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Quand vous avez chaud votre visage est rouge. Il se produit le même phénomène dans vos cuisses, vos mollets et vos chevilles. Les températures élevées dilatent les vaisseaux sanguins. La chaleur favorise la stagnation du sang dans les membres inférieurs mais d’autres mécanismes expliquent la sensation de jambes lourdes.

L’aquabiking bien conduit améliore nettement le retour du sang vers le cœur.

 

Pourquoi a-t-on les jambes lourdes ?jbes lourde

Le sang est propulsé par le cœur. Pour traverser les organes et les tissus du corps, il rejoint de très petits vaisseaux dans lesquels il ralentit pour favoriser les échanges chimiques. Après avoir gagné les jambes, il aura beaucoup de difficultés pour remonter jusqu’au cœur. Il stagne dans les veines et les dilate parfois jusqu’à provoquer des varices.

L’eau contenue dans le sang finit par franchir la paroi des petits vaisseaux, diffuse sous la peau et ne tardent pas à faire gonfler les jambes. L’accroissement de pression dans les tissus provoque une gêne voir des douleurs typiques des jambes lourdes.

Pourquoi les femmes sont-elles les victimes privilégiées ?

Grâce à leurs hormones sexuelles les femmes sont plus souples que les hommes. L’ensemble des structures fibreuses sont plus élastiques : les ligaments, les muscles, la paroi des vaisseaux, etc.

Les artères féminines se rigidifient moins et le risque de crise cardiaque est plus faible que chez l’homme. De la même manière, les veines se dilatent plus facilement. Il en est de même pour les vaisseaux microscopiques appelés capillaires. Sous la peau comme dans la profondeur des tissus, le sang stagne et l’eau échappée de la circulation s’accumule.

Comment l’aquabiking parvient-il à diminuer les jambes lourdes ?

L’exercice physique facilite le retour veineux de 3 façons :

  • L’alternance de contractions et de décontractions des masses musculaires situées dans les jambes pompent le sang et le pousse vers le cœur.
  • L’accroissement des mouvements respiratoires crée des variations de pressions dans le thorax qui aspire le sang vers la poitrine.
  • A chaque pédalage, les grosses veines présentes dans la voûte plantaire sont écrasées, le sang contenu est éjecté.

Pourquoi certains sports favoriseraient-ils les jambes lourdes ?

Le sport peut perturber le retour veineux en imposant des contractions musculaires puissantes et prolongées, en obligeant à des blocages respiratoires ou encore en nécessitant des accroupissements qui coudent les veines. L’haltérophilie cumule tous ces méfaits mais la musculation et les sports de combat sont aussi déconseillés. Certaines activités comme le football sont à l’origine de chocs directs sur les jambes qui abîment les veines.

En cas de varices, il est préférable d’éviter la course à pied et les disciplines incluant de nombreuses réceptions de saut qui ébranle les parois veineuses.

Quels sports choisir pour vraiment réduire les jambes lourdes ?

L’aquabiking est le sport idéal.

Il associe le surcroît de pression, la fraîcheur de l’eau et l’absence totale de traumatisme !

On peut conseiller aussi : l’aquagym bien sûr, le vélo contre une faible résistance en tournant rapidement les jambes, le cardiotraining en salle en prenant soin de ne pas trop plier les jambes sur le rameur, la gym d’entretien ou les cours collectifs en douceur et en aisance respiratoire.

Après le sport, il est bon de prendre une douche fraîche en massant les jambes de la cheville vers la hanche puis de se reposer les jambes surélevées. L’application d’un gel de phytothérapie adapté accroît encore la sensation de bien-être.

 

Cet article m’a été inspiré par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport.

Les femmes sont plus fréquemment victime d’usure articulaire mais une étude originale bouscule le préjugé. Le manque de cartilage serait lié à une insuffisance de muscle ! Une bonne motivation pour bouger intelligemment.

L’arthrose, c’est l’usure du cartilage. Cette substance lisse recouvre les os au niveau des articulations. Elle améliore considérablement le roulement et le glissement articulaire lors du mouvement. Après érosion, le cartilage ne répare très mal, voire pas du tout ! Voilà pourquoi l’arthrose peut devenir gênante puis invalidante. Il est d’usage d’affirmer que les femmes en souffrent plus volontiers car elle possède un cartilage moins épais.

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Le corps coupé en tranche

WLUKA a regroupé 186 femmes et 111 hommes. Il a prescrit des IRM de genoux à chacune de ces personnes. Comme prévu, il est constaté que le cartilage était plus volumineux chez les hommes. La différence persistait après ajustement de la taille et du poids. Cette analyse statistique permet de confirmer que l’épaisseur ne dépend pas du gabarit comme on aurait pu aussi l’imaginer.

Exemple, un homme petit et frêle conserve un cartilage plus abondant qu’une femme de même mensuration. A l’inverse, l’écart disparait quand on le corrèle à la masse musculaire. En clair, un homme peu musclé a moins de cartilage qu’une femme plus musclée !

Ce qui fait la quantité de cartilage ne serait pas le sexe mais le muscle !

 

Plus de force, c’est utile et c’est joli ! 283411_190466207684869_7149467_n

Plus de force permet une meilleure maitrise des déplacements articulaire. Il se produit moins de mouvements parasites. Le cartilage coulisse plus harmonieusement, frotte moins, se cogne moins, s’use moins !

Alors mesdames faites de l’aquabiking pour renforcer et préserver votre confort.

Mais rassurez-vous, inutile d’atteindre une morphologie masculine. Si vous vous trouvez un peu ronde, la prise de muscle donnera plus de galbe à votre silhouette !

Si vous êtes toute fine, avec des cuisses de mannequin, vous recherchez probablement la «norme médiatique» aux dépens de la « norme santé beauté » ! Et, il est fréquent que vous ayez mal aux rotules. De surcroît, tendez votre jambe, pincez votre cuisse, vous avez encore de la graisse féminine… c’est normale ! Mais, je vous laisse imaginer le volume réel de votre quadriceps… il est vraiment tout petit ! Renforcez-vous, c’est indispensable ! Là encore, l’accroissement suffisant de la masse musculaire sera à l’origine d’une jolie courbe !

Quelle méthode pour une musculature efficace et féminine ?

Pour éviter ou soulager vos douleurs articulaires, vous souhaitez renforcer votre musculature sans trop prendre de volume, tout en brûlant des graisses ? Ainsi, votre programme d’aquabiking « santé du cartilage » peut vous faire mincir et maigrir ! C’est encore mieux pour vos articulations :

  • Ne pratiquez pas la musculation traditionnelle en effectuant de courtes séries avec de lourdes charges.25
  • Choisissez les «parcours de musculation» en aquabiking !
  • Alternez volontiers, bras, jambes, dos et abdominaux. Ainsi, vous réalisez un véritable jogging musculaire.
  • Pédalez, moulinez pour polir votre cartilage.
  • Pensez à monter les genoux afin de solliciter toutes les chaines musculaires.
  • Optez aussi pour l’ « endurance musclante ».
  • Mettez-vous parfois en danseuse sur forte résistance pour travailler vos muscles.
  • Ne négligez pas le haut du corps.
  • Soulevez 30 à 40 fois de petits poids. Finissez avec l’impression que vous auriez pu réaliser 5 mouvements supplémentaires.
  • Ne faites pas de pause.

L’endurance acquise permet aussi de profiter de sa force tout au long de la journée. Du matin au soir, votre cartilage est protégé !

Moins de graisse, moins d’arthrose

La graisse favorise l’usure du cartilage. Il y a quelques années encore on pensait que ce phénomène était simplement mécanique. On imaginait bien que le surpoids augmentait les contraintes articulaires. C’est vrai, mais pas seulement !

Les études sont venues confirmer que la surcharge pondérale favorisait aussi l’arthrose… des doigts !

La graisse produit bon nombre de substances inflammatoires qui fragilisent les articulations. Le tissu adipeux est plein de globules blancs, ils ont la même origine embryonnaire. Ces cellules migratrices censées nous protéger contre les microbes agressent parfois notre cartilage.

Finalement le terme « cellulite » et son suffixe « ite » signifiant inflammation ne serait pas usurpé ! Les « parcours de musculation » et l’ « endurance musclante » sont doublement efficaces ! Elles améliorent la maîtrise du mouvement articulaire tout au long de la journée. Elles font mincir et diminue l’inflammation du cartilage !

Vous joignez l’efficace à l’esthétique !

 

Cet article m’a été inspiré par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport.

En aquabiking, tous devraient connaître la définition de l’échauffement, qui doit vous guider vers la procédure la plus efficace pour préserver votre santé et optimiser votre performance !

L’échauffement est une activité cardio-vasculaire, locomotrice et psychomotrice, d’intensité et de spécificité croissantes, jusqu’à retrouver les caractéristiques de la séance d’aquacycling envisagée. Il est suffisant pour assurer une bonne progressivité mais limité pour ne pas altérer la performance.

Activité cardio-vasculaire, locomotrice et psychomotrice

Toutes les fonctions concernées par l’entraînement doivent être préparées.

Le cœur s’accélère, les vaisseaux menant aux masses musculaires en action s’ouvrent. L’oxygène et les nutriments arrivent plus aisément, les déchets s’évacuent plus facilement. La performance et la santé sont gagnantes.

C’est tout particulièrement vrai au niveau du muscle cardiaque. Ce dernier n’apprécie guère les départs en trombe reconnus comme facteur favorisant de « crampe cardiaque » et de mort subite !

À la faveur de l’échauffement, les tendons, les muscles, les ligaments réduisent leur viscosité, gagnent en élasticité et coulissent plus aisément. Le système nerveux s’éveille et assure un bon contrôle des positions articulaires et des tensions musculaires. Le cerveau programme le bon geste technique. Voilà qui explique probablement la réduction des blessures attribuée à l’échauffement.

Ces arguments vous aident à comprendre quelques erreurs habituelles au cours de cette étape clé de la séance.

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Intensité croissante

L’échauffement doit vous mener peu à peu de l’intensité « vie quotidienne » à celle de votre séance.

Les erreurs les plus fréquentes : le pédalage d’échauffement à allure constante avant d’aborder un fractionné. À l’inverse, des accélérations plus rapides que l’entraînement programmé !

Pour mettre en place la bonne méthode, il faut bien comprendre qu’il n’y a pas de vitesse d’échauffement mais qu’elle s’accroît progressivement comme en « course à pieds : marche, marche active, trottinement, jogging et course prévue ! »

Par exemple, le tennisman commence par quelques pas de course et de petits déplacements latéraux. Il y associe quelques mouvements de bras, raquette à la main. Il fait quelques gammes dans le petit carré puis sur le grand terrain. Enfin son jeu gagne en puissance et les feintes sont de mises. Il est prêt pour son match !

Spécificité croissante

L’échauffement débute par une activité générale, véritable « éveil corporel ».

Peu à peu, les mouvements se rapprochent de la discipline concernée. Toutes les contraintes de la séance prévue doivent être présentes. À l’inverse, il est inutile d’inclure des gestes sans rapport avec la pratique, notamment des ateliers de préparation physique fatigants ou agressifs pour les tissus musculaires. Ces exercices trouvent plus aisément leur place en fin de séance, quand le message technique a été assimilé et qu’il devient possible de majorer l’impact physique de l’entraînement.

Suffisant mais pas fatigant

Avant une séance d’aquacycling « à la limite de l’essoufflement », l’échauffement dure environ 10 minutes. Il peut se prolonger et atteindre 15 à 20 minutes chez le senior dont les articulations sont un peu raides. Il en est de même si le temps est particulièrement froid.

Plus la vitesse de la séance est élevée plus la durée de l’échauffement augmente.

De fait, le compromis s’impose pour encaisser la charge de travail à venir. Ainsi un athlète devant s’élancer pour un sprint de 10 secondes se prépare près de 45 minutes. Un footballeur doit lui aussi atteindre sa vitesse maximum au cours de son match. Pourtant, il se contente de 20 à 30 minutes d’échauffement s’il veut tenir 90 minutes. Un marathonien débutant qui redoute de ne pas tenir la distance ne va pas s’en rajouter. Il profite de l’inertie de l’immense peloton pour se dérouiller. Dans les minutes qui suivent le départ, enlisé au milieu des autres concurrents, il marche, accélère le pas, puis trottine ! Voilà, il est échauffé !

La chaleur ne suffit pas pour s’échauffer

Vous l’avez constaté, dans la définition de l’échauffement, il n’est aucunement fait allusion à la notion de chaleur !

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Aussi, vaudrait-il mieux parler de « préparation à l’exercice ». Bien sûr, l’augmentation de la température corporelle est inhérente à l’activité physique. En effet, l’organisme en plein effort produit 3 fois plus d’énergie thermique que de travail mécanique. Le corps chauffe, c’est inévitable, c’est utile mais ce n’est pas suffisant !

L’augmentation de la température accélère la conduction nerveuse, réduit la viscosité des tissus et favorise le glissement des muscles et des tendons. Mais le sauna n’est pas une « préparation à l’exercice »… encore moins un bain de soleil sur la plage ! Une pommade chauffante se contente d’ouvrir les vaisseaux sanguins de la peau, bien loin des masses musculaires en action ! Ces embrocations ne remplacent en rien un échauffement !

 

Cet article m’a été inspiré par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport.

Faisons le point sur les causes du  » point de côté  » et tentons de trouver des solutions sur cette douleur sous les poumons qui survient souvent chez le débutant et parfois même chez les aquabikeurs(euses) expérimentés.

La recherche médicale n’a pas beaucoup exploré l’origine du point de côté. Plusieurs hypothèses tentent d’expliquer ces douleurs. En fait, il est probable que ces mécanismes soient intriqués et qu’il n’existe pas « un » point de côté mais « des » points de côté, variables selon les individus et circonstances.

Le point de côté est une distension de la rate et du foie

En se contractant la partie droite du cœur propulse le sang dans les poumons. En se dilatant, elle aspire le sang provenant de tout le corps. La respiration aussi y contribue.

A l’inspiration, le diaphragme situé entre les poumons et le ventre se contracte et descend. Il crée une dépression dans le thorax et en compresse l’abdomen. Il participe aussi au retour du sang vers le cœur.

Lorsque le cœur droit fatigue, quand la respiration devient plus haletante, le sang s’accumule dans les organes situés en haut de l’abdomen, la rate et le foie. La coque fibreuse, qui entoure ces derniers, est mise en tension et devient douloureuses.

A droite, un point de côté est une douleur du foie.

A gauche, vous avez mal à la rate.

 

Une contracture des muscles respiratoires

Les muscles respiratoires augmentent leur quantité de travail pendant l’effort, tout particulièrement quand on franchit le seuil de l’essoufflement.

Le principal, c’est le diaphragme, ce gros piston dont nous avons parlé dans « L’essentiel de l’aquabiking« . En forme de coupole, juste derrière les dernières côtes, il s’accroche à la base du thorax et s’aplatit lors de sa contraction. De petits muscles en forme de peigne relient les côtes entre elles. Ce sont les intercostaux.

Quand, il se contracte, il diminue le volume des poumons et contribue à l’expiration. Diaphragme et intercostaux s’épuisent parfois lors des exercices intenses.

Quand ils manquent d’énergie, ils font des «contractures», Ces blocages musculaires sont l’équivalent d’une rigidité mortuaire localisée. Ces douleurs sont probablement à l’origine de nombreux «point de côté».

Des spasmes du colon

En haut de l’abdomen, juste sous le diaphragme, le gros intestin est suspendu par de volumineux ligaments appelés épiploon. Ces structures contiennent les vaisseaux qui apportent l’oxygène au tube digestif.

Quand vous pédalez, l’oxygénation de votre colon est fortement diminuée, le sang est préférentiellement orienté vers les muscles. De surcroît, vous le secouez allégrement au rythme des exercices. Ses points d’accrochages sont irrités et les petites artères qui les traversent se contracte, le sang passe encore moins bien. Les angles coliques droit ou gauche se spamment et deviennent douloureux.

Voilà encore un autre mécanisme justifiant bon nombre de «point de côté».

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Évitez les points de côté durant vos séances d’aquabiking !

Voici quelques méthodes qui méritent d’être testées. Leur efficacité dépendra notamment de la cause de vos douleurs.

  • Respirez posément

L’essoufflement réduit l’amplitude des mouvements du thorax et perturbe le drainage de l’abdomen. Il épuise les muscles respiratoires. Rate et foie risquent de s’engorger ; diaphragme et intercostaux vont se contracturer.

Prenez soin de respirer calmement et amplement.

Évitez « l’hyperventilation anarchique ». Ne franchissez pas le seuil de l’essoufflement. Entraînez-vous pour repousser ce moment charnière.

Dès que la gêne apparait, ralentissez, respirez amplement, inspirez profondément.

En cas de point de côté droit. Inclinez votre buste à gauche, levez la droite : vous étirez vos muscles thoraciques. Avec votre main gauche, appuyez juste sous les cotes. Vous videz votre foie. En cas de douleur à gauche, inversez la manœuvre.

  • Optimisez votre digestion

Pour limiter la souffrance de votre intestin, pratiquez l’aquacycling à distance des repas. En effet, quand l’estomac est plein et travaille, le colon se contracte comme pour se vider, on parle de « réflexe gastro-colique». L’usage est d’effectuer une séance d’aquabiking 3 heures après un déjeuner léger. A l’issue d’une collation digeste, ce délai peut-être réduit.

Testez ! Trouvez la formule qui vous convient. Mastiquez méthodiquement, n’imposez pas à votre estomac une mission d’écrasement !

Pendant l’effort, buvez un peu mais souvent, une boisson de l’effort correctement diluée.

Des études nationales récentes montrent qu’il est bon de garder la forme en attendant bébé, l’aquabiking enceinte est surement le meilleur compromis !

En cas de grossesse normale et correctement surveillée, l’aquabiking ne perturbe pas la croissance harmonieuse de votre enfant. C’est démontré, faire du sport « intelligemment » améliore la santé et le bien-être des futures mamans !

Faites avec ce corps qui change !

La prise de poids et l’augmentation du volume de l’abdomen modifient profondément l’équilibre. Vous êtes déstabilisée en pratiquant vos sports techniques préférés. Votre dos se cambre et peut devenir douloureux surtout si vous courez ou si vous sautez.enc_piscine

Le placenta sécrète beaucoup d’hormones féminines. Ces substances assouplissent les ligaments. Cette modification tissulaire permet au sacrum encastré dans le bassin de pivoter plus aisément pour laisser passer la tête du bébé lors de l’accouchement. Cette laxité s’étend à toutes les articulations et augmente le risque d’entorse.

Les disques intervertébraux sont aussi concernés et votre dos se creuse encore ! Le volume sanguin augmente. Le cœur bât plus vite et propulse plus de sang à chaque contraction. Cette qualité de contraction peut perdurer environ un an après l’accouchement. Quand vous attendez bébé, votre cœur s’entraîne ! Voilà qui justifie en partie pourquoi vous retrouvez rapidement votre niveau sportif après votre grossesse.

Les sportives enceintes gardent la forme !

Les études menées chez des sportives assidues présentant des grossesses normales et bien suivies vont dans ce sens.

Si les femmes s’entraînent régulièrement en « endurance aérobie« , leurs performances peuvent rester constantes. Elles diminuent inévitablement en course à pied compte tenu de la prise de poids. Si elles réduisent l’intensité de leur activité tout en préservant sa durée, elle retrouve leur condition physique rapidement, environ 4 mois après l’accouchement.

Chez certaines sportives de très haut niveau, très encadrées, des séances de cardiotraining fractionnées ont permis d’augmenter les performances … pendant la grossesse !

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Chez l’animal, l’augmentation de la température liée à l’activité physique intense peut provoquer des anomalies du système nerveux. Rien de tel n’a été rencontré chez la femme sportive, mais on constate néanmoins que le fœtus n’aime pas trop la chaleur, son cœur accélère !

Évitez le sport en ambiance chaude, hydratez-vous abondamment, humectez-vous le visage et les épaules. Ventilez suffisamment la pièce si vous pédalez à la maison !

Bien que beaucoup de sang s’oriente vers les muscles au cours de l’effort, le bébé ne manque pas d’oxygène lors des entraînements d’intensité modérée. Les sportives ont un bon débit cardiaque et un placenta plus volumineux pour améliorer l’approvisionnement de l’enfant.

Les secousses du sport n’augmentent pas le risque de fausses couches en début de maternité ; sauf si vous dépassez 7 heures par semaine de course à pied ou de sauts.

L’exercice physique pratiqué avec modération, même au-delà du cinquième mois, n’accroît pas le nombre d’accouchement prématuré. Les bébés de sportives ont une croissance normale. Chez les pratiquantes intensives, ils sont juste un peu moins grassouillet à la naissance !

Profitez des bienfaits !

Des études nationales mettent en évidence que les mamans sportives bénéficient d’un accouchement plus facile. Elles ont une meilleure musculature abdominale et ressente mieux les mouvements de leur corps. Loin de l’idée reçue, leur périnée n’est pas raide et ne se déchire pas plus !

Tout au long de leur maternité :

  • elles ont moins mal au dos
  • elles sont moins constipées et se plaignent moins de lourdeurs de jambes
  • leur prise de poids est mieux maîtrisée, quasi-idéale
  • elles prennent en moyenne 12,5 kilogrammes contre 16,3 pour les sédentaires
  • elles retrouvent plus rapidement la ligne après leur accouchement
  • elles se sentent mieux et ont moins de dépression
  • elles souffrent beaucoup moins d’hypertension artérielle de grossesse (éclampsie) ou de diabète gestationnel

Concoctez votre programme !

Au cours du premier trimestre, si votre grossesse est normale et bien suivie, vous pouvez continuer les sports autorisés. Ne dépassez pas 6 à 7 heures par semaine. Privilégiez les séances en aisance respiratoire. Lors des entraînements, prenez une boisson de l’effort, vous éviterez l’hypoglycémie et réduirez le risque de nausée. Arrêtez les compétitions à partir du deuxième mois.

Dès le second trimestre votre morphologie devient gênante pour courir. Marchez ou optez pour le vélo d’appartement.

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Allez à la piscine ! Nagez ou faites de l’aquabiking enceinte ou même de l’aquagym douce, c’est l’idéal.

Vous flottez, votre corps ne vous gène plus. La fraîcheur de l’eau limite l’élévation de votre température.

La pression hydrostatique stimulent votre retour veineux. Le Yoga, le Tai Chi ou la relaxation sont les bienvenus.

Ces activités vous aident à maîtriser votre nouvelle morphologie. Le renforcement musculaire n’est pas contre-indiqué, au contraire. Utilisez des charges légères que vous pouvez soulever aisément 30 à 40 fois. Respirez librement, proscrivez les blocages en apnée !

Ne faites pas d’exercice couchée sur le dos, votre utérus viendrait comprimer la grosse veine ramenant le sang au cœur, vous risqueriez un malaise. N’hésitez pas à varier les activités pour bénéficier de tous les bienfaits du mouvement.

Pendant votre maternité, si vous faites du sport 3 à 5 fois par semaine, pendant 30 minutes à 1 heure, c’est parfait. Lors de vos entraînements en endurance aérobie, l’aisance respiratoire est largement préférable. Si «vous pouvez parler mais pas chanter», vous avez atteint l’intensité maximum conseillée.

A partir du huitième mois, reposez-vous ! Vous avez capitalisé la condition physique nécessaire à votre santé et à celle de votre enfant. Seules quelques sportives de très haut niveau, très encadrées, poursuivent parfois leur activité.

Le sport est parfois interdit

Votre gynécologue ou votre sage femme vous assure un suivi rigoureux et individualisé. C’est eux qui vous autorise le sport. Ils modulent vos pratiques et vous donne les conseils personnalisés.

Des contre-indications absolues existent. Citons par exemple : l’ouverture du col de l’utérus, le placenta fixé trop bas, l’hypertension artérielle, les grossesses multiples avec risque d’accouchement prématuré, etc…

Les sports interdits sont la plongée sous marine ou en apnée, les sports à risque de traumatisme abdominal ou de chute (sports mécaniques, VTT, vélo de route, équitation, ski de piste, ski nautique, surf, sports de combat et collectifs de contact). La randonnée à plus de 2000 mètres est déconseillée.

Vous devez cesser votre entraînement et consulter rapidement votre gynécologue en cas de saignement, d’écoulement, de contractions répétitives, d’essoufflement pour une activité peu intense, de maux de tête, de douleur du mollet.

 

Cet article m’a été inspiré par Jacques BADY, gynécologue et médecin du sport.

Vous aimez l’aquabiking, vous pédalez dans l’eau pour éviter les impacts articulaires, éviter l’arthrose et solliciter doucement votre rythme cardio-respiratoire, les bienfaits de l’aquabiking pour les séniors s’enchaînent.

L’aquabiking est une activité d’endurance mais compatible avec les séniors.

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Les gros muscles des membres inférieurs réclament de l’oxygène pendant plus de 30 minutes et le cœur est mis à contribution. Son intensité est très variable, les bénéfices et les risques cardiovasculaires aussi !

L’aquabiking s’effectue en aisance respiratoire. Elle est à rapprocher de la marche à pied. C’est bien pour renouer avec l’exercice mais il faut pédaler longtemps pour recueillir des bénéfices notables.

Faire de l’aquabiking à intensité moyenne telle que vous puissiez «parler mais pas chanter» correspond plus volontiers aux recommandations des cardiologues. Il suffit de 30 minutes à 1 heure, 3 fois par semaine pour recueillir les bienfaits cardiovasculaires de cette activité sportive aquatique.

Enfin, si vous faîtes de l’aquabike intense, sachez que certains cardiologues l’ont classés comme une pratique très contraignante pour le cœur. Selon ce consensus international, cette discipline associe un maximum de stress dynamiques et statiques. cela peut occasionner une très fortes élévation de la fréquence cardiaque, parfois même jusqu’au maximum. Les contractions musculaires puissantes qui écrasent les vaisseaux sanguins peuvent engendrer une très forte élévation de la tension artérielle.

Chez les séniors, un bilan médical consciencieux et une épreuve d’effort s’imposent pour limiter les risques et profiter des bienfaits d’une pratique aussi intense !

Entre arthrose et ostéoporose, l’aquabiking a choisi

Le mouvement de pédalage, en aquabiking, permet le rodage des articulations sur de grandes amplitudes sans impactions du poids de corps. C’est particulièrement vrai pour la hanche, c’est également le cas pour le genou. En pédalant vos muscles se renforcent et guident mieux le mouvement articulaire, préservant d’autant le cartilage.

L’aquabike entretient vos articulations et luttent efficacement contre l’arthrose.

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Malheureusement, l’absence d’impact du poids de corps n’a pas que des avantages. Une étude a mis en évidence que 69% des cyclistes professionnels présentaient une densité osseuse inférieure au sédentaire du même âge. La pratique d’un « sport porté » n’entraînant aucun choc osseux, 4 heures par jour, prive ces individus de pesanteur pendant la même durée. De fait, l’os se désadapte et se fragilise ! Bien sûr, le vélo de loisir n’a pas les mêmes conséquences mais cette étude démontre que ce sport n’améliore pas du tout la résistance des os. Sa pratique exclusive est déconseillée ! Il faut aussi marcher et courir. Les micro-traumatismes osseux stimulent les processus de reconstruction, oriente efficacement l’architecture des fibres microscopiques et accroît la densité des os.

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Votre dos découvre le « syndrome du grand singe »DSC09624

Sur votre aquabike vous êtes légèrement penché en avant, les deux mains légèrement écartées, en appui sur le guidon. Votre position ressemble étrangement à celle de nos cousins quadrupèdes, les gorilles et autres grands singes.

A vélo, vous ne bougez pas vos vertèbres. Pourtant, les articulations sont faites pour s’articuler ! Les disques ne tardent pas à se tasser vers l’avant et à bomber vers l’arrière : vos douleurs réapparaissent.

Une solution existe : apprenez à lâcher le guidon, redressez-vous et creusez votre dos régulièrement.

Si vous pratiquez intensément, vous recherchez la position du triathlète, vous êtes plus fléchis que la nature vous le propose spontanément. Plus rapidement encore, votre dos commence à tirer !

Faites preuve de pragmatisme, remonter un peu votre guidon, votre confort contribuera à améliorer vos performances !

Cet article m’a été inspiré par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport.

L’aquabiking recèle de nombreux bienfaits et peut vous aider à lutter contre le stress. Mais attention, mal pratiqué, il peut accroître votre stress et vous faire sombrer dans la dépression !

Vous quittez le bureau. Vous n’avez pas vu la journée passer. Depuis ce matin vous êtes sous pression : les dossiers délicats se sont accumulés… et les tensions avec les collègues se sont accentuées. Heureusement, maintenant, vous avez rendez-vous avec vous-même. 45 minutes d’aquacycling est au programme ! Vous allez vous défouler !

Le stress, c’est quoi ?

Le stress constitue l’ensemble des réactions chimiques permettant de s’adapter à une situation nouvelle. Chaque fois qu’un problème se pose à votre travail, il faut y répondre… et vous stressez. Le corps libère dans la circulation sanguine des hormones stimulantes. Ce sont essentiellement des substances proches de la fameuse « adrénaline ». Pour aider l’organisme à assumer ces contraintes, le cerveau sécrète aussi des produits antidouleurs appelés « endorphines ».

Le stress, ça sert à quoi ?

Le mécanisme chimique du stress n’est pas parfaitement adapté à notre vie moderne et sédentaire. Bien sûr, cette décharge hormonale éveille vos capacités intellectuelles et vous aide à assumer la pression mais elle fait aussi monter votre tension artérielle et surcharge votre sang en sucres et en graisses.

Ce processus a surtout permis la survie de nos ancêtres. Lorsque l’homme de Cro-Magnon croisait un ours, il vivait un stress. Il lui fallait s’adapter à cette situation inattendue, il lui était indispensable de fuir ou de combattre. Il devait fournir un effort violent… et le stress allait l’y aider ! Ses hormones provoquaient l’accélération de son cœur et libéraient son énergie, il pouvait courir ou frapper. Les « endorphines » réduisaient ses souffrances, il lui était possible de continuer la lutte malgré les blessures. Il survivait ! Son descendant pourrait travailler dans un bureau et faire de l’aquabiking !

L’aquabiking contre le stress, comment ça marche ?

Vous l’avez compris, le stress est une réaction de l’organisme particulièrement adaptée à l’exercice physique. Aussi vous concevez aisément que l’aquabiking puisse être considéré comme un « consommateur de stress ».

Tout se passe comme si les hormones et les calories libérées pendant la journée étaient brûlées au cours de la séance d’aquabiking !

L’entraînement se comporte aussi comme un « apaiseur de stress »

Le corps du pratiquant assidu prend la bonne habitude de mieux se reposer au cours des périodes de récupération. Le taux d’hormones du stress diminue. C’est pourquoi les sportifs entraînés, bénéficient d’un rythme cardiaque de repos plus lent que les sédentaires.

L’exercice physique est un véritable « entraîneur au stress ». Grâce a l’aquacycling, vous habituer votre corps à décharger les hormones du stress. Ainsi, vous assumez plus aisément les tensions psychiques inhérentes à la vie quotidienne. Votre stock en substances stimulantes est plus important, vous risquez moins l’épuisement et la dépression.

L’exercice physique est source de « bien-être antistress »

Les «endorphines » produites à l’effort, pour aider l’organisme à assumer les douleurs, laissent au repos une sensation de plénitude. Ces hormones pourraient, en partie, justifier la dépendance psychologique aux activités physiques.

Le sport, et tout particulièrement, l’aquacycling peut agir comme « régulateur de stress ». En effet, pour obtenir de bons résultats, il faut un minimum de motivation. Sur la ligne de départ, le cerveau, un peu anxieux, se met sous tension et s’éveille, les muscles et le cœur se préparent et bénéficient des quelques stimulations hormonales. Sans aucun stress, l’organisme ne parvient pas à entrer en action et la performance sera médiocre. Si la pression est excessive, l’activité cérébrale devient désordonnée et l’énergie est dilapidée avant que le coach ne lance les pratiquants.

Au-delà du fonctionnement chimique de notre organisme, l’aquabiking recèle des « vertus psychologiques antistress » non négligeables.

Nombre de sports techniques imposent de la concentration. Voilà qui oblige à se «changer les idées ».

Souvent, la pratique physique s’inscrit dans un projet. Faire au mieux pour le mener à bien aide à se déconnecter de ses soucis quotidiens.

Enfin, aller s’entraîner est fréquemment l’occasion de « voir du monde ». Si la pratique sportive constitue le fil conducteur de ces relations, elle peut contribuer à tisser de solides amitiés. Dialogues, confidences et liens affectifs aident alors à exprimer puis à évacuer les tensions.

Attention, le sport c’est aussi un stress !

Désormais, vous l’avez compris, le sport est bon contre le stress… car il entraîne le corps au stress. Le sport est un véritable stress. C’est un stress physiologique !

Il provoque les mêmes sécrétions hormonales. Mais l’activité physique est aussi un stress psychologique. Afin d’assumer vos bonnes résolutions, pour maîtriser votre poids, pour coller à votre image de sportif, vous devez allez vous entraîner régulièrement. Sans votre séance d’aquabiking, vous ne vous sentez pas bien. L’aquacycling est peut-être devenu votre drogue !

Si vous ressentez le besoin de vous entraîner ; si vous êtes mal à l’aise sans vos efforts réguliers, les psychiatres pensent que vous êtes devenu dépendant ! Le sport est un stress logistique et affectif. Souvent, votre cours d’aquabiking du jeudi soir n’est qu’un rendez-vous supplémentaire au sein de votre agenda surchargé. Pour ne pas le rater, l’organisation de votre journée professionnelle doit être irréprochable. Aussi vous regardez votre montre dès le début de l’après-midi… vous êtes stressée ! Parfois même, vous avez l’impression d’empiéter sur le temps que vous pourriez consacrer à vos enfants et votre famille. Vous culpabilisez et vous stressez ! Si une activité physique trop contraignante vient s’ajouter à tous les stress du quotidien, elle peut vous faire basculer vers l’épuisement.

Il est étrange de constater comme les signes de « surentraînement » ressemblent à s’y méprendre à ceux de la dépression. Réduction de l’activité, altération des performances intellectuelles ou physiques, troubles du sommeil ou de l’alimentation, plaintes corporelles multiples ou blessures à répétition imposent un avis médical.

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Quel sport contre le stress !

Choisissez les activités qui vous conviennent ! Faites-vous plaisir à l’entraînement ! Selon votre personnalité « introvertie » ou « extravertie » (voir chapitre suivant) optez pour un sport défouloir ou relaxant. Diversifiez vos pratiques sportives afin de ne jamais vous ennuyer mais aussi de solliciter l’ensemble de votre organisme.

Modérez votre entraînement. Trop dur, trop longtemps, trop souvent et le corps se fatigue. Pour assumer, le quotidien, il doit augmenter la sécrétion en hormones stimulantes. Il est contraint d’accroître votre stress ! Optez pour 3 entraînements par semaine, de 30 minutes à 1 heure, à une intensité correspondant à un très léger essoufflement.

Organisez-vous souplement. Si votre programme quotidien est très dense, renoncez aux activités trop éloignées de votre domicile. Évitez les entraînements collectifs imposant des horaires rigides. Faites votre jogging quand bon vous semble. Abonnez-vous à une salle située à deux pas de chez vous ou profitez de votre salon pour faire un peu de gym en écoutant votre musique préférée.

Gardez du temps pour vous adonner à d’autres loisirs ! Si votre activité physique réquisitionne tous vos moments de détente, vous vivez votre pratique sportive comme une frustration, elle ne fera qu’accentuer votre stress !

À chacun son sport anti-stress

Les « introvertis » sont ceux qui encaissent sans riposter. Ils ruminent et ne parviennent pas à expulser les tensions. Souvent, leur corps exprime pudiquement leur imprégnation en hormones du stress et leur malaise. Ils se plaignent fréquemment de maux de tête, de douleurs abdominales, de serrements de gorge ou de souffrances vertébrales.

Les « introvertis » bénéficient alors pleinement d’activités sportives exutoires particulièrement physiques. Les sports collectifs et techniques obligent à communiquer et à se concentrer. Le foot ou le rugby pourraient être conseillés. En revanche, la natation, le vélo ou le jogging permettent trop de ressasser leurs soucis.

Les « extravertis » sont ceux qui explosent à la moindre contrainte et n’arrivent pas à se maîtriser. Leurs cerveaux expriment trop aisément le stress ! Ils s’épuisent. Ils font souffrir leurs collègues de travail et leur entourage familial.

Les « extravertis » profitent grandement d’une activité sportive canalisante, apaisante et régulatrice. Bien sûr, la dépense énergétique contribue à calmer ce type de personnalité ; les efforts d’endurance même solitaires peuvent être proposés. Les exercices imposant contrôle gestuel et détente paraissent également adaptés.

L’aquabiking réalise un excellent compromis entre sollicitation physique et technique.

 

Cet article m’a été inspiré par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport et nutritionniste du sport.

[message_box title= » Cet article est rédigé par Stéphane Reinhardt » color= »blue »]Stéphane Reinhardt est titulaire du Brevet d’état d’éducateur sportif aquatique en France, mais aussi maitre nageur en Allemagne, Suisse, Luxembourg.
Il est spécialisé dans de nombreux domaines : Aquagym, Aquafitness, Aquabiking, Bébé nageur, Formations aux professionnels, Guide de plongée sous marine, et également Consultant.[/message_box]

Cela fait de nombreuses années que l’aquabiking existe en France. Ce n’est plus un effet de mode !
Les demandes effluent auprès des fabricants et des fournisseurs d’aquabike.
Mais hélas le statut pour l’aquabiking reste encore flou !

Exemple de débat auquel nous nous confrontons19

Le statut pour l’aquabiking n’est toujours pas défini.
La discipline n’est pas intégrée dans la Fédération Française de Natation, ni reconnue par la Fédération Française de fitness. D’après le code du sport et un texte relatif à l’enseignement, c’est une activité liée aux activités aquatiques. Néanmoins, certains industriels proposent des équipements balnéo auxquels est intégré un vélo, cela permet aux instituts de beauté de proposer des prestations d’aquabike à leurs clients « sous un label : soins du corps ».
Certaines structures s’engagent à placer l’aquabike sous « animation aquatique ».

La question du statut pour l’aquabiking reste ouverte !

Un grand nombre de questions restent ouvertes, auxquelles nous devrons trouver des réponses, afin de structurer très rapidement ce type de débat. Les 2 principales étant :

  • L’aquabiking est une activité d’animation ou une activité sportive ?
  • Quels diplômes ou compétences sont requises pour l’encadrement de ce type de séance ?

 

Je rappelle que d’autres pays de la zone EU n’exigent pas de compétences d’enseignement, pour encadrer des séances d’animation.

Les réponses à l’ensemble de ces questions peuvent amener une solution quant à l’avenir de la gestion des structures territoriales et à la pénurie des diplômés d’état.

Nous constatons malheureusement un certain protectionnisme dans le domaine. Conscients de ce phénomène, nous cherchons à faire évoluer de manière positive l’ensemble des acteurs de ce secteur.

Nos ambitions pour définir un statut pour l’aquabiking

  1. Faire connaitre le métier de maître nageur libéral ;
  2. Toujours conserver un pied dans le développement de produits ou concepts avec des partenaires européens ;
  3. Ouvrir le dialogue auprès des différentes fédérations ;
  4. Ouvrir le dialogue auprès des professionnels de la santé (mutuelles, caisse primaire d’assurance maladie et caisse régionale d’assurance vieillesse) afin de faire reconnaitre certaines disciplines aquatiques comme sports préventifs. Cela permettrait une prise en charge partielle pour les personnes atteintes de pathologies liées au vieillissement et à la sédentarité.

 

Mon expérience personnelle

Je suis riche d’une expérience acquise au travers de différents pays européens comme l’Allemagne, la Suisse ou encore le Luxembourg où je suis maitre-nageur, moniteur de plongée, moniteur de secourisme depuis quelques temps.

Après avoir été un des acteurs principaux du développement d’activités aquatiques telles que l’aquabiking en France et en Europe, il y a une dizaine d’années, je me suis installé dans le paysage français.

Je propose des prestations pour les particuliers, mais aussi pour les collectivités et autres professionnels.

Mes prestations sont à portée de tous et pour tout âge allant du simple conseil pour l’acquisition d’équipements sportifs (exemple : piscine, spa, hammam, ou sauna) ou leur entretien, et donc également la formation à celui-ci (mise en eau, chloration, analyse d’eau) jusqu’aux cours d’aquagym, d’aquabiking, de bébés nageurs, ou encore des leçons de natation.

Maitre nageur libéral

Aujourd’hui un certain nombre de maitres-nageurs ont pris cette « option » du libéralisme en France et proposent l’ensemble des prestations que l’on est susceptible de trouver auprès des collectivités, mais deviennent également acteurs de concepts jamais vus dans la profession, comme la surveillance de surfaces d’eau pour des manifestions privées chez des particuliers (anniversaires d’enfants, mariage et autres fêtes aux abords d’une piscine).

Nous sommes avant-gardistes, car la conjoncture économique contribue au développement du libéralisme de la profession.

En effet, le métier d’éducateur sportif d’activités aquatiques est un métier dont la pénurie ne cesse de grandir, car certaines régions n’arrivent plus à remplir les sessions de formation (ex. : Dom-Tom), les aides financières s’amenuisent et les collectivités privatisent la gestion de leurs établissements.

Les maîtres nageurs libéraux optimisent également les installations existantes, comme les surfaces d’eau « non exploitées » dans le secteur de l’hôtellerie, du tourisme ou encore font des partenariats avec des kinésithérapeutes disposant d’un bassin.

Ce développement permet aux libéraux d’être complémentaires par rapport aux collectivités territoriales ou aux salles de remise en forme.

Nous sommes également ambassadeurs pour le compte d’industriels, car eux aussi ont un besoin de « conseils » pour l’élaboration de nouveaux produits ou concepts et nous arrivons à répondre à leurs attentes.

Dans certains cas, nous arrivons à satisfaire 300 à 400 personnes/mois dans des piscines qui ne disposaient pas d’éducateurs (hôtels).

Afin de pouvoir garantir des prestations de grande qualité et pour d’autres raisons, certains d’entre nous songent déjà à créer le premier regroupement de professionnels ( label de qualité, communication, fiscalité, etc…).

Quelques acteurs et référents dans l’aquabiking

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  • Jennequin Christophe
    Maitre Nageur Sauveteur diplômé d’état
    Rédacteur et éditeur de l’unique livre sur l’aquabiking : « L’essentiel de l’Aquabiking »
    Concepteur de produits et R&D sur des produits aquatiques.

 

www.lessentieldelaquabiking.fr

 

 

  • Brignole Florence Aquabike by Flo
    Maitre Nageur Sauveteur diplômé d’État
    Enseignement de l’Aquabike à Nice, Menton, et en mer

 

www.facebook.com/pages/Aquabike-By-FlEau/279092092135226

 

 

 

  • Guillaume HannotGuillaume Hannot
    Maitre Nageur Sauveteur diplômé d’État
    Développement de concepts, prestations dans le Nord

 

www.maitrenageur.fr/

 

 

  • Nos partenaires industriels : Waterflex, Poolbiking, Beco et bien d’autres.

Logo water flex

www.waterflex.fr

 

 

poolbiking

www.poolbiking.fr

 



Beco

http://www.beco-beermann.com/en.html

 

 

  • Reinhardt Stéphane
    Maitre Nageur Sauveteur diplômé d’État
    Gérant de Aqua-collège
    Prestations sur le grand Est (Luxembourg, Allemagne, France, Suisse) en hôtellerie haut de gamme, Cabinet de kinésithérapie
    Formateur

www.facebook.com/AquaCollege

Aqua-Collège société des Vosges du Nord représenté par M. Reinhardt Stéphane, éducateur sportif des activités aquatiques en France, Allemagne, Luxembourg, Suisse.

Aqua-Collège intervient auprès de sociétés comme ROCHE Pharma, WATERFLEX, POOLBIKING et bien d’autres.

 

Contact :

Aqua-Collège /Aquattitude

Mr REINHARDT Stéphane

113 Rue de la côte

67290 Tieffenbach

Tél. : 0629161413

Mail : reinhardt.stephane@hotmail.fr

 

Le corps humain comprend plus de 640 muscles dont la taille varie selon leur fonction. Ces muscles constituent en moyenne 43 % de la masse sèche du corps.

La contraction musculaire permet de mouvoir des parties du corps s’il s’agit de muscles squelettiques, ou de mouvoir des substances à l’intérieur du corps s’il s’agit de muscles lisses ou cardiaques.

Physiologie

Le bon fonctionnement des muscles nécessite une source d’énergie par l’apport de sucres issus de notre alimentation (combustible) et d’oxygène prélevé dans l’air ambiant par les poumons (comburant). La circulation sanguine permet de véhiculer ces produits dans le muscle et d’évacuer le gaz carbonique (CO2) ou les produits toxiques, résultant du catabolisme, dans le torrent circulatoire (circulation sanguine générale).

Tout travail musculaire doit également passer par une phase suffisante de repos physiologique pour permettre la régénération métabolique du système. À défaut de tout repos, le métabolisme musculaire produit de l’acide lactique (lactates, fermentation, métabolisme anaérobie) et le muscle passe par l’état douloureux d’une crampe. Ceci réduit ou stoppe l’activité musculaire, contraignant ainsi le muscle à transiter par une régénération métabolique salutaire, ou phase de repos physiologique.

L’énergie musculaire est principalement constituée d’ATP (Adénosine Tri-Phosphate) par le biais de la transformation du glucose (glycogène, glucides) via le cycle de Krebs (métabolisme aérobie).

L’exercice

L’exercice est souvent recommandé comme moyen d’améliorer les capacités motrices, l’agilité et la force musculaire.

L’exercice a divers effets sur les muscles, les tissus conjonctifs, les os, et les nerfs qui stimulent les muscles.

Les atouts de l’aquabiking

Le principal atout de l’aquacycling est de développer l’endurance cardio-vasculaire et musculaire.

Cette activité sollicite à la fois le muscle cardiaque et les muscles du corps de la tête aux pieds, en passant par les abdominaux, les pectoraux, les bras, le dos, les fessiers et surtout les membres inférieures permettant ainsi de les affiner et de les rendre plus toniques.

La cellulite

L’aquacycling est un excellent moyen de faire la chasse à la cellulite : le mouvement de flexion-extension de la jambe relance la circulation, fait travailler les muscles en profondeurs et améliore donc significativement la circulation sanguine.

cellulite

Un pédalage efficace

Malgré sa simplicité apparente, le pédalage aquatique est un mouvement qui doit s’apprendre. Ou du moins s’optimiser afin d’exploiter au mieux ses ressources biomécanique.

L’essentiel du travail technique porte sur l’orientation du pied sur la pédale pendant le cycle de pédalage, avant ou arrière, afin d’optimiser le couple de force.

Le mouvement de pédalage peut se décrire en 4 phases qui s’enchaînent les unes aux autres. Les études biomécaniques soulignent l’aspect dynamique (c-a-d participant à la propulsion) de ces 4 phases : on ne parle plus de point mort bas ou haut, mais de zones de moindre efficacité (ou zones de transition). Pour autant , le cycle de pédalage permet, pour chaque groupe musculaire, l’alternance de phases de travail et de récupération.

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Le but du jeux en aquacycling est de réduire au minimum les 2 phases de transitions afin d’effectuer un « pédalage rond » synonyme de meilleur rendement que se soit en pédalage avant ou arrière !

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Quelque soit le sport que vous pratiquez, il est important de savoir comment récupérer.

3 objectifs pour récupérer

Après une séance d’aquabiking, il y a trois objectifs à respecter afin d’optimiser la récupération :

  • Il faut assurer une ré-hydratation, car même en buvant pendant l’effort physique, il y a encore des pertes d’eau à compenser ;
  • Il faut éliminer les toxines dues à l’effort ;
  • il faut, enfin, reconstituer les réserves d’énergie.

Quelques soit l’heure où vous effectuez votre séance, il faut boire régulièrement toutes les 15-20 minutes, pendant les 2 à 4 heures suivant l’effort. Il est vrai que c’est délicat si votre séance d’aquacycling est à 21h.

Puis, au bout d’une heure suivant votre séance, manger légèrement (apports en glucides et en protéines).

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À l’effort, seuls 25 % de l’énergie que vous brûlez se transforment en mouvement, 75 % deviennent de la chaleur. Pour éviter la surchauffe, l’organisme bénéficie d’un système de refroidissement très performant : la transpiration.

En moyenne, vous perdez 500 millilitres d’eau par heure de sport et jusqu’à 3 litres en cas d’exercices intense en pleine chaleur ! Le risque est élevée : la déshydratation !

Réhydrater !

Il faut impérativement vous réhydrater. L’eau constitue environ 60 % de votre corps.

C’est le solvant de la vie, le milieu idéal pour les réactions chimiques et biologiques. Elle dissout et diffuse aussi les gaz comme l’oxygène. Elle est incompressible et donne sa forme aux êtres vivants.

Insoluble dans les graisses, chaque cellule est une micro goutte d’eau séparée du milieu extérieur par fine couche de lipides, la membrane cellulaire. Tout autour des cellules, on trouve encore de l’eau… mais différente de celle située à l’intérieur et riche en sel… comme la sueur et la mer.

Tout se passe comme si nos cellules s’étaient enveloppées d’eau de mer afin de reproduire le milieu où naquit la vie ! Transpirer, éliminer de l’eau salée, c’est perdre un peu ce bain de vie !boire

Très vite en cas de déshydratation, les performances physiques mais aussi cérébrales s’altèrent. En perdant 2 % de votre poids de corps, alors que vous avez à peine soif, votre endurance et vos capacités mentales diminuent. Votre temps de maintien à une vitesse de course donnée ou la durée de vos contractions musculaires régressent de 20 à 30 %. Votre temps de réaction augmente de 10 % ainsi que le nombre de fautes lors de tests intellectuels.

Alors, pour enchaîner au plus vite avec un entraînement efficace, pour rejoindre votre bureau sans accumuler les erreurs, réhydratez-vous après le sport !

Re-sucrer !

Le glucose est rapidement brûlé pendant l’effort, ses stocks sont limités et il est indispensable à toute activité musculaire.

La structure chimique du glucose explique pourquoi il est consumé plus que les graisses lors des activités sportives intenses. La molécule de glucose contient beaucoup plus d’atomes d’oxygène qu’un acide gras. Ainsi quand le corps manque d’oxygène, lorsque vous approchez le seuil de l’essoufflement, l’organisme s’oriente préférentiellement vers la combustion des sucres.

Les molécules de glucose s’accumulent dans le muscle en s’accrochant les unes aux autres, elles forment de grandes chaînes appelées « glycogène ». Les stocks sont limités, environ 1,5 grammes pour 100 grammes de muscle soit 250 grammes dans les jambes et 450 dans tout le corps. Ainsi, un sportif épuise ses réserves en 90 minutes d’exercice. À l’inverse, les réserves de graisses semblent quasi-illimitées. Avant d’en venir à bout, un individu de corpulence moyenne pourrait, en théorie, parcourir 1 500 kilomètres de footing. En fait, un dérivé des sucres est indispensable à la combustion des acides gras.

En pratique, quand il n’y a plus de sucre dans les muscles, tout effort devient très difficile voire impossible. Voilà pourquoi recharger en glucides est une priorité !

resucrerLes heures qui suivent l’entraînement constituent un moment privilégié car le muscle est avide de glucose. Au cours de cette « fenêtre métabolique », l’enzyme chargée de faire les chaînes de glycogène est stimulé par l’épuisement des réserves et les canaux chimiques permettant l’entrée du glucose dans les muscles sont très nombreux dans les membranes. Ces transporteurs de sucre ont migré en périphérie des cellules musculaires l’occasion des mouvements de contraction, c’est l’occasion d’en profiter.

L’intensité de ce phénomène diminue progressivement. Selon les études, il dure de 2 heures à 2 jours, selon les critères retenus et les modalités de l’exercice précédent. Quoi qu’il en soit, il faut tenter d’en bénéficier le plus précocement possible.

Rechargez en glucides rapidement !

Ne chercher plus les « sucres lents » et autres féculents. Pour faire le plein d’énergie, pour être en grande forme lors de l’entraînement suivant, optez pour les sucres rapides, les boissons sucrées et les confiseries. Les gourmands vont se régaler !

Recharger en protéines

Les muscles s’abîment pendant l’effort. Les fibres musculaires constituées de protéines se déchirent. Parfois même, vous percevez des courbatures dans les jours qui suivent, lorsque l’inflammation s’installe. Ce processus est particulièrement marqué lors des contractions de freinage. Quand vous ralentissez un mouvement, lorsque vous réceptionnez d’un saut ou que vous amortissez vos foulées, la membrane musculaire part avec l’articulation alors que les fibres tirent dans l’autre sens quitte à se déchiqueter par endroit.

Lors des séances prolongées d’aquabiking, quand le glycogène vient à manquer, les protéines contribuent à fournir de l’énergie. Seuls quelques-uns des acides aminés qui les constituent peuvent se transformer en glucose, ce sont les acides aminés branchés.

En réaction, toutes ces micro-lésions stimulent la synthèse de protéines dans les cellules musculaires. C’est un des paramètres du fameux rythme décompensation/surcompensation.

Au cours de la période qui suit l’effort, vos muscles se réparent en vue de l’entraînement suivant. Cette « fenêtre métabolique protidique» s’ouvre largement au cours des heures qui suivent l’exercice… puis elle se ferme peu à peu .

Quand vous mangez des protéines, les acides aminés qui les constituent passent dans le sang. Ils activent la sécrétion de l’hormone de croissance et des hormones sexuelles. Ils sont de véritables « anabolisants » naturels et alimentaires. Si vous y associez des glucides, comme prévu dans notre deuxième étape, vous sécrétez également plus d’insuline. Ce messager chimique favorise l’entrée du sucre dans les cellules mais aussi la production de protéines et de fibres musculaires.

Et en pratique ?

Buvez ! Pesez-vous nu avant et après l’effort. La différence, c’est l’eau que vous avez perdue malgré votre réhydratation pendant l’entraînement. Buvez environ 1,5 fois la quantité manquante. Le volume supplémentaire est utilisé pour éliminer les déchets dans les urines, notamment l’urée provenant de la destruction des protéines musculaires.

De surcroît, quand vous buvez abondamment, l’eau dilue le sang avant de pénétrer en profondeur dans les tissus desséchés. De fait, une proportion non négligeable de l’eau que vous ingérez passe dans les urines avant de vous réhydrater en profondeur. Ne compensez pas vos pertes hydriques d’une traite. Buvez abondamment dès l’arrêt de l’effort puis continuez à boire par petites gorgées tout au long des 2 à 3 heures qui suivent votre entrainement.

Souvenez-vous, on transpire environ 0,5 litre par heure d’activité mais la sudation augmente lorsqu’il fait chaud et humide. En pleine air, sous le « cagnard », elle peut atteindre 3 à 4 litres par heure.

Bien que l’organisme tente de retenir le sel, la sueur est salée et la compensation des pertes impose un apport de sodée. Il a été démontré que le sodium favorisait la réhydratation profonde des tissus et la reconstitution des stocks d’eau. Tout se passe comme si les cellules du corps reconstituent leur manteau marin.

Classiquement, il est proposé d’attendre le repas qui suit mais vous pouvez aussi boire salée.

Les études proposent 1,2 gramme de sel par litre d’eau, c’est à peu près la concentration de la Vichy Célestin. La St-Yorre est à 1,7 gramme, il faut la compléter avec de l’eau plate.

Votre stratégie nutritionnelle doit tenir compte de votre tube digestif, secoué par l’activité physique, irrité par la mauvaise oxygénation lors de l’effort. Il faut le remettre à contribution en douceur. Pour associer ré-hydratation, recharge en minéraux, en sucre et en protéines plusieurs options pratiques s’offrent à vous.

  • Terminez votre boisson de l’effortlait
  • En plus de l’eau, prenez des jus de fruit. Préférez ceux de pommes ou de raisins. Contrairement aux jus d’agrumes, ils sont dépourvus en sorbitol, un sucre irritant pour l’intestin qui provoque parfois des diarrhées. Le jus de tomates permet d’ajouter un peu de sel, c’est bien quand vous avez beaucoup transpiré.
  • Évitez les sodas, ils sont trop acides.
  • Le lait de vache ou de soja aromatisé et sucré permet de « boire des protéines ». Ils existent en petit « tetrabrik » aisément transportable. Si vous les tolérez bien, ils complètent remarquablement votre ré-hydratation. Le lait de vache est riche en « acides aminés branchés », ceux qui ont été transformés en glucose et brûlés. Attention néanmoins, il contient aussi du lactose, un sucre spécifique que beaucoup d’entre vous ne digère plus. S’il reste dans votre tube digestif, il nourrit les bactéries et attirent l’eau. Dans un intestin fragilisé, la diarrhée menace.
  • Des aliments solides et digestes sont aussi les bienvenus. Prenez soins de bien les mastiquer. Des fragments inférieurs à 2 mm sont évacués de l’estomac aussi vite que les liquides.
  • Autour de la thématique « glucides », pâtes de fruits et mêmes bonbons sont les bienvenus. Les barres de céréales sont parfois un peu grasses.
  • Pour y ajouter un peu de sel, pensez aux gâteaux d’apéritif pas trop gras, notamment les « tuc ».
  • Enfin, des dés de jambon et de fromage associent protéines et apport sodé.

Le schéma traditionnel reste une hydratation abondante puis progressive suivi d’un repas peu gras et équilibré ! Il inclut une viande, un poisson ou des œufs accompagnés d’un féculent et, pour finir, un dessert sucré, par exemple une compote ou un sorbet.

Cet article m’a été inspiré par le Docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport et nutritionniste du sport.