adapté à votre blessure. Vous allez garder la forme et le moral. Plus que d’être autorisé, le mouvement bien conçu est favorable à votre guérison ! »

tendinite d’Achille

Exemple : une tendinite d’Achille correspond à la présence d’un magma fibreux au sein de la cordelette reliant le mollet au talon. Pour remodeler cette cicatrice et orienter le tissu dans l’axe des contraintes, il est bon de pédaler ou de faire de l’elliptique. Vous pouvez même courir si les douleurs disparaissent après 5 à 10 minutes d’échauffement. Ces sensations initiales sont liées à la rupture de micro adhérences anarchiques et délétères constituées lors du repos. Tant que la douleur ne réapparaît pas pendant ou après l’effort, votre footing n’abîme pas votre tendon. Au contraire, il contribue à sa « mécanisation » et à sa guérison !

Des traitements originaux !

Vous entendez souvent… et parfois même vous êtes convaincu qu’ « il faut respecter votre douleur ». Vous pensez qu’il est indispensable d’éviter tout traitement au cours de duquel vous avez mal. Ce n’est pas toujours vrai, au contraire ! Les médecins du sport savent gérer ces subtilités thérapeutiques.

Exemple : après un claquage à l’arrière de la cuisse, la cicatrice fibreuse se comporte comme un maillon rigide et fragile dans une chaîne élastique. Une mise en tension brutale comme lors d’un sprint peut provoquer une récidive. Il faut masser vigoureusement la cicatrice pour l’assouplir. On parle de M.T.P. pour « massages transversaux profonds ». Ça fait mal, c’est normal ! Les scientifiques américains disent : « no pain, no gain ». Pour le médecin du sport et son patient sauteur de haies, l’hypocrisie n’est pas de mise. Pour éviter toute nouvelle lésion musculaire, inutile de proposer au hurdler de ne plus tendre la jambe ! Il est impératif de réadapter le muscle à ses contraintes, il faut l’étirer et lui réapprendre à être écartelé pour freiner le mouvement, il est indispensable de renouer peu à peu avec le geste traumatisant ! Le médecin du sport va progressivement guider son patient sur la route de la guérison.

claquage à l’arrière de la cuisse

Des délais de reprise optimisés

Blessé, vous avez peur d’être privé de sport pendant de longues semaines. Votre médecin du sport limite la durée de votre indisponibilité… sans prendre de risques pour votre santé, bien au contraire. Il comprend votre passion et votre « syndrome de manque ». Il tente de se montrer disponible pour vous consulter et, si nécessaire, il essaye de vous trouver rapidement les examens mise au point complémentaires.

Vous l’avez compris, les stratégies thérapeutiques originales guident la réparation des tissus lésés et accélèrent la constitution d’une cicatrice souple et solide. Enfin, le médecin du sport vous donne de bons conseils pour garder la forme. Il vous oriente vers un programme d’entretien physique évolutif compatible avec votre blessure. Musculation, piscine, vélo, cardiotraining puis course sont progressivement possibles et participent même à la mécanisation de votre cicatrice. Une fois la guérison obtenue, toujours en bonne condition physique, vous retrouvez plus vite votre niveau.

Soulagé par des conseils techniques

Votre médecin du sport connaît le sport. Le plus souvent, c’est un médecin du sport qui est lui-même sportif. Il sait que certaines fautes techniques ou erreurs de matériel peuvent être responsables de blessures. On parle de « technopathie ».

Exemple : pour venir à bout de votre douleur de genou à vélo, il vous suggère vivement de modifier votre hauteur de selle ou de changer l’orientation des cales de vos chaussures. Pour limiter le risque d’entorse du genou à ski, il vous parle du réglage des fixations, de position, de préparation physique et de journée de récupération. Pour vaincre votre tendinite du coude, il vous propose de modifier votre prise de raquette, la circonférence de votre grip ou la tension de votre cordage. Pour cela, il faut connaître et aimer le sport !

Risques et bénéfices du sport : la gestion d’un équilibre

Le sport est bon pour la santé car la sollicitation du corps provoque une adaptation qui favorise son entretien. Attention, mal dosée ou imposée à des organes malades, cette stimulation tourne à l’agression et est à l’origine de lésions !

Exemple : en cas d’hypertension artérielle, le sport d’endurance contribue au traitement en ralentissant le rythme du cœur au repos et en assouplissant les vaisseaux. À l’inverse, les activités intenses, en blocage respiratoire ou en position statique, écrasent les vaisseaux et accélèrent le rythme cardiaque. Elles favorisent l’hypertension artérielle. Du sport, on peut attendre le pire comme le meilleur. Pour votre santé, votre médecin du sport vous indiquera la bonne démarche.

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Cet article m’a été inspiré par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport.

Quand vous avez chaud votre visage est rouge. Il se produit le même phénomène dans vos cuisses, vos mollets et vos chevilles. Les températures élevées dilatent les vaisseaux sanguins. La chaleur favorise la stagnation du sang dans les membres inférieurs mais d’autres mécanismes expliquent la sensation de jambes lourdes.

L’aquabiking bien conduit améliore nettement le retour du sang vers le cœur.

 

Pourquoi a-t-on les jambes lourdes ?jbes lourde

Le sang est propulsé par le cœur. Pour traverser les organes et les tissus du corps, il rejoint de très petits vaisseaux dans lesquels il ralentit pour favoriser les échanges chimiques. Après avoir gagné les jambes, il aura beaucoup de difficultés pour remonter jusqu’au cœur. Il stagne dans les veines et les dilate parfois jusqu’à provoquer des varices.

L’eau contenue dans le sang finit par franchir la paroi des petits vaisseaux, diffuse sous la peau et ne tardent pas à faire gonfler les jambes. L’accroissement de pression dans les tissus provoque une gêne voir des douleurs typiques des jambes lourdes.

Pourquoi les femmes sont-elles les victimes privilégiées ?

Grâce à leurs hormones sexuelles les femmes sont plus souples que les hommes. L’ensemble des structures fibreuses sont plus élastiques : les ligaments, les muscles, la paroi des vaisseaux, etc.

Les artères féminines se rigidifient moins et le risque de crise cardiaque est plus faible que chez l’homme. De la même manière, les veines se dilatent plus facilement. Il en est de même pour les vaisseaux microscopiques appelés capillaires. Sous la peau comme dans la profondeur des tissus, le sang stagne et l’eau échappée de la circulation s’accumule.

Comment l’aquabiking parvient-il à diminuer les jambes lourdes ?

L’exercice physique facilite le retour veineux de 3 façons :

  • L’alternance de contractions et de décontractions des masses musculaires situées dans les jambes pompent le sang et le pousse vers le cœur.
  • L’accroissement des mouvements respiratoires crée des variations de pressions dans le thorax qui aspire le sang vers la poitrine.
  • A chaque pédalage, les grosses veines présentes dans la voûte plantaire sont écrasées, le sang contenu est éjecté.

Pourquoi certains sports favoriseraient-ils les jambes lourdes ?

Le sport peut perturber le retour veineux en imposant des contractions musculaires puissantes et prolongées, en obligeant à des blocages respiratoires ou encore en nécessitant des accroupissements qui coudent les veines. L’haltérophilie cumule tous ces méfaits mais la musculation et les sports de combat sont aussi déconseillés. Certaines activités comme le football sont à l’origine de chocs directs sur les jambes qui abîment les veines.

En cas de varices, il est préférable d’éviter la course à pied et les disciplines incluant de nombreuses réceptions de saut qui ébranle les parois veineuses.

Quels sports choisir pour vraiment réduire les jambes lourdes ?

L’aquabiking est le sport idéal.

Il associe le surcroît de pression, la fraîcheur de l’eau et l’absence totale de traumatisme !

On peut conseiller aussi : l’aquagym bien sûr, le vélo contre une faible résistance en tournant rapidement les jambes, le cardiotraining en salle en prenant soin de ne pas trop plier les jambes sur le rameur, la gym d’entretien ou les cours collectifs en douceur et en aisance respiratoire.

Après le sport, il est bon de prendre une douche fraîche en massant les jambes de la cheville vers la hanche puis de se reposer les jambes surélevées. L’application d’un gel de phytothérapie adapté accroît encore la sensation de bien-être.

 

Cet article m’a été inspiré par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport.

Les femmes sont plus fréquemment victime d’usure articulaire mais une étude originale bouscule le préjugé. Le manque de cartilage serait lié à une insuffisance de muscle ! Une bonne motivation pour bouger intelligemment.

L’arthrose, c’est l’usure du cartilage. Cette substance lisse recouvre les os au niveau des articulations. Elle améliore considérablement le roulement et le glissement articulaire lors du mouvement. Après érosion, le cartilage ne répare très mal, voire pas du tout ! Voilà pourquoi l’arthrose peut devenir gênante puis invalidante. Il est d’usage d’affirmer que les femmes en souffrent plus volontiers car elle possède un cartilage moins épais.

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Le corps coupé en tranche

WLUKA a regroupé 186 femmes et 111 hommes. Il a prescrit des IRM de genoux à chacune de ces personnes. Comme prévu, il est constaté que le cartilage était plus volumineux chez les hommes. La différence persistait après ajustement de la taille et du poids. Cette analyse statistique permet de confirmer que l’épaisseur ne dépend pas du gabarit comme on aurait pu aussi l’imaginer.

Exemple, un homme petit et frêle conserve un cartilage plus abondant qu’une femme de même mensuration. A l’inverse, l’écart disparait quand on le corrèle à la masse musculaire. En clair, un homme peu musclé a moins de cartilage qu’une femme plus musclée !

Ce qui fait la quantité de cartilage ne serait pas le sexe mais le muscle !

 

Plus de force, c’est utile et c’est joli ! 283411_190466207684869_7149467_n

Plus de force permet une meilleure maitrise des déplacements articulaire. Il se produit moins de mouvements parasites. Le cartilage coulisse plus harmonieusement, frotte moins, se cogne moins, s’use moins !

Alors mesdames faites de l’aquabiking pour renforcer et préserver votre confort.

Mais rassurez-vous, inutile d’atteindre une morphologie masculine. Si vous vous trouvez un peu ronde, la prise de muscle donnera plus de galbe à votre silhouette !

Si vous êtes toute fine, avec des cuisses de mannequin, vous recherchez probablement la «norme médiatique» aux dépens de la « norme santé beauté » ! Et, il est fréquent que vous ayez mal aux rotules. De surcroît, tendez votre jambe, pincez votre cuisse, vous avez encore de la graisse féminine… c’est normale ! Mais, je vous laisse imaginer le volume réel de votre quadriceps… il est vraiment tout petit ! Renforcez-vous, c’est indispensable ! Là encore, l’accroissement suffisant de la masse musculaire sera à l’origine d’une jolie courbe !

Quelle méthode pour une musculature efficace et féminine ?

Pour éviter ou soulager vos douleurs articulaires, vous souhaitez renforcer votre musculature sans trop prendre de volume, tout en brûlant des graisses ? Ainsi, votre programme d’aquabiking « santé du cartilage » peut vous faire mincir et maigrir ! C’est encore mieux pour vos articulations :

  • Ne pratiquez pas la musculation traditionnelle en effectuant de courtes séries avec de lourdes charges.25
  • Choisissez les «parcours de musculation» en aquabiking !
  • Alternez volontiers, bras, jambes, dos et abdominaux. Ainsi, vous réalisez un véritable jogging musculaire.
  • Pédalez, moulinez pour polir votre cartilage.
  • Pensez à monter les genoux afin de solliciter toutes les chaines musculaires.
  • Optez aussi pour l’ « endurance musclante ».
  • Mettez-vous parfois en danseuse sur forte résistance pour travailler vos muscles.
  • Ne négligez pas le haut du corps.
  • Soulevez 30 à 40 fois de petits poids. Finissez avec l’impression que vous auriez pu réaliser 5 mouvements supplémentaires.
  • Ne faites pas de pause.

L’endurance acquise permet aussi de profiter de sa force tout au long de la journée. Du matin au soir, votre cartilage est protégé !

Moins de graisse, moins d’arthrose

La graisse favorise l’usure du cartilage. Il y a quelques années encore on pensait que ce phénomène était simplement mécanique. On imaginait bien que le surpoids augmentait les contraintes articulaires. C’est vrai, mais pas seulement !

Les études sont venues confirmer que la surcharge pondérale favorisait aussi l’arthrose… des doigts !

La graisse produit bon nombre de substances inflammatoires qui fragilisent les articulations. Le tissu adipeux est plein de globules blancs, ils ont la même origine embryonnaire. Ces cellules migratrices censées nous protéger contre les microbes agressent parfois notre cartilage.

Finalement le terme « cellulite » et son suffixe « ite » signifiant inflammation ne serait pas usurpé ! Les « parcours de musculation » et l’ « endurance musclante » sont doublement efficaces ! Elles améliorent la maîtrise du mouvement articulaire tout au long de la journée. Elles font mincir et diminue l’inflammation du cartilage !

Vous joignez l’efficace à l’esthétique !

 

Cet article m’a été inspiré par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport.

En aquabiking, tous devraient connaître la définition de l’échauffement, qui doit vous guider vers la procédure la plus efficace pour préserver votre santé et optimiser votre performance !

L’échauffement est une activité cardio-vasculaire, locomotrice et psychomotrice, d’intensité et de spécificité croissantes, jusqu’à retrouver les caractéristiques de la séance d’aquacycling envisagée. Il est suffisant pour assurer une bonne progressivité mais limité pour ne pas altérer la performance.

Activité cardio-vasculaire, locomotrice et psychomotrice

Toutes les fonctions concernées par l’entraînement doivent être préparées.

Le cœur s’accélère, les vaisseaux menant aux masses musculaires en action s’ouvrent. L’oxygène et les nutriments arrivent plus aisément, les déchets s’évacuent plus facilement. La performance et la santé sont gagnantes.

C’est tout particulièrement vrai au niveau du muscle cardiaque. Ce dernier n’apprécie guère les départs en trombe reconnus comme facteur favorisant de « crampe cardiaque » et de mort subite !

À la faveur de l’échauffement, les tendons, les muscles, les ligaments réduisent leur viscosité, gagnent en élasticité et coulissent plus aisément. Le système nerveux s’éveille et assure un bon contrôle des positions articulaires et des tensions musculaires. Le cerveau programme le bon geste technique. Voilà qui explique probablement la réduction des blessures attribuée à l’échauffement.

Ces arguments vous aident à comprendre quelques erreurs habituelles au cours de cette étape clé de la séance.

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Intensité croissante

L’échauffement doit vous mener peu à peu de l’intensité « vie quotidienne » à celle de votre séance.

Les erreurs les plus fréquentes : le pédalage d’échauffement à allure constante avant d’aborder un fractionné. À l’inverse, des accélérations plus rapides que l’entraînement programmé !

Pour mettre en place la bonne méthode, il faut bien comprendre qu’il n’y a pas de vitesse d’échauffement mais qu’elle s’accroît progressivement comme en « course à pieds : marche, marche active, trottinement, jogging et course prévue ! »

Par exemple, le tennisman commence par quelques pas de course et de petits déplacements latéraux. Il y associe quelques mouvements de bras, raquette à la main. Il fait quelques gammes dans le petit carré puis sur le grand terrain. Enfin son jeu gagne en puissance et les feintes sont de mises. Il est prêt pour son match !

Spécificité croissante

L’échauffement débute par une activité générale, véritable « éveil corporel ».

Peu à peu, les mouvements se rapprochent de la discipline concernée. Toutes les contraintes de la séance prévue doivent être présentes. À l’inverse, il est inutile d’inclure des gestes sans rapport avec la pratique, notamment des ateliers de préparation physique fatigants ou agressifs pour les tissus musculaires. Ces exercices trouvent plus aisément leur place en fin de séance, quand le message technique a été assimilé et qu’il devient possible de majorer l’impact physique de l’entraînement.

Suffisant mais pas fatigant

Avant une séance d’aquacycling « à la limite de l’essoufflement », l’échauffement dure environ 10 minutes. Il peut se prolonger et atteindre 15 à 20 minutes chez le senior dont les articulations sont un peu raides. Il en est de même si le temps est particulièrement froid.

Plus la vitesse de la séance est élevée plus la durée de l’échauffement augmente.

De fait, le compromis s’impose pour encaisser la charge de travail à venir. Ainsi un athlète devant s’élancer pour un sprint de 10 secondes se prépare près de 45 minutes. Un footballeur doit lui aussi atteindre sa vitesse maximum au cours de son match. Pourtant, il se contente de 20 à 30 minutes d’échauffement s’il veut tenir 90 minutes. Un marathonien débutant qui redoute de ne pas tenir la distance ne va pas s’en rajouter. Il profite de l’inertie de l’immense peloton pour se dérouiller. Dans les minutes qui suivent le départ, enlisé au milieu des autres concurrents, il marche, accélère le pas, puis trottine ! Voilà, il est échauffé !

La chaleur ne suffit pas pour s’échauffer

Vous l’avez constaté, dans la définition de l’échauffement, il n’est aucunement fait allusion à la notion de chaleur !

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Aussi, vaudrait-il mieux parler de « préparation à l’exercice ». Bien sûr, l’augmentation de la température corporelle est inhérente à l’activité physique. En effet, l’organisme en plein effort produit 3 fois plus d’énergie thermique que de travail mécanique. Le corps chauffe, c’est inévitable, c’est utile mais ce n’est pas suffisant !

L’augmentation de la température accélère la conduction nerveuse, réduit la viscosité des tissus et favorise le glissement des muscles et des tendons. Mais le sauna n’est pas une « préparation à l’exercice »… encore moins un bain de soleil sur la plage ! Une pommade chauffante se contente d’ouvrir les vaisseaux sanguins de la peau, bien loin des masses musculaires en action ! Ces embrocations ne remplacent en rien un échauffement !

 

Cet article m’a été inspiré par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport.

Faisons le point sur les causes du  » point de côté  » et tentons de trouver des solutions sur cette douleur sous les poumons qui survient souvent chez le débutant et parfois même chez les aquabikeurs(euses) expérimentés.

La recherche médicale n’a pas beaucoup exploré l’origine du point de côté. Plusieurs hypothèses tentent d’expliquer ces douleurs. En fait, il est probable que ces mécanismes soient intriqués et qu’il n’existe pas « un » point de côté mais « des » points de côté, variables selon les individus et circonstances.

Le point de côté est une distension de la rate et du foie

En se contractant la partie droite du cœur propulse le sang dans les poumons. En se dilatant, elle aspire le sang provenant de tout le corps. La respiration aussi y contribue.

A l’inspiration, le diaphragme situé entre les poumons et le ventre se contracte et descend. Il crée une dépression dans le thorax et en compresse l’abdomen. Il participe aussi au retour du sang vers le cœur.

Lorsque le cœur droit fatigue, quand la respiration devient plus haletante, le sang s’accumule dans les organes situés en haut de l’abdomen, la rate et le foie. La coque fibreuse, qui entoure ces derniers, est mise en tension et devient douloureuses.

A droite, un point de côté est une douleur du foie.

A gauche, vous avez mal à la rate.

 

Une contracture des muscles respiratoires

Les muscles respiratoires augmentent leur quantité de travail pendant l’effort, tout particulièrement quand on franchit le seuil de l’essoufflement.

Le principal, c’est le diaphragme, ce gros piston dont nous avons parlé dans « L’essentiel de l’aquabiking« . En forme de coupole, juste derrière les dernières côtes, il s’accroche à la base du thorax et s’aplatit lors de sa contraction. De petits muscles en forme de peigne relient les côtes entre elles. Ce sont les intercostaux.

Quand, il se contracte, il diminue le volume des poumons et contribue à l’expiration. Diaphragme et intercostaux s’épuisent parfois lors des exercices intenses.

Quand ils manquent d’énergie, ils font des «contractures», Ces blocages musculaires sont l’équivalent d’une rigidité mortuaire localisée. Ces douleurs sont probablement à l’origine de nombreux «point de côté».

Des spasmes du colon

En haut de l’abdomen, juste sous le diaphragme, le gros intestin est suspendu par de volumineux ligaments appelés épiploon. Ces structures contiennent les vaisseaux qui apportent l’oxygène au tube digestif.

Quand vous pédalez, l’oxygénation de votre colon est fortement diminuée, le sang est préférentiellement orienté vers les muscles. De surcroît, vous le secouez allégrement au rythme des exercices. Ses points d’accrochages sont irrités et les petites artères qui les traversent se contracte, le sang passe encore moins bien. Les angles coliques droit ou gauche se spamment et deviennent douloureux.

Voilà encore un autre mécanisme justifiant bon nombre de «point de côté».

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Évitez les points de côté durant vos séances d’aquabiking !

Voici quelques méthodes qui méritent d’être testées. Leur efficacité dépendra notamment de la cause de vos douleurs.

  • Respirez posément

L’essoufflement réduit l’amplitude des mouvements du thorax et perturbe le drainage de l’abdomen. Il épuise les muscles respiratoires. Rate et foie risquent de s’engorger ; diaphragme et intercostaux vont se contracturer.

Prenez soin de respirer calmement et amplement.

Évitez « l’hyperventilation anarchique ». Ne franchissez pas le seuil de l’essoufflement. Entraînez-vous pour repousser ce moment charnière.

Dès que la gêne apparait, ralentissez, respirez amplement, inspirez profondément.

En cas de point de côté droit. Inclinez votre buste à gauche, levez la droite : vous étirez vos muscles thoraciques. Avec votre main gauche, appuyez juste sous les cotes. Vous videz votre foie. En cas de douleur à gauche, inversez la manœuvre.

  • Optimisez votre digestion

Pour limiter la souffrance de votre intestin, pratiquez l’aquacycling à distance des repas. En effet, quand l’estomac est plein et travaille, le colon se contracte comme pour se vider, on parle de « réflexe gastro-colique». L’usage est d’effectuer une séance d’aquabiking 3 heures après un déjeuner léger. A l’issue d’une collation digeste, ce délai peut-être réduit.

Testez ! Trouvez la formule qui vous convient. Mastiquez méthodiquement, n’imposez pas à votre estomac une mission d’écrasement !

Pendant l’effort, buvez un peu mais souvent, une boisson de l’effort correctement diluée.

Des études nationales récentes montrent qu’il est bon de garder la forme en attendant bébé, l’aquabiking enceinte est surement le meilleur compromis !

En cas de grossesse normale et correctement surveillée, l’aquabiking ne perturbe pas la croissance harmonieuse de votre enfant. C’est démontré, faire du sport « intelligemment » améliore la santé et le bien-être des futures mamans !

Faites avec ce corps qui change !

La prise de poids et l’augmentation du volume de l’abdomen modifient profondément l’équilibre. Vous êtes déstabilisée en pratiquant vos sports techniques préférés. Votre dos se cambre et peut devenir douloureux surtout si vous courez ou si vous sautez.enc_piscine

Le placenta sécrète beaucoup d’hormones féminines. Ces substances assouplissent les ligaments. Cette modification tissulaire permet au sacrum encastré dans le bassin de pivoter plus aisément pour laisser passer la tête du bébé lors de l’accouchement. Cette laxité s’étend à toutes les articulations et augmente le risque d’entorse.

Les disques intervertébraux sont aussi concernés et votre dos se creuse encore ! Le volume sanguin augmente. Le cœur bât plus vite et propulse plus de sang à chaque contraction. Cette qualité de contraction peut perdurer environ un an après l’accouchement. Quand vous attendez bébé, votre cœur s’entraîne ! Voilà qui justifie en partie pourquoi vous retrouvez rapidement votre niveau sportif après votre grossesse.

Les sportives enceintes gardent la forme !

Les études menées chez des sportives assidues présentant des grossesses normales et bien suivies vont dans ce sens.

Si les femmes s’entraînent régulièrement en « endurance aérobie« , leurs performances peuvent rester constantes. Elles diminuent inévitablement en course à pied compte tenu de la prise de poids. Si elles réduisent l’intensité de leur activité tout en préservant sa durée, elle retrouve leur condition physique rapidement, environ 4 mois après l’accouchement.

Chez certaines sportives de très haut niveau, très encadrées, des séances de cardiotraining fractionnées ont permis d’augmenter les performances … pendant la grossesse !

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Chez l’animal, l’augmentation de la température liée à l’activité physique intense peut provoquer des anomalies du système nerveux. Rien de tel n’a été rencontré chez la femme sportive, mais on constate néanmoins que le fœtus n’aime pas trop la chaleur, son cœur accélère !

Évitez le sport en ambiance chaude, hydratez-vous abondamment, humectez-vous le visage et les épaules. Ventilez suffisamment la pièce si vous pédalez à la maison !

Bien que beaucoup de sang s’oriente vers les muscles au cours de l’effort, le bébé ne manque pas d’oxygène lors des entraînements d’intensité modérée. Les sportives ont un bon débit cardiaque et un placenta plus volumineux pour améliorer l’approvisionnement de l’enfant.

Les secousses du sport n’augmentent pas le risque de fausses couches en début de maternité ; sauf si vous dépassez 7 heures par semaine de course à pied ou de sauts.

L’exercice physique pratiqué avec modération, même au-delà du cinquième mois, n’accroît pas le nombre d’accouchement prématuré. Les bébés de sportives ont une croissance normale. Chez les pratiquantes intensives, ils sont juste un peu moins grassouillet à la naissance !

Profitez des bienfaits !

Des études nationales mettent en évidence que les mamans sportives bénéficient d’un accouchement plus facile. Elles ont une meilleure musculature abdominale et ressente mieux les mouvements de leur corps. Loin de l’idée reçue, leur périnée n’est pas raide et ne se déchire pas plus !

Tout au long de leur maternité :

  • elles ont moins mal au dos
  • elles sont moins constipées et se plaignent moins de lourdeurs de jambes
  • leur prise de poids est mieux maîtrisée, quasi-idéale
  • elles prennent en moyenne 12,5 kilogrammes contre 16,3 pour les sédentaires
  • elles retrouvent plus rapidement la ligne après leur accouchement
  • elles se sentent mieux et ont moins de dépression
  • elles souffrent beaucoup moins d’hypertension artérielle de grossesse (éclampsie) ou de diabète gestationnel

Concoctez votre programme !

Au cours du premier trimestre, si votre grossesse est normale et bien suivie, vous pouvez continuer les sports autorisés. Ne dépassez pas 6 à 7 heures par semaine. Privilégiez les séances en aisance respiratoire. Lors des entraînements, prenez une boisson de l’effort, vous éviterez l’hypoglycémie et réduirez le risque de nausée. Arrêtez les compétitions à partir du deuxième mois.

Dès le second trimestre votre morphologie devient gênante pour courir. Marchez ou optez pour le vélo d’appartement.

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Allez à la piscine ! Nagez ou faites de l’aquabiking enceinte ou même de l’aquagym douce, c’est l’idéal.

Vous flottez, votre corps ne vous gène plus. La fraîcheur de l’eau limite l’élévation de votre température.

La pression hydrostatique stimulent votre retour veineux. Le Yoga, le Tai Chi ou la relaxation sont les bienvenus.

Ces activités vous aident à maîtriser votre nouvelle morphologie. Le renforcement musculaire n’est pas contre-indiqué, au contraire. Utilisez des charges légères que vous pouvez soulever aisément 30 à 40 fois. Respirez librement, proscrivez les blocages en apnée !

Ne faites pas d’exercice couchée sur le dos, votre utérus viendrait comprimer la grosse veine ramenant le sang au cœur, vous risqueriez un malaise. N’hésitez pas à varier les activités pour bénéficier de tous les bienfaits du mouvement.

Pendant votre maternité, si vous faites du sport 3 à 5 fois par semaine, pendant 30 minutes à 1 heure, c’est parfait. Lors de vos entraînements en endurance aérobie, l’aisance respiratoire est largement préférable. Si «vous pouvez parler mais pas chanter», vous avez atteint l’intensité maximum conseillée.

A partir du huitième mois, reposez-vous ! Vous avez capitalisé la condition physique nécessaire à votre santé et à celle de votre enfant. Seules quelques sportives de très haut niveau, très encadrées, poursuivent parfois leur activité.

Le sport est parfois interdit

Votre gynécologue ou votre sage femme vous assure un suivi rigoureux et individualisé. C’est eux qui vous autorise le sport. Ils modulent vos pratiques et vous donne les conseils personnalisés.

Des contre-indications absolues existent. Citons par exemple : l’ouverture du col de l’utérus, le placenta fixé trop bas, l’hypertension artérielle, les grossesses multiples avec risque d’accouchement prématuré, etc…

Les sports interdits sont la plongée sous marine ou en apnée, les sports à risque de traumatisme abdominal ou de chute (sports mécaniques, VTT, vélo de route, équitation, ski de piste, ski nautique, surf, sports de combat et collectifs de contact). La randonnée à plus de 2000 mètres est déconseillée.

Vous devez cesser votre entraînement et consulter rapidement votre gynécologue en cas de saignement, d’écoulement, de contractions répétitives, d’essoufflement pour une activité peu intense, de maux de tête, de douleur du mollet.

 

Cet article m’a été inspiré par Jacques BADY, gynécologue et médecin du sport.

Vous aimez l’aquabiking, vous pédalez dans l’eau pour éviter les impacts articulaires, éviter l’arthrose et solliciter doucement votre rythme cardio-respiratoire, les bienfaits de l’aquabiking pour les séniors s’enchaînent.

L’aquabiking est une activité d’endurance mais compatible avec les séniors.

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Les gros muscles des membres inférieurs réclament de l’oxygène pendant plus de 30 minutes et le cœur est mis à contribution. Son intensité est très variable, les bénéfices et les risques cardiovasculaires aussi !

L’aquabiking s’effectue en aisance respiratoire. Elle est à rapprocher de la marche à pied. C’est bien pour renouer avec l’exercice mais il faut pédaler longtemps pour recueillir des bénéfices notables.

Faire de l’aquabiking à intensité moyenne telle que vous puissiez «parler mais pas chanter» correspond plus volontiers aux recommandations des cardiologues. Il suffit de 30 minutes à 1 heure, 3 fois par semaine pour recueillir les bienfaits cardiovasculaires de cette activité sportive aquatique.

Enfin, si vous faîtes de l’aquabike intense, sachez que certains cardiologues l’ont classés comme une pratique très contraignante pour le cœur. Selon ce consensus international, cette discipline associe un maximum de stress dynamiques et statiques. cela peut occasionner une très fortes élévation de la fréquence cardiaque, parfois même jusqu’au maximum. Les contractions musculaires puissantes qui écrasent les vaisseaux sanguins peuvent engendrer une très forte élévation de la tension artérielle.

Chez les séniors, un bilan médical consciencieux et une épreuve d’effort s’imposent pour limiter les risques et profiter des bienfaits d’une pratique aussi intense !

Entre arthrose et ostéoporose, l’aquabiking a choisi

Le mouvement de pédalage, en aquabiking, permet le rodage des articulations sur de grandes amplitudes sans impactions du poids de corps. C’est particulièrement vrai pour la hanche, c’est également le cas pour le genou. En pédalant vos muscles se renforcent et guident mieux le mouvement articulaire, préservant d’autant le cartilage.

L’aquabike entretient vos articulations et luttent efficacement contre l’arthrose.

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Malheureusement, l’absence d’impact du poids de corps n’a pas que des avantages. Une étude a mis en évidence que 69% des cyclistes professionnels présentaient une densité osseuse inférieure au sédentaire du même âge. La pratique d’un « sport porté » n’entraînant aucun choc osseux, 4 heures par jour, prive ces individus de pesanteur pendant la même durée. De fait, l’os se désadapte et se fragilise ! Bien sûr, le vélo de loisir n’a pas les mêmes conséquences mais cette étude démontre que ce sport n’améliore pas du tout la résistance des os. Sa pratique exclusive est déconseillée ! Il faut aussi marcher et courir. Les micro-traumatismes osseux stimulent les processus de reconstruction, oriente efficacement l’architecture des fibres microscopiques et accroît la densité des os.

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Votre dos découvre le « syndrome du grand singe »DSC09624

Sur votre aquabike vous êtes légèrement penché en avant, les deux mains légèrement écartées, en appui sur le guidon. Votre position ressemble étrangement à celle de nos cousins quadrupèdes, les gorilles et autres grands singes.

A vélo, vous ne bougez pas vos vertèbres. Pourtant, les articulations sont faites pour s’articuler ! Les disques ne tardent pas à se tasser vers l’avant et à bomber vers l’arrière : vos douleurs réapparaissent.

Une solution existe : apprenez à lâcher le guidon, redressez-vous et creusez votre dos régulièrement.

Si vous pratiquez intensément, vous recherchez la position du triathlète, vous êtes plus fléchis que la nature vous le propose spontanément. Plus rapidement encore, votre dos commence à tirer !

Faites preuve de pragmatisme, remonter un peu votre guidon, votre confort contribuera à améliorer vos performances !

Cet article m’a été inspiré par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport.

L’aquabiking recèle de nombreux bienfaits et peut vous aider à lutter contre le stress. Mais attention, mal pratiqué, il peut accroître votre stress et vous faire sombrer dans la dépression !

Vous quittez le bureau. Vous n’avez pas vu la journée passer. Depuis ce matin vous êtes sous pression : les dossiers délicats se sont accumulés… et les tensions avec les collègues se sont accentuées. Heureusement, maintenant, vous avez rendez-vous avec vous-même. 45 minutes d’aquacycling est au programme ! Vous allez vous défouler !

Le stress, c’est quoi ?

Le stress constitue l’ensemble des réactions chimiques permettant de s’adapter à une situation nouvelle. Chaque fois qu’un problème se pose à votre travail, il faut y répondre… et vous stressez. Le corps libère dans la circulation sanguine des hormones stimulantes. Ce sont essentiellement des substances proches de la fameuse « adrénaline ». Pour aider l’organisme à assumer ces contraintes, le cerveau sécrète aussi des produits antidouleurs appelés « endorphines ».

Le stress, ça sert à quoi ?

Le mécanisme chimique du stress n’est pas parfaitement adapté à notre vie moderne et sédentaire. Bien sûr, cette décharge hormonale éveille vos capacités intellectuelles et vous aide à assumer la pression mais elle fait aussi monter votre tension artérielle et surcharge votre sang en sucres et en graisses.

Ce processus a surtout permis la survie de nos ancêtres. Lorsque l’homme de Cro-Magnon croisait un ours, il vivait un stress. Il lui fallait s’adapter à cette situation inattendue, il lui était indispensable de fuir ou de combattre. Il devait fournir un effort violent… et le stress allait l’y aider ! Ses hormones provoquaient l’accélération de son cœur et libéraient son énergie, il pouvait courir ou frapper. Les « endorphines » réduisaient ses souffrances, il lui était possible de continuer la lutte malgré les blessures. Il survivait ! Son descendant pourrait travailler dans un bureau et faire de l’aquabiking !

L’aquabiking contre le stress, comment ça marche ?

Vous l’avez compris, le stress est une réaction de l’organisme particulièrement adaptée à l’exercice physique. Aussi vous concevez aisément que l’aquabiking puisse être considéré comme un « consommateur de stress ».

Tout se passe comme si les hormones et les calories libérées pendant la journée étaient brûlées au cours de la séance d’aquabiking !

L’entraînement se comporte aussi comme un « apaiseur de stress »

Le corps du pratiquant assidu prend la bonne habitude de mieux se reposer au cours des périodes de récupération. Le taux d’hormones du stress diminue. C’est pourquoi les sportifs entraînés, bénéficient d’un rythme cardiaque de repos plus lent que les sédentaires.

L’exercice physique est un véritable « entraîneur au stress ». Grâce a l’aquacycling, vous habituer votre corps à décharger les hormones du stress. Ainsi, vous assumez plus aisément les tensions psychiques inhérentes à la vie quotidienne. Votre stock en substances stimulantes est plus important, vous risquez moins l’épuisement et la dépression.

L’exercice physique est source de « bien-être antistress »

Les «endorphines » produites à l’effort, pour aider l’organisme à assumer les douleurs, laissent au repos une sensation de plénitude. Ces hormones pourraient, en partie, justifier la dépendance psychologique aux activités physiques.

Le sport, et tout particulièrement, l’aquacycling peut agir comme « régulateur de stress ». En effet, pour obtenir de bons résultats, il faut un minimum de motivation. Sur la ligne de départ, le cerveau, un peu anxieux, se met sous tension et s’éveille, les muscles et le cœur se préparent et bénéficient des quelques stimulations hormonales. Sans aucun stress, l’organisme ne parvient pas à entrer en action et la performance sera médiocre. Si la pression est excessive, l’activité cérébrale devient désordonnée et l’énergie est dilapidée avant que le coach ne lance les pratiquants.

Au-delà du fonctionnement chimique de notre organisme, l’aquabiking recèle des « vertus psychologiques antistress » non négligeables.

Nombre de sports techniques imposent de la concentration. Voilà qui oblige à se «changer les idées ».

Souvent, la pratique physique s’inscrit dans un projet. Faire au mieux pour le mener à bien aide à se déconnecter de ses soucis quotidiens.

Enfin, aller s’entraîner est fréquemment l’occasion de « voir du monde ». Si la pratique sportive constitue le fil conducteur de ces relations, elle peut contribuer à tisser de solides amitiés. Dialogues, confidences et liens affectifs aident alors à exprimer puis à évacuer les tensions.

Attention, le sport c’est aussi un stress !

Désormais, vous l’avez compris, le sport est bon contre le stress… car il entraîne le corps au stress. Le sport est un véritable stress. C’est un stress physiologique !

Il provoque les mêmes sécrétions hormonales. Mais l’activité physique est aussi un stress psychologique. Afin d’assumer vos bonnes résolutions, pour maîtriser votre poids, pour coller à votre image de sportif, vous devez allez vous entraîner régulièrement. Sans votre séance d’aquabiking, vous ne vous sentez pas bien. L’aquacycling est peut-être devenu votre drogue !

Si vous ressentez le besoin de vous entraîner ; si vous êtes mal à l’aise sans vos efforts réguliers, les psychiatres pensent que vous êtes devenu dépendant ! Le sport est un stress logistique et affectif. Souvent, votre cours d’aquabiking du jeudi soir n’est qu’un rendez-vous supplémentaire au sein de votre agenda surchargé. Pour ne pas le rater, l’organisation de votre journée professionnelle doit être irréprochable. Aussi vous regardez votre montre dès le début de l’après-midi… vous êtes stressée ! Parfois même, vous avez l’impression d’empiéter sur le temps que vous pourriez consacrer à vos enfants et votre famille. Vous culpabilisez et vous stressez ! Si une activité physique trop contraignante vient s’ajouter à tous les stress du quotidien, elle peut vous faire basculer vers l’épuisement.

Il est étrange de constater comme les signes de « surentraînement » ressemblent à s’y méprendre à ceux de la dépression. Réduction de l’activité, altération des performances intellectuelles ou physiques, troubles du sommeil ou de l’alimentation, plaintes corporelles multiples ou blessures à répétition imposent un avis médical.

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Quel sport contre le stress !

Choisissez les activités qui vous conviennent ! Faites-vous plaisir à l’entraînement ! Selon votre personnalité « introvertie » ou « extravertie » (voir chapitre suivant) optez pour un sport défouloir ou relaxant. Diversifiez vos pratiques sportives afin de ne jamais vous ennuyer mais aussi de solliciter l’ensemble de votre organisme.

Modérez votre entraînement. Trop dur, trop longtemps, trop souvent et le corps se fatigue. Pour assumer, le quotidien, il doit augmenter la sécrétion en hormones stimulantes. Il est contraint d’accroître votre stress ! Optez pour 3 entraînements par semaine, de 30 minutes à 1 heure, à une intensité correspondant à un très léger essoufflement.

Organisez-vous souplement. Si votre programme quotidien est très dense, renoncez aux activités trop éloignées de votre domicile. Évitez les entraînements collectifs imposant des horaires rigides. Faites votre jogging quand bon vous semble. Abonnez-vous à une salle située à deux pas de chez vous ou profitez de votre salon pour faire un peu de gym en écoutant votre musique préférée.

Gardez du temps pour vous adonner à d’autres loisirs ! Si votre activité physique réquisitionne tous vos moments de détente, vous vivez votre pratique sportive comme une frustration, elle ne fera qu’accentuer votre stress !

À chacun son sport anti-stress

Les « introvertis » sont ceux qui encaissent sans riposter. Ils ruminent et ne parviennent pas à expulser les tensions. Souvent, leur corps exprime pudiquement leur imprégnation en hormones du stress et leur malaise. Ils se plaignent fréquemment de maux de tête, de douleurs abdominales, de serrements de gorge ou de souffrances vertébrales.

Les « introvertis » bénéficient alors pleinement d’activités sportives exutoires particulièrement physiques. Les sports collectifs et techniques obligent à communiquer et à se concentrer. Le foot ou le rugby pourraient être conseillés. En revanche, la natation, le vélo ou le jogging permettent trop de ressasser leurs soucis.

Les « extravertis » sont ceux qui explosent à la moindre contrainte et n’arrivent pas à se maîtriser. Leurs cerveaux expriment trop aisément le stress ! Ils s’épuisent. Ils font souffrir leurs collègues de travail et leur entourage familial.

Les « extravertis » profitent grandement d’une activité sportive canalisante, apaisante et régulatrice. Bien sûr, la dépense énergétique contribue à calmer ce type de personnalité ; les efforts d’endurance même solitaires peuvent être proposés. Les exercices imposant contrôle gestuel et détente paraissent également adaptés.

L’aquabiking réalise un excellent compromis entre sollicitation physique et technique.

 

Cet article m’a été inspiré par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport et nutritionniste du sport.